C'est comme s'il se réservait une porte de sortie du genre : « y'avait pas de contact mais à force d'en parler, on a fini par avoir l'idée… » Se rend-il compte que pareille volte-face le ridiculiserait complètement ? Parfois, on se le demande. On imagine qu'à sa place un grand président répondrait : « écoutez, Laurent Blanc il est bien gentil mais vu sa carte de visite qu'il commence par entraîner Montpellier. » Mais Roussillon, décidément, a du mal à être un grand président .
Au bout du bout de ses commentaires, il a toutefois fini par affirmer : « Georges Eo conserve toute notre confiance. » Toutefois, vous allez voir qu'il va se trouver des journalistes pour affirmer que c'est dans ce cas-là, quand le président renouvelle sa confiance à son entraîneur, que ce dernier se trouve le plus en danger. Il est vrai que de nombreux présidents à la gomme ont eu des conduites qui accréditent cette thèse. La plupart ont connu une carrière assez brève ou ont précipité leur club dans les bas-fonds (souvent ils ont même cumulé les deux). Question : Roussillon est-il un président à la gomme ? A lui, de prouver le contraire et donc de mettre en accord ses décisions avec ses paroles.
Quant au jeu de l'entraîneur, il continue de passionner les médias, malgré les affirmations présidentielles. Ainsi certains parlent de Jacques Santini. Encore un technicien sans envergure, partisan d'un football tristounet, sans rapport avec le jeu à la nantaise. Et qui accessoirement s'est fait virer de nombreux clubs. C'est une idée de Simonet ou quoi ? En tout cas, c'est n'importe quoi.