Une précision pas commune qui se veut sans doute comme une réponse à la réaction du joueur cette semaine dans France Football. Interrogé en effet par la « bible du football », l'international malien s'est montré particulièrement remonté à l'égard des dirigeants nantais à qui il reproche d'avoir demandé, selon lui, un prêt payant trop important (supérieur à la proposition du club des Emirats : 500.000 €) « comme si j'étais le meilleur buteur de la Coupe du Monde ». Mamadou Bagayoko s'est même dit prêt à aller au bras de fer avec des dirigeants « pas réglo », s'il était encore sous contrat avec le FC Nantes au 31 août, prétextant vouloir un transfert définitif ou un prêt raisonnable à Al Wahda. On comprend la nuance, tant les Emirats sont habitués à grassement rétribuer les « vedettes » des championnats européens.
Il est vrai qu'après la déclaration de Rudi Roussillon : « nous pouvons envisager de résilier certains contrats à l'amiable si aucune solution n'est trouvée pour certains joueurs du groupe de Michel Der Zakarian », on aurait mal compris que le club ne trouve pas de solution pour l'ex-Strasbourgeois dont le dossier ne semblait pas le plus épineux.
On se souvient par ailleurs que, la saison dernière, Mamadou Bagayoko avait été prêté à l'OGC Nice plus rapidement que désiré par Serge Le Dizet, qui, à l'époque, attendait encore une solution de rechange à l'éventuel départ de son meilleur buteur (7 buts), tandis que l'arrivée tant désirée de Dennis Oliech avait du plomb dans l'aile. Il du en définitive se résigner à une solution quasi imposée : le départ de Bagayoko et son remplacement quelques semaines plus tard par Habib Bamogo, grâce à une solution de prêt trouvée avec l'OM par l'intermédiaire de Jean-Luc Gripond.
A l'époque, la presse parla d'un prêt payant de 2 millions, une somme sensée être déjà provisionnée par le club. Difficile de s'y retrouver, d'autant que Nice n'a pas levé l'option d'achat et a préféré enrôler le Lillois Moussilou. La saison dernière, Mamadou Bagayoko a disputé 30 matchs pour 7 nouvelles réalisations.
Sauf nouvelle solution en cours de saison ou levée prématurée de l'option d'achat, le « problème » Bagayoko reviendra à l'ordre du à la prochaine intersaison, puisque son contrat avec le FC Nantes court jusqu'au mois de juin 2009. (son interview sur le site officiel à son arrivée).