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Qualification laborieuse à Clermont-Ferrand
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FC Cournon / FC Nantes (0 - 3)
- 32ème de finale (samedi 8 janvier 2005 à 20h00) |
Claudiu Keserü marque son premier but en pro. |
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Bien sûr, si vous vous contentez du résultat sec : Nantes a battu Cournon 3-0, la tentation est grande de conclure illico presto que les Canaris se sont qualifiés sans problème pour les 16è de finale de la Coupe de France et qu’ils n’ont pas éprouvé de difficultés majeures pour faire respecter la hiérarchie qui parlait largement en leur faveur : cinq divisions d’écart. Il nous faut malheureusement vous détromper. Nantes a peiné à Clermont-Ferrand et il lui a fallu attendre les tous derniers instants de la partie pour prendre le large et se libérer des craintes qui hantèrent longtemps plus ou moins les esprits. |
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/cf32apCourNant.php)
[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
La délivrance dans les arrêts de jeu.
Le deuxième but, celui de la délivrance définitive, n’est
arrivé qu’à la 91è minute, alors que les Auvergnats
avaient perdu leur gardien titulaire, Bardet, blessé dans un choc avec
Diallo et remplacé par Quinsat. Cet incident avait amené l’arbitre
à décréter des arrêts de jeu assez extravagants,
10 minutes, et c’est à la 98è que Keseru frappa pour la
troisième fois, transformant en nette victoire un succès qui
n’a été que laborieux. Ainsi s’acheva de la meilleure
des manières la première rencontre de l’ère Serge
Le Dizet et s’il est judicieux que ce nouveau chapitre de l’histoire
du FCNA ait commencé par une victoire et non un camouflet, il reste
que Nantes ne s’est pas débarrassé, d’un coup de
baguette magique, des démons qui le paralysent depuis plus de deux
mois et qu’il convient donc d’attendre avant de crier à
la guérison. Et de bien prendre conscience, aussi, que la pente risque
d’être longue et difficile à remonter.
La réussite nantaise en début de rencontre.
Le scénario aurait sans doute été encore plus laborieux,
peut-être même se serait-il écrit fort différemment,
si Cournon avait exploité sa première occasion de but et si
les Canaris n’avaient pas fait mouche lors de leur première véritable
offensive. C’est ce qui s’appelle la réussite. Ces deux
épisodes qui auraient pu changer la face de la rencontre se tramèrent
en 120 secondes. Le premier survint à la 5è minute : sur un
corner botté de la droite par Mallet, Mickaël Landreau rata le
ballon et c’est une chance qu’aucun cournonnais n’ait flairé
le bon coup. Deux minutes plus tard, Nantes développa une offensive
séduisante, avec pour instigateur un Savinaud déterminé.
Nicolas arracha la balle à un adversaire, prit relais sur Da Rocha
et s’enfuit vers l’aile droite d’où il délivra
un centre que Mamadou Bagayoko, du bout du pied, transforma adroitement et
subtilement en but.
Les Canaris empruntés.
Nantes, pensait-on, venait alors d’accomplir le plus délicat
et s’était ouvert le chemin d’un tranquille parcours de
santé ou plutôt de remise en forme. Or, ce ne fut guère
le cas. Les Canaris se créèrent certes deux ou trois autres
occasions, notamment sur des centres de Quint qui ne trouvèrent pas
preneurs ou furent mal dosés, mais peu à peu leur jeu s’effilocha.
Cournon n’était pas vraiment dangereux, sauf quand il attaquait
du côté d'un Viveros pas à son aise. Cependant, Nantes,
c’est clair, était loin, et même très loin, de se
montrer serein. Et quand Diallo rata un ballon de break en même temps
qu’un face à face avec le gardien Gardet qui lui plongea dans
les pieds, on se surprit à penser que la partie présentait de
grands risques de tourner au vinaigre si d’aventure les Auvergnats parvenaient
à se remettre à flots.
Mickaël Landreau sifflé mais décisif.
Ce sentiment de crainte ne se dissipa pas au cours du second acte. Bien au
contraire. D’abord diffus il devint même de plus en plus oppressant
au fur et à mesure qu’on entendait les spectateurs murmurer «
mais c’est laquelle l’équipe de L1 ? ». Et on se
surprit à pousser un ouf de soulagement quand Mickaël Landreau
s’envola pour repousser en corner un bolide de 20 mètres de Rochette.
Les chronos indiquaient alors 65 minutes de jeu et Nantes venait de connaître
sa plus chaude alerte. Ce fut aussi la dernière. Les Canaris en effet
resserrèrent leurs lignes, peut-être parce qu’ils sentaient
que le péril était bien présent dans leur demeure, tandis
que les Auvergnats commençaient à manifester des signes d’essoufflement.
Leur entraîneur, Patrick Volkaert, lança sur la pelouse Lucarelli,
le joker qui s’était avéré décisif lors
du tour précédent face à Pau, ce fut en vain. La qualification
prenait de plus en plus tournure, un choc entre Diallo et Bardet, à
la 78è minute, sur un centre de Quint, précipita les événements.
Le Nantais quitta le terrain et fut remplacé par Keseru. Le gardien
auvergnat essaya d’y rester avant de se résoudre à regagner
le vestiaire à son tour, à la 85è minute. Keseru participa
activement à l’action qui déboucha sur le but de Jérémy
Toulalan à l’entame des arrêts de jeu, après un
bon un-deux coté gauche avec Olivier Quint. Il signa, lui-même,
le troisième, en partant à l'extrême limite du hors-jeu
sur un bon service en profondeur de Mauro Cetto. Il en profita pour éliminer
son vis-à-vis avant de placer une puissante frappe du gauche dans la
lucarne.
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Prochaine Journée |
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Bastia | 0 - 0 | Nantes | Caen | 0 - 0 | Paris SG | Metz | 1 - 0 | Ajaccio | St-Etienne | 0 - 0 | Lens | Lille | 1 - 2 | Marseille | Nice | 3 - 3 | Bordeaux | Sochaux | 0 - 2 | Lyon | Istres | 0 - 1 | Monaco | Toulouse | 2 - 0 | Strasbourg | Rennes | 1 - 0 | Auxerre |
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