Dans l'article auquel nous faisons référence et titré : "La mise au point de Serge Le Dizet" par Pierre-Yves Ansquer (Ouest-France); Serge Le Dizet a donc décidé de s'expliquer sans être sollicité sur la question, lors du décrassage de dimanche matin. La manière est d'ailleurs assez offensive et elle laisse la place aux interprétations : "Je me suis demandé comment Portillo était sorti du chapeau" ou "les gens qui m'insultent se sont-ils simplement demandé pourquoi il s'agissait d'un prêt sans option d'achat et non pas un transfert, pourquoi il n'a quasiment pas jouer depuis deux saisons." et encore, non sans une pointe d'ironie que ses détracteurs apprécieront : "Ok Portillo a joué au Real mais Julio Iglesias aussi. Alors fallait-il le faire venir ?". Serge Le Dizet est forcément agacé et donne des pistes de recherches qui vont bien au delà d'une réaction épidermique au premier degré.
Tout laisse à penser que le torchon brûle entre lui et sa direction bicephale qui ne veut pas dire son nom, alors que Gripond est désormais, dans les faits, le numéro deux, voire un bis, du club. Un Président doit savoir protéger son coach, ça n'a pas été le cas. Alors Le Dizet assumera un choix forcément courageux : "Après tout, peut-être que Portillo va marquer but sur but avec Bruges. J'assume !". Il rappelle aussi que ses choix précédents ne sont pas si mauvais : "Pour le moment je ne me suis pas planté. Signorino, Heurtebis, M'Hadhbi et Pierre, sur l'impression d'un match, on a fait pire à Nantes non ?". Effectivement et ça n'est pas si vieux. Au moins il ne pourra pas se reprocher, d'avoir recruter un Florin Bratu sans l'avoir vu jouer ou d'avoir eu des yeux de chimène pour un Alexander Viveros...