Après Lorient, Nantes a donc perdu une nouvelle fois chez un promu, alors qu’il espérait y doubler son maigre capital points. Pire, on ne voit pas d’amélioration dans le contenu de son jeu. Pas de magicien, pas de bonne fée pour se pencher sur le berceau nantais. La scoumoune, la maladresse, les bourdes perdurent. Serge Le Dizet a eu beau tenter de s’appuyer sur l’équipe qui avait réagit face à Lille, nous avons assisté à nouveau à une première période sans saveur. Les Canaris ne se sont encore une fois procurés que très peu d’occasions. A trop tergiverser entre des philosophies de jeu quasiment opposées, Nantes ne construit plus rien et plonge inexorablement. Certes rien n’aura été épargné à Serge Le Dizet depuis quelques mois, à l’image de l’incroyable « boulette » du malheureux Tony Heurtebis. Le sort de l’entraîneur nantais semble « joué d’avance ». Croire en deux victoires face à Toulouse et Marseille relève de l’utopie, mais c’est aussi croire que le football peut parfois réserver d’incroyables surprises. Il ne reste plus que ça. (F.P.)

FC Nantes : Stojkovic - Cubilier, Savinaud, Guillon (cap), Signorino - Dimitrijevic, Faé, Da Rocha (Diallo, 77'), Payet - Rossi (Keserü, 50'), Oliech (Wilhelmsson, 50'). Entr. : S. Le Dizet.