Dans
le brouillard
Où va-ton ? Poser la question n’est assurément
pas y répondre. Surtout du côté de la
Jonelière où on se montre dramatiquement en
panne de solutions.
Reprenons le fil des événements. Samedi soir,
après la défaite contre Nice, tout le monde
s’alarme, sauf les deux principaux responsables, Loïc
Amisse et Jean-Luc Gripond. Ils nous jouent le thème
du « On coule, tout va bien ». C’est surréaliste.
Robert Budzynski se fait alors l’instigateur d’une
réunion qui est vite qualifiée d’urgence,
pour lundi soir. Jean-Luc Gripond acquiesce, Loïc Amisse
ne peut que suivre le mouvement. Alors, des informations
contradictoires circulent, la plupart nous disent que le
sort de l’entraîneur du FCNA est scellé.
Seulement, à la sortie de la réunion, le néant.
« Je ne veux rien dire » s’exclame Gripond.
Quel aveu d’impuissance ! Le lendemain matin enfin,
Amisse pond un communiqué. Que Gripond, prudent,
ne signe pas, bien qu’il en soit à demi l’auteur.
Le communiqué est tout, sauf clair. C’est du
bla-bla-bla. En gros : on continue mais on va changer les
lieux des entraînements, lesquels vont se dérouler
de préférence à l’abri des regards.
Vous parlez d’une révolution ! Le communiqué
en tout cas est tellement plat, insipide et obscur qu’il
provoque des commentaires sans appel. Le genre : «
Si Amisse parle de cette manière à ses joueurs,
il est tout à fait normal qu’ils ne le comprennent
pas. C’est nul ». Renseignements pris, ce n’est
pourtant pas le coach qui l’a rédigé.
C’est Gripond, lequel s’est assuré pour
la circonstance les services d’un « spécialiste
» de la communication. On espère qu’il
ne l’a pas payé trop cher ! Son tarif pour
une telle ineptie représente combien d’abonnements
? N’est-ce pas de l’argent gaspillé ?
La conclusion, toute provisoire, de cette soirée
est celle-ci : Amisse reste en place. La question, désormais,
est : jusqu’à quand ? Jusqu’à
Noël, a semblé dire Gripond. Il reste à
savoir si ce délai qu’il s’accorde ne
va pas essentiellement lui servir à prendre des contacts
avec un entraîneur extérieur, du genre Angel
Marcos. Ce serait la catastrophe. Sur le marché,
il n’y a en effet pratiquement aucun technicien de
valeur. A part, Raynald Denoueix. Mais le président
nantais n’y songe évidemment pas. Peut-être
ignore-t-il qu’il existe aussi un certain Serge Le
Dizet ?
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