Georges Eo est resté très mesuré lors de ses premiers discours. D’une part car il connaît le groupe, ses difficultés, son vécu récent. Par égard pour son prédécesseur aussi. D'autre part, recevoir Marseille puis aller à Auxerre n’engage pas forcément à l’optimisme. Car Nantes est tombé bien bas et le nouveau coach sait pertinemment que c’est l’état d’esprit de ce groupe qu’il convient de changer. C’est ce qu’on jugera en premier lieu ce soir. L’envie de se battre ensemble, l’envie de remonter la pente. Avoir les yeux rivés sur cette dernière place, sur le résultat, ne servirait à rien. Il faut amorcer la remontée davantage dans les têtes que par les points. Le reste suivra. L’effectif vaut certainement mieux que son classement actuel. Il faut donc trouver une équipe, une osmose, des sourires, de la prise d’initiative, de la joie. Autant d’éléments pour lesquels Georges Eo a un certain savoir faire. Ça ne sera peut-être pas suffisant ce soir. Mais il y a des signes qui ne tromperont pas.