Georges Eo : «  C'est un coup d'arrêt, une désillusion. Le match a été bizarre avec deux équipes réduites à dix. Cela influence forcément les intentions. Cela se joue sur un coup du sort au moment où l'on avait repris la maîtrise du jeu. Dimitrijevic avait l'occasion de marquer. Je ne suis pas du tout satisfait du but qu'on prend. Si on est encore incapable de maîtriser les coups de pied arrêté, c'est à désespérer d'autant qu'on a encore insisté la-dessus. On fait du surplace mais on garde encore la tête hors de l'eau. On a la chance de rejouer rapidement, il faut maintenant se remobiliser très vite. Avec les absences, il va bien falloir trouver une bonne équipe pour samedi.  »

Jean-Marc Furlan : «  On est habitué à ce type de rencontre au couteau mais on a fait preuve de beaucoup de courage et d'envie. C'est un virage important. On voit l'avenir un peu plus en rose. La volonté de survie du groupe est illustrée par ce but de Gaël Sanz, exemplaire de dynamisme et d'enthousiasme. Mentalement on a répondu présent. C'est à retenir pour la suite. Ce succès va nous permettre d'envisager le reste de la saison sur de bonnes bases. »

Frédéric Da Rocha : «  Je ne sais pas trop pourquoi mais nous avons été déstabilisé par l'expulsion de Julio Rossi et nous avons souffert à gauche. Après on a été dominé. On a eu davantage de maîtrise après la pause. En jouant mieux certains contres, on aurait pu tuer le match. Et puis on se fait encore avoir sur un coup de pied arrêté. Il faut maintenant gagner contre Lorient. C'est obligatoire et il va falloir se sortir les tripes.  »

Mauro Cetto : «  C'était vraiment un match bizarre, pas très bon. On aurait pu l'emporter en deux ou trois occasions. Depuis le début de l'année c'est nous qui l'emportions sur la fin, nous méritions le nul et c'est dur de perdre comme ça, parce qu'on a encore manqué de maîtrise. C'est le foot… ça tourne dans un sens et parfois dans un autre… Mais on a toujours des manques, des choses à corriger. On n'est pas à cette place par hasard. Il faut qu'on fasse tout ce qu'il faut pour s'en sortir, on savait de toute façon qu'il fallait aussi battre Lorient.  »

Luigi Pieroni : «  C'est dur à encaisser cette défaite. On était dans une bonne dynamique, mais il fallait s'attendre à un contrecoup. Il y a peut-être eu un relâchement sur la fin. Je crois surtout à un manque de communication sur le but. Ça faisait longtemps qu'on avait pas encaissé de but sur coup de pied arrêté. Il ne faut plus que ça se reproduise. On a maintenant deux jours pour digérer et se rassurer avant Lorient.  »

Julio Hernan Rossi : «  Je fais un faute un peu tactique sur le premier carton, je n'ai pas l'intention de faire mal, sur le deuxième, je ne fait rien. On est à la course tous les deux (Barbosa) et il change de direction. Il joue bien le coup quoi… J'ai l'impression que l'arbitre n'attendait que ça, mais je n'ai rien fait ! Je suis vraiment en colère d'avoir laissé l'équipe à 10. On a bien vu que ça a tout changé. Perdre comme ça, sur la fin, c'est vraiment un coup au moral. On est très déçu. Heureusement on ne va pas gamberger car Lorient arrive vite.  »