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| Sacco et vendetta : « On refait
le match » défait Nantes. |
| (chronique du mardi
24 août 2004) |
Sacco et sa bande taillent un short à Jean-Luc Gripond |
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La mythique émission
d’Eugène Saccomano sur RTL et LCI, après
avoir rapidement moqué les Canaris la semaine dernière,
en a remis une couche à la louche lundi dernier. A
la rubrique « Les flops du début de saison »,
le FC Nantes succède au Paris SG. En 2 minutes 30,
les intervenants s’en sont donnés à cœur
joie. C’est principalement Jean-Luc Gripond qui en prend
pour son grade. Loin de s'en offusquer, FCNantes.com vous
livre le contenu de cette diatribe bien dans le ton de l’émission,
trop souvent OM-PSG centrée. C’est aussi une
manière de revenir sur une intersaison qui fait toujours
couler beaucoup d’encre et un traitement journalistique
qui occulte délibérément les progrès
notés à Rennes.
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• Vos
réactions sur le Forum...
Il faut un peu s’imaginer une conversation de comptoir. Ce
ne sont pas des supporters qui s’amusent ou qui s’étripent,
ce sont des journalistes. Mais le ton est un peu le même.
Alors forcément, le trait est grossi.
Reprendre tel quel ce qui a été dit, c’est
un peu mettre un micro indiscret sur le bord du zinc. Il y a à
boire et à manger. Imaginez retranscrite, une de vos joutes
verbales au sujet de votre club préféré. Tout
ne serait pas bon à lire...
Au delà, c’est un peu l’image du club et de
son Président qui est écornée. Il faut tout
de même relativiser la portée de ces 3 minutes un peu
potaches, car les imprécisions et les contre vérités
vont bon train.
Contenu "nantais" de l’émission du lundi
23 août 2004 (*):
Eugène Saccomano (RTL) : (…) On continue
dans les flops avec l’équipe de Nantes. Les Canaris,
vos Canaris mon cher Praud, les Canaris son cuits. C’est terrible.
Pascal Praud (TF1) : C’est absolument terrible.
C’est-à-dire ce, qui se passe à Nantes, c’est
vraiment « Silence On Coule » puisque Budzynski est
complètement écarté alors que c’est un
des personnages historiques du club. Ce qui fait que le recrutement
est une catastrophe. Les recrues ne jouent même pas à
Nantes. C’est magnifique, il y a 3 joueurs recrutés
qui ne jouent pas, c’est magnifique… (ironique et dépitée)
Vincent Machenot (FF) : Qui est là pour
mener la barque ? Gripond m’a l’air d’un président…
pas nul, mais assez fantoche. Amisse c’est un bon entraîneur,
mais est-ce qu’il a le poids, est-ce qu’il a l’autorité
naturelle, est-ce qu’il est bien suivi par ses joueurs, j’en
doute. Et effectivement Budzynski est complètent mis à
la retraite. Il est très content d’aller voir les matchs
à l’extérieur, il parait que ça le ravit…
(ironique).
Sacco : Alors on a « borduré »
Bud, on l’a « borduré ». Comment se le
permettre ?
Machenot : Oui depuis l’année dernière,
il l’était…
Praud : Oui. Lui qui a fait le club pendant 40
ans. Comme on avait viré Raynald Denoueix. Ce qui est une
erreur historique… de l’avoir viré du club.
Sacco : Alors on reprend un peu. Yepes, Moldovan,
Armand, Vahirua, Gillet, Berson… voilà, 6 titulaires
! (Ziani appréciera… mais dans le nombre, on admet
un oubli)
Praud : Et pendant un mois, on a expliqué
que Berson resterait dans le club, alors qu’il a fini par
partir. Les recrues : on a vu un Roumain revenir, puis pour des
raisons administratives, il est reparti. L’autre est en surpoids,
le troisième a pas la condition. (1)
Pascal Grimault (Sport FM) : Mais que fait Noël
Couëdel ? (ironique)
Sacco : Ah ben je vais vous le dire ce qu’il
fait. (Grimault dit « non non non ») Noël Couëdel,
lui, il supervise et il m’a dit ceci : « eh bien on
a très bien vendu et on a très mal acheté ».
(2)
Machenot : Aller prendre Bagayoko qui est un garçon
charmant, que j’ai vu débuter à Sens il y a
5 ans, pour remplacer Moldovan, il faut rien connaître au
football quand même ! C’est tout sauf un joueur pour
Nantes ce garçon. On peut le dire. (3)
Gilles Verdez (Le Parisien) : Moi je pensais que
Monsieur Gripond n’était plus Président du tout,
il ne l’a jamais été. Je pensais qu’en
ce début de saison, il allait rapidement être éjecté
de ses responsabilités. Je suis atterré de voir qu’il
est encore là.
Machenot : Il s’accroche.
Verdez : Il s’accroche désespérément.
Praud : Je pense qu’il ne faut pas personnaliser.
Verdez : Ah bon ? mais il est Président
non ?
Sacco : Non mais c’est le club qui change.
Il a voulu faire changer le club, lui donner un autre visage et
bien l’organiser… il organise des spectacles à
La Beaujoire.
Verdez : Mais oui… mais qu’il travaille
dans le divertissement alors.
Praud : Sinon que c’est un échec
à tous les niveaux. Ce club n’a rien gagné depuis
3 ans.
Machenot : Les gens très proches comme
Pascal Praud et Patrick Dessault à France Football qui
connaissent la situation, savent que ce Président n’est
pas à la hauteur des ambitions et de l’histoire de
ce club.
Verdez : Eh bien pourquoi est-il leur Président.
?
Machenot : Ben ça c’est leur problème,
j’en sais rien moi.
(*) Durée : 2 minutes et demi !
(1) Pascal Praud s’emporte un peu et se trompe s’agissant
de Danciulescu. C’est à cause d’un contrat «
insignable » et non pas pour des raisons administratives qu’il
n’a pas été recruté. Il n’est venu
qu’une fois à Nantes. Budzynski avait été
rappelé un peu tard pour tenter de faire aboutir la transaction.
Au final il a traité avec le même agent pour dénicher
Bratu au Galatasaray
(2) Il aurait été plus juste de dire qu’on
a beaucoup vendu mais pas très bien… Très mal
acheté ? oui. On a surtout essayé d’acheter
le moins cher possible… en usant de toutes les possibilités
en matière d’intéressement sur les reventes
et d'échelonnements de paiements, tout en proposant des salaires
au rendement, et tentant d’intéresser parfois le club
vendeur sur ces « rendements ». Bien compliqué
tout ça quand on négocie avec des clubs qui ont besoin
de liquidité ou avec des agents louches pour ne pas dire
mafieux…
(3) D’une part, nous espérons que Mamadou Bagayoko
fera mentir Vincent Machenot, d’autre part il faut bien préciser
que l'international malien est venu en remplacement de Vahirua et
non de Moldovan. L’erreur pour l’instant c’est
le recrutement de Florin Bratu qui a des caractéristiques
très intéressantes, pourvu qu’il sache les exprimer,
mais qui n’est manifestement pas, ni un renard des surfaces
à la Moldovan, ni « le grand attaquant » promis
par Jean-Luc Gripond.
Ecouter
l'extrait du lundi 16 août, concernant Nantes (en fin
d'enregistrement : faites défiler jusqu'à : ~7'20)
sur le site de l'émission.
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