Ouest-France révèle aujourd'hui que Serge Dassault, propriétaire du FC Nantes et patron de Rudi Roussillon, lequel est aussi, comme sa compagne, rémunéré par le club, n'aurait pas donné suite à une « récente » proposition d'achat d'un montant de 15 millions d'euros. Quel crédit peut-on apporter à cet entrefilet paru dans la section « écho du derby » ? un tout petit petit… D'autant que la source de l'information n'est pas révélée pas plus que l'éventuel acheteur, un grand mécène apparemment vue la somme avancée…

Rangez vos euros puisque Rudi vous répète que le club n'est pas à vendre
La dernière estimation connue datait du tour de table lancé par Jean-Luc Gripond auprès des acteurs locaux pour une prise de participation dans le club. Un rapide calcul donnait alors une évaluation à 25 millions. Diantre ! Seulement voilà, aujourd'hui le club n'en vaut sans doute pas la moitié, voire beaucoup moins. Il est de toute façon bien difficile de l'évaluer, d'une part parce que Rudi Roussillon, comme son prédécesseur, répète à loisir que le club n'est pas à vendre, d'autre par car le club refusait jusqu'alors de se laisser auditer ou de produire les pièces nécessaires à cette évaluation, lorsque les premiers acheteurs avançaient prudemment leur dossier de reprise.

Dommage
Il est évident que si Serge Dassault continue à en vouloir 20 millions ça ne risque pas de se bousculer au portillon. Dommage, le mercato arrive, c'est le moment de virer les mauvais éléments… et de trouver du frais, du lourd et surtout du motivé qui connaît ce qu'il achète et qui sait ce qu'il veut en faire (si possible au profit du club quand même…). Voilà qui ferait pourtant un sacré changement eu égard aux motivations des deux précédents propriétaires.

Et si, au contraire, il s'agissait d'un premier appel d'offre ?
Il y a évidemment un autre manière d'interpréter cette révélation qui tombe comme un cheveux sur la soupe d'un derby de fin de tableau. Ce serait par exemple, une fausse fuite pour appâter le chaland, tout en fixant un prix plancher. Vu l'état dans lequel le club se retrouvera, aussi bien financièrement que sportivement, lorsque Dassault retirera ses billes toujours retenues à un fil de fer barbelé qui mène à sa popoche, le prix plancher devrait pourtant être bien plus proche de l'euro symbolique (c'est toujours mieux que le franc) que des 15 millions… On n'oublie pas non plus que Jean-Paul Vanneraud (Presse Océan), ce proche des pouvoirs, avait laisser entendre en début de semaine en écho des désormais fameux « Roussillon démission » que notre bon Serge aurait conseillé à son très proche collaborateur de se résoudre à lâcher ce club. Mais il est vrai que nous avons pour habitude ici de reproduire avec beaucoup de circonspections les annonces en provenance de cette source.