Lourd le climat, lourdes les têtes, lourdes les jambes, lourdes les consciences, lourdes les conséquences. Quatre matchs ont passé. Un première défaite mais des espoirs, un nul pas dramatique à Nice, un nouveau nul face à Troyes, vécu comme une déroute car le jeu n’est pas là, et puis Lorient, le camouflet, la malchance aussi, les blessures et un joueur en état de grâce en face. Quatre rencontres et déjà des ultimatums présidentiels. Le quota de jours qui se réduit comme une peau de chagrin. Il se dit même que tout est déjà ficelé : Serge Le Dizet va être limogé dimanche. N’employez pas le mot remercié, s’il vous plait. On nous a dit qu’il faudrait laisser du temps au temps. Les mêmes pensent aujourd’hui que garder Le Dizet c’est laisser au mauvais temps, le temps de s’installer. Il y a des courants d’air partout. Il y a le feu. Il faut l’éteindre vite. Un fusible qui saute éteint-il un feu ?