Retrouver notre rubrique "intervoyous" de La Référence en avant-match de chaque rencontre. Attention, sérieux et oreilles chastes s'abstenir !

Par La Référence (de Saint-Lô) le 9 septembre, 2006.

C'est muni de ma nouvelle carte d'abonné au Figaro que j'ai pu pénétrer assez aisément à l'intérieur de la Jonelière il y a quelques heures...

A peine la grille franchie, je tombe sur Georges Eo, tout sourire...
«  Je suis à 200% derrière Serge. Evidemment, si son remplacement devait traîner, je vais peut-être manquer un peu de vaseline mais bon, je fais le maximum. Je sens que ça peut être mon heure... Monsieur Roussillon m'a dit avec un sourire amical "Continue de ranger tes plots Mouloud, j'ai peut-être une surprise pour toi" puis il a fait un clin d'œil à Monsieur Gripond qui me souriait également, un peu gêné... J'espère qu'on va se vautrer face à Lille, que les choses s'accélèrent un peu.. J'avoue que faire la couv' de but m'a donné des ambitions nouvelles mais je garde les crampons bien sur terre... Quand Serge me dit d'aller chercher les chasubles pour une confrontation à l'entraînement, j'y vais, je ne fais pas ma mauvaise tête, mais je pense intérieurement " Attends un peu mon con, bientôt c'est qui qui va donner des ordres...". Le temps travaille pour moi. Mr Dassault est un grand homme d'affaires. dites-le dans votre article... »

« Je suis en train de peaufiner une tactique pour demain »
L'entraînement semble terminé alors je traîne dans les couloirs, les bureaux... je tombe sur Serge Le Dizet devant un ordinateur qui m'adresse un sourire plus de circonstances qu'autre chose : « Je suis en train de peaufiner une tactique pour demain ». Bien qu'un peu de biais par rapport à l'écran j'arrive à voir qu'en fait Serge est sur le site partirpascher.com... mais peut-être ai-je mal vu...  «  Je veux réussir quelque chose, un festival offensif face à une équipe redoutable, on peut le faire, vraiment, si on y croit.. ». Des paroles optimistes qui font chaud au cœur chez cet homme qui se battra jusqu'au bout... Il me demande si je connais le climat en Thaïlande en ce moment, je lui réponds par la négative puis je sors...

Dans le couloir, l'ambiance est plus collégiale, beaucoup de joueurs rigolent : Da Rocha, Heurtebis, Savinaud... D'autres s'affairent autour de Da Silva qui a le nez en sang... Plus loin, Mrs Gripond et Roussillon s'entretiennent avec Jean-Jacques Pierre qui baisse un peu la tête en les écoutant...

Wilhemsson en perm' à Nantes
Dehors Wilhemsson tel Jacques Perrin s'en va en perm' à Nantes et dit à son pote Boukhari : « See you tomorrow Mister, on va glagner demin » dans un français approximatif qui fait bien rire Nina, sa femme, venue le chercher... Ce soir il va au cinéma voir le dernier film de Nicholas Cage avec la bénédiction de Rudi Roussillon qui s'écrie en riant : « Ce n'est pas le bagne ici quand même " ». Apparemment Boukhari est branché blondes car il n'arrête pas de reluquer la chute de reins de la suédoise qui s'éloigne majestueusement au bras de son mari... Derrière sa fenêtre, j'aperçois furtivement que Le Dizet en fait de même puis se rétracte quand il réalise que je le regarde...

« Ici c'est vraiment Naboland ! »
Je me dis que je ne vais pas avoir grand chose à raconter à mes amis de FCNantais.com quand je tombe sur René Girard, un peu énervé : « Me faire monter de Nimes pour me dire que je ne fais pas l'affaire, je trouve ça un peu fort de café ! Nantes n'a jamais été une équipe très présente dans mon cœur mais là je crois que c'est le pompon, j'ai la haîne. Ici c'est vraiment Naboland ! ». Il monte dans sa voiture sans saluer personne et démarre en trombe, un peu bêtement d'ailleurs, en faisant crisser les pneus de sa Mégane, comme dans une série américaine de mauvais calibre...

Gilles Rampillon pour sa part demande à une secrétaire de lui sortir un nouveau CV car il a une lettre « importante » à envoyer à Monsieur Dassault. Elle sourit et s'exécute non sans lui faire remarquer qu'il le fait chaque semaine. Il lui rétorque que oui mais là c'est important et aussi il a un peu de temps libre car le déplacement par bateau jusque Valenciennes la semaine prochaine est déjà ficelé, bouclé et que c'est un souci de moins...

Raynald Denoueix en robe à fleurs
Surprise du chef : Arrive Raynald Denoueix, très digne, en robe à fleurs. Il demande à voir Gripond. Stupeur. Les hommes habillés en femme ne m'ont jamais fait beaucoup d'effets mais là je l'avoue : le charme est quelque part. Peut-être le maquillage est-il juste un peu trop appuyé..? Enfin bon, ils discutent. Dehors, à la vue de tous. J'entends Denoueix qui dit qu'il va encore se faire avoir. Stupeur. Il demande à Gripond de l'embrasser. Jean-Luc lui demande pourquoi. Il répond : "Je ne vous play pas". Gripond joyaux siffle en zieutant la forêt derrière la robe à fleur : «  Aïe tu me play, tu me play dig a dig a dong  ». Eclat de rire général, le contrat devrait être signé cette nuit ! Une fin d'après-midi de chien mais quelle fin !

Me voilà rassuré sur l'avenir du FCNA, je quitte les lieux, la nuit tombe en cette fin d'été, un dernier regard sur la Jonelière, la douceur d'un crépuscule estival... Aux fenêtres Capoue et Oliech fument une dernière cigarette dont les volutes semblent inscrire dans le ciel le score de demain : 3/1 pour Nantes... Ai-je trop bu, je ne le pense pas...

St-Lô.., Oslo.., so much to answer for...
En descendant vers le centre ville, une superbe fille semble chercher son chemin, elle est danoise mais de père norvégien et va vers St-Jean de Monts.. N'ayant rien d'autre à faire, je me propose de la conduire à travers la nuit... La pleine lune donne un caractère irréel aux paysages qui longent la route départementale. Elle me donne son prénom : Emily.. Aussitôt je cherche un cd adéquat... Je n'ai pas de peine à trouver "Rise above" d'Epic Soundtracks et lui joue la chanson où son prénom apparaît... Ses yeux s'embuent rapidement... Ou est-ce l'excès d'alcool..? Je ne devrais pas boire tant en conduisant.. Les scandinaves ont quelque chose de terriblement sensuel... Je ne sais quoi... Elle laisse le bout de ses doigts flirter avec mon jean propre le long de ma cuisse, de mon genou vers mon entrejambe, puis inversement... Suis-je amoureux ? En tout cas mon sexe se raidit quelque peu... Ma nuit va être fantastique et le flash orgasmique dans je ne sais quel hôtel vendéen ne me fera pas oublier que le feu d'artifice final sera pour samedi soir à la Beaujoire et que cette déconvenue pour Lille plongera un peu plus les dirigeants nantais dans l'embarras avec tout un stade scandant le nom d'un seul homme : "Le Dizet ! Le Dizet ! " Sa bouche avenante a raison de moi et je n'attends plus qu'une chose, que ce Nantes/Lille de demain reste dans les annales...

Retransmission gratuite chez moi si je rentre de Vendée à temps...
A bientôt mes amis !
Portez-vous bien... take care !
oh.. St-Lô.., Oslo.., so much to answer for...