Jean-Luc Gripond tient les mêmes propos dans les colonnes de Presse-Océan ce matin, lors d'une réapparition surprenante (photo à l'appui) après plusieurs mois de silence et de travail de l'ombre, sans que jamais le journal ne parle de la situation particulière du Président qui a failli faire descendre le club en L2. A l'occasion d'une interview, il se veut plus précis dans son démenti des chiffres avancés par le quotidien Le Parisien : "il y a du vrai et du faux", indique-t-il. Ainsi, il dévoile que les 9,4 millions qui n'apparaissent plus dans les comptes du club ont été "remontés" au sein du groupe Dassault dès le 1er janvier 2005 : "une pratique courante au sein du groupe en matière de gestion de ses filiales". Une information qui laisse perplexe, notamment quand il avoue que cet argent appartient malgré tout au club et que Dassault fait "redescendre" les sommes nécéssaires au paiement des charges et salaires. Le groupe Dassault estime en effet qu'une filiale ne doit pas posséder plus de 500.000 euros de trésorerie. L'ex-Président du FC Nantes et toujours Président intérimaire lors des absences de Rudi Roussillon, précise que les 16 millions de déficit sont fantaisistes, puisque le club a fait un léger bénéfice fin 2004. Il ne revient pas, par contre, sur la nouvelle relatant l'enquête menée sur les emplois fictifs au sein du club. Enfin, tous deux se posent la question de savoir à qui profite cette situation, tandis que l'information parue hier, nuit gravement à l'image du club.
Il est aussi intéressant de noter que Presse-Océan comme Ouest-France se contentent de relater la conférence de presse donnée hier, sans autres commentaires. Même si les nouvelles à sensation données hier par Le Parisien ont le mérite d'ouvrir ou réouvrir le débat sur les finances et l'avenir économique du club, il semble bel et bien que ces informations sont à analyser avec beaucoup de précaution...
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