Entre le joueur, par l'intermédiaire de sa famille, qui déclarait hier être "ravi" de s'être engagé avec le FC Nantes et Serge Le Dizet qui faisait part de son pessimisme pour une transaction proche, il y avait de quoi en perdre son latin. Mais le coach nantais n'avait pas affirmé qu'il tirait un trait sur son "premier choix". Ainsi il déclarait hier : "On sait que c'est possible d'avoir Oliech, mais c'est une question de temps.
De toute façon on en reparlera, c'est compliqué, on aura une réponse bientôt."
On comprend évidemment l'amertume de Serge Le Dizet. Il semble bien que le transfert sera validé prochainement. Seulement le coach nantais voit forcément d'un mauvais oeil que l'attaquant tant désiré arrive si tardivement, c'est-à-dire peut-être lorsque la saison aura déjà débuté.
Il est évident que de plus en plus, les clubs ne souhaitent pas se découvrir avant d'avoir trouvé un remplaçant aux joueurs qui les quittent. Ainsi, l'OL a recruté Pedretti et a essayé d'enrôler Toulalan, pour compenser le départ de Mickaël Essien. Jean-Michel Aulas essaye d'ailleurs de prendre une saison d'avance. Ce qui est, quand on peut se le permettre et en faisant fi des dommages collatéraux, la meilleure des solutions. Ainsi Monsoreau est arrivé cette année pour compenser le départ programmé d'un de ses deux défenseurs centraux brésilien. De son coté le FC Nantes a laissé un peu traîner les pieds avant de se séparer de Mamadou Bagayoko. Or Serge Le Dizet regrette ce départ. Il n'est pas de son fait. Il ne voulait pas non plus garder coûte que coûte le meilleur buteur nantais de la saison passée, mais il aurait préféré que ce départ soit garanti par l'arrivée de Oliech. Dans ces conditions, il parait logique que le marché des transferts connaîtra un nouvel essor avant le début du championnat voire même peu de temps avant la clôture du marché.