Première déclaration : « J'ai toujours dit qu'Essien et Diarra resteraient. Il y a eu plein de rumeurs frustrantes pour un président de club cherchant à conserver ses joueurs et à faire l'inverse de ce qu'ont fait d'autres dans le passé. Je confirme qu'ils vont rester, Juninho également. Il n'y a pas de risques de ce côté-là».
On en profitera pour remarquer qu'Aulas estime frustrante pour un grand président comme lui les rumeurs concernant des joueurs qu'il souhaite conserver. Mais comment qualifie-t-il celles qu'il a lancées à propos de Chamakh et de Toulalan ? A Bordeaux, on lui a clairement signifié, nous semble-t-il, de remballer ses millions.
Deuxième déclaration : « Il nous fallait engager TROIS JOUEURS DE HAUT NIVEAU si Govou restait, quatre s'il partait et pour l'instant Govou, qui bénéficie d'un bon de sortie, est toujours au club. Nous avons un groupe fort d'une vingtaine d'internationaux A. L'essentiel est fait. Nous avons probablement l'équipe la plus forte que Lyon ait jamais eue sur le papier. »
Lyon ayant recruté TROIS JOUEURS DE HAUT NIVEAU, Monsoreau, Pedretti et Carew, on peut en déduire que Toulalan ne l'intéresse plus. D'autant que son profil ne correspond pas précisément à celui de Govou, le seul joueur de l'OL qui, à entendre son président, reste susceptible de s'en aller. La conclusion est donc simple à tirer : sauf si Aulas est un fieffé menteur, le milieu de terrain nantais n'ira pas à Lyon. Si Mickaël Manuello, l'agent de Toulalan, en doute, on attirera son attention sur le passage : « l'essentiel est fait ». Sous-entendu : son poulain ne s'inclut pas dans l'essentiel, aux yeux du président lyonnais.
Pour terminer, on se permettra un souhait : pourvu que les prochains jours ne nous démontrent pas qu'Aulas n'a pas de parole.