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Logique, mérité mais peu brillant.
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Olympique Saumur/ FC Nantes (0 - 2)
- 16ème de finale (samedi 12 février 2005 à 20h00) |
Mamadou Diallo à l'honneur |
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Le FC Nantes est en 8è de finale de la Coupe de France. Il a obtenu sa qualification de façon à la fois logique, méritée et peu brillante, même si sa domination fut écrasante. Mais tous les vieux pros vous le diront, à commencer par Guy Roux dont l’équipe est allée s’imposer sur le même score de 2-0 à Vannes : gagner ce genre de match est rarement facile. Le stade d’Angers où on a joué à guichets fermés (17.000 spectateurs) aurait pu devenir un piège. Les Canaris ont su accomplir le nécessaire pour s’éviter toute frayeur face à une équipe qui a vendu chèrement sa peau. On eut bien sûr aimé qu’ils soient plus efficaces et qu’ils marquent au moins deux buts de plus. Ils en eurent les occasions. Reste qu’ils demeurent dans une spirale positive et qu’ils ont beaucoup mieux maîtrisé leur affaire qu’il y a un mois, face à Cournon, une autre équipe de DH. « C’est la preuve de nos progrès » dit Le Dizet. |
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/cf16apSaumNant.php)
[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Deux belles miettes : les buts de Diallo
Nantes s’est qualifié. C’est bien. Mais c’est
tout.
L’histoire ne retiendra que des miettes, essentiellement les deux buts
de Mamadou Diallo, d’un repas qui avait rempli le stade Jean-Bouin d’Angers
à ras bords mais qui ne tourna jamais au festin. Saumur est situé
à quelques encablures de Chinon, le pays de Rabelais, ce n’est
pourtant pas un banquet aux multiples plats qui a été offert
par les maîtres d’hôtel canaris. Beaucoup diront même
qu’ils se sont contentés du service minimum, surtout si on établit
un rapport entre leur écrasante domination territoriale et le faible
nombre de ballons qui ont atterri au fond des filets de David Granger.
Bien géré
Les Nantais ont fait la différence, assez rapidement, assez chanceusement
même, et ils se sont évertués ensuite à vivre sur
leur avance. Il faut en convenir et savoir sans doute s’en contenter,
en gardant à l’esprit que ce genre de match est rarement joué
à l’avance et que les pros, quand ils s’aventurent à
y faire les beaux, s’expose parfois à de cruels retours de bâtons.
« Gérer, gérer… C’est un mot que je n’aime
pas du tout, lance Serge Le Dizet. Et je le leur avais dit : « on ne
gère pas, on n’a pas cette idée-là en tête.»
Mais lorsqu’on est sur le terrain, qu’on mène, qu’on
maîtrise, c’est quasi-inconscient. Alors, oui, c’est vrai
: gérer, c’est ce qu’on a fait en seconde période
».
De toutes ces données, l’évidente supériorité
technique des Nantais, leur rapide prise d’avantage et, aussi, leur
incapacité à réaliser l’irrémédiable
KO, il résulta un match à la fois clair et bizarre. Limpide
car le scénario, au fond, fut exactement celui qui était prévu.
Singulier quand même parce que les Canaris durent attendre la fin de
partie pour se sentir tout à fait à l’abri d’un
possible coup de Trafalgar.
Saumur aurait pu égaliser à 1-1.
Que serait-il arrivé par exemple si le tir de Chevalier avait fait
mouche à la 28è minute et ramené les Saumurois à
flots ? C’est l’un des poteaux de la cage de Landreau qui le renvoya.
Que serait-il également advenu si Pascal Delhommeau n’avait pas
contré juste à point, au début de la seconde période,
un shoot de Das Merces ? On ne le saura évidemment jamais, cela vaut
peut-être mieux, et on préfère penser que les Nantais
auraient alors trouvé les moyens et les ressources d’emballer
véritablement la rencontre et de reprendre leurs distances. La façon
dont ils pesaient sur les événements permet tout de même
de penser que cette hypothèse est la bonne.
Ouverture du score en contre
Ils n’ont pas eu en tout cas à se poser des questions vraiment
inquiétantes samedi soir. Leur premier but arriva à la 21è
minute, à la suite d’un corner en faveur de… Saumur. Savinaud
repoussa de la tête un tir de Chevalier et permit à Da Rocha
de lancer Quint en contre-attaque. « Patrice Sauvaget, notre entraîneur,
nous avait pourtant demandé de nous méfier sur ce genre de situations,
de ne surtout pas perdre le ballon quand on était découvert
» regrette Stéphane Bertrand. Quint, au terme d’une longue
chevauchée, décala Mamadou Diallo sur sa droite et le Malien
n’eut plus qu’à terminer le travail, d’un tir à
ras de terre qui trompa Granger.
C’était un superbe but de contre !
« Certes, mais un but idiot », prétend Sauvaget dont l’angle
du vue diffère évidemment de celui des Nantais. Ses joueurs
en tout cas, comme s’ils voulaient se racheter pour l’avoir contrarié,
tissèrent durant les minutes suivantes leurs meilleures actions de
la soirée. Et en une minute, ils furent tout près d’égaliser.
Un mouvement à trois, qui perfora la défense canari comme un
couteau chauffé à blanc, aboutit d’abord à Koné
qui se retrouva seul devant Landreau. Le gardien nantais gagna brillamment
ce face à face. Soixante secondes plus tard, sur un corner, Chevalier
tenta sa chance une première fois. Tir contré ! Le ballon lui
revint et il shoota de nouveau. Cette fois. Landreau entendit le projectile
rebondir sur son poteau gauche !
Quint passe, Diallo marque, deuxième
Les Jaunes avaient eu chaud, ils attendirent pourtant un bon quart d’heure
avant de se trouver en mesure de réaliser le break. On atteignait alors
la fin de la première période et on vit d’abord un shoot
de Savinaud passer à côté de la cible puis Granger repousser
du pied une frappe de Diallo. A la 43è minute enfin, lancé en
profondeur par Keseru, Quint parvint à éliminer deux défenseurs,
contre favorable à l’appui, et à glisser un amour de passe
à Diallo. Ce dernier, cible ouverte devant lui, fit mouche une seconde
fois, avec autant de sang froid que de précision.
Un but en contre, un autre un peu cafouilleux : Nantes n’était
pas malheureux. Son avantage n’en était pas moins aussi logique
que justifié. Une seule autre frayeur le guettait encore, elle survint
à la 59è minute. Servi par Chevalier, Das Merces hérita
d’une situation qui pouvait lui permettre de mettre le feu dans un stade
majoritairement acquis à la cause saumuroise. Pascal Delhommeau se
précipita pour jouer les pompiers et éteindre l’incendie.
La suite s’écrivit essentiellement à l’encre jaune,
celle de Nantes. Serge Le Dizet fit entrer successivement Pujol, Dimitrijevic
et Glombard, il n’y eut toutefois pas d’autres buts. Soit par
maladresse, soit aussi parce que David Granger multiplia les parades de classe.
B.V.
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Prochaine Journée |
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