On demande encore à voir l'origine de la première lettre, diatribe indigne, prétexte à cette ouverture inopinée, ou à en rencontrer son auteur de visu… Pour rappel, l'éditorialiste bientôt retraité ne s'est jamais fendu de la moindre critique à l'encontre de la direction ou des actionnaires du club (lire notre article
Presse Océan lance-t-il la chasse au Dizet ? ). Il est par contre toujours prompt à sortir sa carte Vahid Halilhodzic pour résoudre tous les maux du FC Nantes. Une fois encore, ce matin, il nous ramène sa posologie Bosniaque et c'est pas de l'homéopathie on vous le dit.
Jean-Paul Vanneraud mérite le respect car il est un journaliste qui suit le FC Nantes depuis bien longtemps. Notre B.V. à nous aussi, pour les mêmes raisons. L'un croit que quand ça va mal, il faut faire appel aux méthodes « commando » de Vahid. L'autre sait qu'il s'agit là d'une solution sans garantie qui va à contrario de l'histoire et des intérêts du club.
Jean-Paul Vanneraud argumente : « Le Bosniaque incarne la rigueur qui fait tant défaut aux Canaris… Quant à savoir s'il est capable de remettre le vaisseau jaune à flot, c'est une autre question, car le mal est profond ». Autant parler pour ne rien dire alors… Autant garder ses sous et trouver de vraies bonnes idées aussi. Surtout, laisser supposer que Georges Eo manque de rigueur et d'autorité est d'une vraie bêtise. Le coach nantais a beau avoir joué les seconds pendant de longues années, il a un caractère bien trempé lui aussi et ce ne sont pas les journalistes de l'Equipe TV ou de Nantes 7 qui nous diront le contraire… Surtout il a côtoyé durant de longues années Coco Suaudeau et Raynal Denoueix. Sur le banc, cela va sans dire, pas en chaussons derrière son écran ni dans l'antichambre des pouvoirs.
Cette sempiternelle idée qu'il faut changer d'entraîneur, de méthode, qui sous-entend que ce qui a fait la force du FC Nantes est obsolète, que ses défenseurs sont d'éternels nostaligiques, nous rappelle ces campagnes de presse qui ont jalonné l'histoire du club, ces journalistes qui se croyaient si légitimement avisés pour dire ce qui est bien ou non. Ceux-là même qui demandaient le départ de José Arribas avant et même après ses succès. En ce temps là il y eut des Présidents assez forts, confiants et distants pour faire le bon choix de la continuité. S'ils avaient suivi ces campagnes, notre FC Nantes n'aurait jamais éxisté. L'Equipe de ce matin reprend une phrase de Rudi Roussillon : « Si les résultats ne s'arrangent pas il y aura du changement ». A commencer par lui-même ?