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nouvelles en provenance de La Jonelière, au travers
de flash éclair pouvant apparaître à n'importe
quelle heure de la journée !
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[L1]
- Faillite nantaise à Bollaert : Lens / Nantes (2 - 0) |
le 19/02/05 |
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On n’avait
pas encore vu le FC Nantes à un niveau aussi
faible depuis la reprise en main de Serge Le Dizet.
On a du mal à s’expliquer cette faillite
collective, illustrée par la première
mi-temps indigente de Savinaud. Le coach nantais décida
de modifier ses plans à la mi-temps en troquant
un 4-5-1 trop frileux pour une formule à deux
attaquants. Quint et Savinaud, les deux fantômes
de la première période, en firent les
frais avec les entrées de Loïc Guillon et
la première titularisation de Fouad Bouguerra.
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A vrai dire, à la mi-temps, ce n’est pas
seulement deux joueurs qu’il fallait changer mais
quatre ou cinq… en particulier Emerse Faé
totalement perdu et dépassé au milieu
de terrain. Les Lensois, pourtant diminués par
les défections de Jérôme Leroy et
Utaka, avaient retrouvé leurs vertus à
défaut de leur talent. Ils ont totalement «
mangé » des Nantais qui auront seulement
réussi à s’éviter une trop
grande pression d’entrée de jeu. Il aurait
fallu que les Canaris rééditent leur match
de Monaco, dans l’engagement, pour gêner
le défi athlétique des Artésiens.
La formule a un seul attaquant n’était
sans doute pas la bonne non plus, surtout face à
une formation à priori diminuée. Cette
organisation n’a rien donné de bon depuis
la reprise si ce n’est un petit match nul à
Bastia. Mais plus que la première erreur tactique
de Serge Le Dizet c’est bien la faillite collective
qui est à mettre en avant. Un seul joueur échappe
à la critique, c’est évidemment
Jeremy Toulalan, lequel doit se demander parfois s’il
n’est pas vain d’imaginer défendre
longtemps les couleurs du club de son cœur.
Après une entâme honnête et relativement
fidèle à ce que Nantes à montré
à l’extérieur depuis la trêve,
le but sur coup-franc de Cousin, a totalement libéré
les Sangs et Or, tandis que les « Noirs »
étaient sans réaction. Le scénario
changeait à la mi-temps, avec des Canaris un
peu plus concernés collectivement, mais le changement
tactique donnait lieu à des errements défensifs
qui auraient pu valoir aux Lensois d’aggraver
le score plus tôt. Un coup franc de Yapi sur l’arrête
puis une tête sans maîtrise de Bouguerra
auraient pu relancer les Ligériens. Mais c’est
sur une péripétie de match que Carrière
scelle la victoire des Lensois, après que Viveros
soit bêtement rester sur le terrain, alors qu’il
ne pouvait manifestement plus jouer. « Alexander
nous avait dit qu’il pouvait continuer »
avouera Serge Le Dizet. Sur le contre qui amène
le but, Viveros s’arrête, car il ne peut
plus avancer, les Nantais n’ont pas pris la mesure
de cette faille sur le corner précédent
en leur faveur. Sur le contre qui suit, en 4 passes,
Carrière marque son premier but à Bollaert
et enterre les espoirs nantais qui existaient manifestement
plus dans les têtes que dans les jambes, hier
soir.
(F.P.)
A Lens (Stade Felix-Bollaert): Lens bat Nantes
2 à 0 (1-0)
Terrain: bon
Temps: froid
Eclairage: bon
Spectateurs: 31.798
Arbitre: G. Veissière
Buts : D. Cousin (24’), Carrière
(75’)
Lens : Itandje - Jabi, Hilton, N.
Gillet, Assou-Ekotto - A. Diarra (cap), S. Keita,
Carrière, Thomert (Barul, 80’) - Jussiê
(L. Malouda, 70’), D. Cousin (Diane, 89’)
Nantes : Landreau (cap) - Savinaud
(Guillon, 46’), Cetto, Delhommeau, Viveros (Bocundji,
76’) - Da Rocha, Fae, Toulalan, Quint (Bouguerra,
46’) - Yapi - Diallo
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[L1]
- Lens / Nantes : Bouguerra première ! |
le 18/02/05 |
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La grande
inconnue avant ce déplacement à Lens concernait
la participation de Mickaël Landreau.
Le résultat de l'échographie pratiquée
vendredi a montré que les quelques jours de repos
ont été bénéfiques au capitaine
nantais. Serge Le Dizet pourra surtout compter sur le
retour de l'essentiel Jeremy Toulalan
au milieu de terrain. Enfin la défection de Grégory
Pujol, absent pour une semaine, profitera à
Fouad Bouguerra qui apparaît
pour la première fois au sein du groupe professionnel. |
Le buteur de la CFA cottoiera Bocundji (c'est désormais
le nom footballistique de Ca), malheureux avec la
Gambardella le week-end dernier (défaite au
penalty contre le FCO Bourges)
Comme souvent à l'extérieur, l'entraîneur
nantais optera vraisemblablement pour une organisation
en 4-5-1 avec Mamadou Diallo, auteur
d'un doublé en Coupe de France, seul en pointe.
Le maintien du 4-4-2 signifierait le retour sur le
banc de Gilles Yapi ou Olivier
Quint. L'ex-Sedannais, deux fois passeurs
décisifs à Angers, devrait toutefois
être préféré au jeune Ivoirien.
Les Nantais se satisferont certainement d'un match
nul. Les Lensois restent sur une élimination
en Coupe de France face à Lille, malgré
un bon match. Les Lillois ayant bénéficié
d'un penalty généreux de l'inénarable
Monsieur Garibian. Le redressement des Jaunes et Rouges
risquent toutefois de pâtir des importantes
absences de Leroy et Utaka. Ajouter à cela
un stade Bollaert qui réussit bien aux Canaris,
nous ne sommes pas loin de penser que les Jaunes qui
joueront sans doute en noir, peuvent espérer
ramener 3 points de leur déplacement dans le
nord.
La rencontre aura lieu samedi à 20 heures et
sera arbitrée par M. Veissière. Un hommage
sera rendu au chanteur Pierre Bachelet, avant le coup
d'envoi.
Le groupe nantais :
Landreau, Thébaux - Savinaud, Cetto, Delhommeau,
Guillon, Viveros - Faé, Bocundji, Toulalan,
Da Rocha, Quint, Yapi - Diallo, Keserü, Bouguerra.
L'Equipe possible :
Landreau - Savinaud, Cetto,
Delhommeau, Viveros - Faé, Toulalan, Da Rocha,
Quint - Yapi - Diallo.
Entrants : Toulalan, Bocundji, Bouguerra
Sortants : Pujol, Dimitrijevic, Glombard
Blessés : Drouin (genou) (cuisse)
Pujol (cuisse), Paillères (cheville), Glombard
(orteils) Laban, Baldé
Reprise : Bagayoko, Bratu, Norbert
CFA : Radic, Leray, Stinat, Caceres,
Rippert, Hadjadj, Dimitrijevic, Rubil, Capoue.
Le groupe Lensois :
Itandje, Chabbert - Cubilier, Gillet, Hilton, Jabi,
Assou-Ekotto, Barul - Diarra, Keita, Carrière,
Diane, Malouda - Cousin, Jussiê, Thomert.
Principaux absents :
J. Leroy, Utaka, Bak, Bakari, Lachor, Coulibaly.
L'Equipe possible :
Itandje - Cubiller, Hilton, Gillet, Assou-Ekotto -
Diarra, Keita, Carriere, Diane - Cousin, Jussié.
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[L1]
- Landreau toujours l'inquiétude |
le 17/02/05 |
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Mickaël
Landreau a trottiné à l’entraînement
de jeudi. Mais il demeure très incertain pour
le voyage à Lens et il va passer une nouvelle
échographie à sa cuisse gauche vendredi
matin.En cas de forfait, Serge Le Dizet a déjà
fait son choix entre Alexis Thébaux et Perica
Radic. Il l’a dit, il a toutefois refusé
de le révéler. Grégory Pujol, lui,
est forfait : également touché à
une cuisse, il est arrêté pour une semaine.
Nouvelles rassurantes en revanche du côté
de Mauro Cetto, Nicolas Savinaud et Jérémy
Toulalan.
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Ils sont tous opérationnels. Florin Bratu, aussi,
mais son retour dans le groupe n’est apparemment
pas assuré.
Leroy et Utaka absents !
Côté lensois, Jérôme Leroy
est forfait : il souffre d’une hanche. Autre absent
de marque : John Utaka qui se plaint d’une cuisse.
Le Brésilien Jussié est par contre annoncé
titulaire, il devrait faire tandem à la pointe
de l’attaque avec Daniel Cousin.
(B.V.)
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[Business]
- Des conclusions fantaisistes. |
le 17/02/05 |
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Un cabinet
d’audit célèbre, Deloitte and Touche,
a trouvé un moyen pas très original pour
faire parler de lui et gagner de l’argent. Il
effectue des études sur les clubs de football.
Cela ne l’engage guère mais ça rapporte
gros puisqu’il trouve des organismes pour les
lui payer et des journaux très sérieux
pour les publier sans sourciller, et donc lui faire
de la bonne publicité. Deloitte & Touche
officie essentiellement en Angleterre et il fait donc
la part belle à ses clients privilégiés,
lesquels sont anglais.
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Il faut bien leur faire plaisir. Quand on lui demande
de déterminer, après de longs et coûteux
calculs évidemment, quels sont les clubs les
plus riches, ceux d’outre-Manche se taillent donc
la part du lion. Ils sont trois parmi les six premiers,
huit dans le top 20, et c’est l’inévitable
Manchester United qui est « élu »
club le plus riche. Il a généré
des recettes de 248 millions d’euros en 2003-2004,
estime Deloitte & Touche.
En fait, le cabinet confond aisément et sans
doute sciemment (sinon, ce serait de l’incompétence)
gros budgets, recettes et bénéfices réels.
Qui est le plus riche par exemple: un paysan beauceron
qui met tranquillement ses récoltes à
l’abri, engrangeant de copieux bénéfices
chaque fin d’été sans le crier sur
les toits ou l’homme d’affaires qui brasse
beaucoup d’argent, en gagne parfois mais en perd
aussi souvent ? Et qui de toutes façons à
la fin de la foire se retrouve presque à coup
sûr les poches trouées.
Difficile de répondre. En tout cas quand Deloitte
& Touche nous annonce, sans rire, que le club le
plus riche de France, qu’il situe au 18è
rang de son classement, est Marseille il fait s’esclaffer
tout le monde. D’accord, ça va faire plaisir
à Robert Louis-Dreyfus. Mais que serait l’OM
sans les milliards de ce dernier. L’OM est en
réalité criblé de dettes et quand
il réussit à équilibrer son budget,
disons une année sur 10, ses dirigeants crient
au miracle et demanderaient presque à ce qu’on
leur érige une statue. Même que Christophe
Bouchet n’a pas encore compris pourquoi, alors
qu’il avait limité les pertes en 2003-2004
(et non généré des bénéfices),
on n’a pas donné son nom au stade Vélodrome
?
Le club le plus riche de France est sans doute l’AJ
Auxerre, mais ne comptez surtout pas sur Guy Roux pour
l’annoncer. Le malin sachem bourguignon prétend
au contraire que l’AJA tire le diable par la queue,
pour un peu il tendrait la main pour qu’on lui
glisse quelques pièces. Ce qui lui permettrait
d’arrondir la formidable cagnotte dont dispose
son club. La Lazio de Rome et encore plus sa voisine,
la Roma, constituent d’autres sujets de franche
rigolade. Alors qu’elles se trouvent au bord de
la faillite, Deloitte & Touche, du haut de son incapacité,
les place tout de même en 15è et 12è
positions.
Le FC Nantes, lui, ne figure pas dans le classement.
C’est le contraire qui serait étonnant.
Remarquez qu’on lui pardonnerait aisément
s’il se distinguait dans les classements purement
sportifs, ce qui n’est malheureusement pas le
cas. On suppose par exemple qu’à Porto
on se contrefiche un peu de Deloitte & Touche. Les
résultats de 2003-2004 n’ont peut-être
pas cassé les briques au niveau financier. En
revanche, sur le terrain ?
Voici, à titre indicatif et pour ne pas prendre
les effets d’annonce pour argent comptant, le
classement des clubs les plus riches du monde à
l’issue de la saison 2003-2004, d’après
les études contestables de Deloitte & Touche
:
1. Manchester United 248 millions d'euros
2. Real Madrid 226
3. Milan AC 212
4. Chelsea 208
5. Juventus Turin
6. Arsenal
7. FC Barcelone
8. Inter Milan
9. Bayern Munich
10. Liverpool
11. Newcastle
12. AS Rome
13. Celtic Glasgow
14. Tottenham
15. Lazio Rome
16. Manchester City
17. Schalke 04
18. Olympique Marseille
19. Glasgow Rangers
20. Aston Villa.
(B.V.)
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[Transferts]
- Keseru c’est fait, Dimitrijevic ça avance. |
le 16/02/05 |
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Claudio
Keseru a enfin signé son contrat pro au FC Nantes.
Il s’est engagé pour trois ans, à
partir de juillet prochain. En principe, il est donc
à la Jonelière au moins jusqu’en
2008. Il s’est déclaré très
heureux. « Nantes a toujours été
mon choix » a-t-il dit. Ce n’était
pas forcément celui de ses « conseillers
», sur le plan financier notamment. Les tractations
ont été serrées et Claudio a avoué
que leur conclusion constitue « un soulagement
».
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Pour sa part, il se soucie essentiellement de football
et il a surtout parlé des progrès qu’il
a encore à effectuer, « je vais essayer
de montrer à Serge Le Dizet que je mérite
ma place et sa confiance », a-t-il dit.
Au tour de Milos.
A présent, les dirigeants nantais vont pouvoir
se pencher sur un autre cas, celui de Milos Dimitrijevic.
Là aussi, les discussions sont en bonne voie.
Les dirigeants ont décidé d’accomplir
un effort par rapport à leurs premières
propositions (il est vrai que depuis Milos a confirmé
ses talents naissants tandis que des clubs espagnols
n’ont pas caché leur intérêt
pour le jeune nantais) et un accord paraît proche,
même si les deux parties vont devoir accomplir
encore quelques concessions réciproques pour
y arriver.
(B.V.)
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[Europe]
- La Real Sociedad en péril. |
le 16/02/05 |
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Il y
a deux ans la Real Sociedad était, contre toute
attente, au sommet du championnat d’Espagne. Elle
avait un entraîneur de génie, elle jouait
bien, elle gagnait souvent et son stade d’Anoeta
se révélait souvent trop petit. Pour le
dernier match du championnat, face à l’Atletico
Madrid, les 35.000 places avaient été
vendues un mois à l’avance et la foule
s’était rendue en rangs serrés du
centre de la vieille ville jusqu’au stade. Le
cortège, joyeux et coloré, avait duré
plusieurs heures.
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La Real Sociedad avait terminé 2è du championnat,
devancée par le seul Real Madrid. Saint-Sébastien
avait pourtant fait la fête, heureuse d’avoir
trouvée une équipe qui sans grande vedette
mais grâce à la qualité de son football
faisait la nique aux milliardaires de la Liga. La saison
suivante a été moins convaincante. Les
Basques ont accédé aux 8è de finale
de la Ligue des Champions, ils ont aussi assuré
leur maintien. Cela n’a toutefois pas suffi à
leur président qui s’est pris pour le personnage
le plus important du club. Il a viré l’entraîneur,
un certain Raynald Denoueix.
Cela ne vous rappelle rien ?
Les conséquences, comme dans un autre club, celui
entraîné précédemment par
Denoueix, ont été terribles. La Real Sociedad
ne sait plus jouer. Elle se traîne en championnat
où elle pointe à la 15è place.
Et elle n’attire plus personne ! Anoeta, hier
trop étriqué, est devenu trop vaste. Le
récent match contre Valence, l’un des ténors
de la compétition a attiré 15.587 spectateurs.
C’est la plus faible affluence depuis son inauguration
en 1993. Les sponsors, eux, se détournent, ils
n’ont rien à faire d’une équipe
qui ne fait plus rêver et pourrait ternir leur
image. Résultat : les caisses sonnent un creux
pathétique. Le transfert de Mikel Arteta à
Everton a certes rapporté 1,5 millions d’euros
mais ils n’ont bouché qu’une partie
du gouffre. « Nous sommes dans une situation économique
très critique, c’est la plus grave crise
que traverse le club, » admet le président
Jose Luis Astiazaran. A qui la faute ?
(B.V.)
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[Europe]
- Le Servette c'est fini ! |
le 16/02/05 |
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Cette
fois, c’est bien fini pour le Servette de Genève
et son équipe de stars sur le retour dont Karembeu
et Ziani étaient les plus beaux fleurons (Moldovan,
lui, pouvait encore marquer). Placé en faillite
définitive par le Tribunal de Commerce de Genève
le 4 février en raison d’un déficit
estimé à 7,2 millions d’euros, le
club genevois avait annoncé qu’il allait
faire appel. . Il y a finalement renoncé. Marc
Roger qui prétendait attendre des fonds en provenance
de Syrie (ou de la Lune ?) a admis que rien n’allait
arriver.
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Les investisseurs dont il parlait n’ont jamais
été identifiés. Marc Roger certifiait
pourtant qu’ils allaient mettre un chèque
de 10 millions d’euros sur la table. On se rappelle
que lorsqu’il avait acheté le Servette,
lequel a vécu un temps dans la galaxie Canal+,
il avait assuré que Claude Makékélé
allait acheter un petit paquet d’actions. On ignore
si le joueur de Chelsea les avait effectivement payées,
s’il l’a fait il a pu s’apercevoir
une nouvelle fois, à ses dépens, de la
qualité des conseils de Roger. N’est-ce
pas ce dernier qui l’avait poussé en 1997
à quitter le FC Nantes pour Marseille où
il avait passé une saison dont il n’a pas
conservé de grands souvenirs ?
Le Servette qui jouait en D1 depuis 1899 et
était le seul club à n’en être
jamais descendu, ne reprendra donc pas le championnat
de Suisse après la trêve, il va être
relégué en 3è division. On peut
donc trouver pire repreneur que la Socpresse. Ce n’est
pas forcément rassurant pour Nantes, c’est
en tout cas radical pour le Servette.
(B.V.)
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[L1]
- Mickaël Landreau très incertain contre Lens. |
le 16/02/05 |
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Mickaël
Landreau est le seul Nantais à avoir participé
à tous les matches de championnat cette saison.
25 sur 25 ! Il devance Nicolas Savinaud d’un match
et Gilles Yapi de deux (19 titularisations, 4 entrées
en cours de rencontre). Oui, mais voilà : Micka
est incertain pour le déplacement de samedi à
Lens. Il se plaint de la cuisse gauche depuis son séjour
en équipe de France, la semaine dernière.
Il a, malgré tout, joué normalement contre
Saumur
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Mais la douleur persistant il a préféré
se soumettre à une échographie mardi matin.
Les résultats n’ont guère été
rassurants : ils ont décelé une lésion
musculaire et le staff médical qui a entamé
les soins se demande si Landreau pourra tenir sa place
à Félix-Bollaert.
Ce serait évidemment un coup dur. Ce serait également
un lourd tribut payé à l’équipe
de France pour un match qui n’avait absolument
aucune importance, sinon faire entrer de l’argent
dans les caisses de la Fédération. On
comprend pourquoi Barthez ne prend même plus la
peine de se déplacer et fournit à chaque
fois un certificat médical le dispensant de ces
rencontres ennuyeuses qui sont totalement oubliées
ou peu s’en faut une semaine après leur
déroulement. Mais il est vrai aussi que le statut
de Landreau par rapport à la sélection
n’est pas le même. Alors que Barthez a sa
place de titulaire assurée, bien au chaud, Mickaël
cherche à gagner ses galons de numéro
3 et il ne peut évidemment se permettre aucune
impasse. On rappellera aussi que c’est également
en jouant avec une sélection, celle des Espoirs,
que Stephen Drouin s’était sérieusement
blessé. Pour l’instant il continue sa phase
de rééducation en compagnie de Mamadou
Bagayoko. Mauro Cetto et Nicolas Savinaud qui souffraient
de bobos divers seront toutefois opérationnels
pour samedi soir.
Pour mémoire Fabien Barthez s’était
désolidarisé de Mickaël Landreau
lors de la crise de la trêve. Il avait décliné
la sélection pour une gastro qui ne l’avait
pas empêché de disputer une rencontre amicale
au Maroc face à Widad. Ce match fut arrêté
par l’arbitre à un quart d’heure
de la fin, a la suite d’une bagarre générale
entre les deux formations. Le gardien de l’équipe
de France a davantage le soucis du respect de la hiérarchie
que le respect du corps arbitral, puisqu’il a
été surpris crachant sur M. El Achiri
qui officiait lors de cette rencontre « amicale
»…
(B.V.)
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