Olivier, Copenhague, le 24 mai 2005
Mon premier souvenir du FCNA remonte aux années 70. Un poster d'Henri Michel au mur.
J'avais à peine dix ans. Bertrand-Demanes était mon héros. À la récré j'en rajoutais, je
disais qu'il était passé une fois au dessus de la barre transversale. Et le tout à uneépoque où le championnat n'était pas retransmis à la télé. C'était le multiplex sur France
Inter, ondes moyennes...
Quand toute la France chantait "allez les verts", je pensais aux Jaunes. Bargas.
Rampillon. Dans mes rédactions à l'école, Michel plantait des mines de plus de 40 mètres,
dans un style que mon prof de français trouvait détestable.
Mon attention a été parfois en dents de scie, mais qu'elle était belle, la génération du
titre de 95, qu'est-ce qu'ils m'auront fait rêver, vibrer... et ce match de coupe d'Europe
avec le pauvre Jean-Louis Garcia dans les buts, j'en pleurais de rage.
Et puis ce titre de 2001, pour une fois j'ai pu voir presque tous les matches... un grand
bonheur. Toujours ce collectif, ce mouvement.
Et maintenant... je suis au Danemark. Mon écran d'ordinateur est mon seul lien au FCNA. Et
en ce moment, les nouvelles se font mauvaises, très mauvaises.
(...) S'il faut un passage en D2 pour se débarrasser des gestionnaires et faire revenir le jeu,
le centre de formation, l'esprit, qu'il en soit ainsi.
Mais si on pouvait avoir la même chose en restant en D1...
Joueurs, staff, encadrement... depuis Copenhague, je vous suis dans l'angoisse. Pour moi,
le football c'est le FCNA. Et Liverpool, mais bon, pas de souci de ce côté.
Ne laissez pas mourir le club, en D2 ou en D1.
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