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Jusque là tout va bien...

Chronique, le 22 novembre 2007
Claude Robin du temps de Lausanne
 

« Jusque là tout va bien… ». C’est l’histoire d’une chute inéluctable. C’est ce que disent ceux qui vont tomber et ceux qui, trop loin, ne voient pas la chute. Tant qu’on ne s’est pas fracassé : « Jusque là tout va bien ». Nantes est premier. Cette bonne situation, de court terme, nous l’avons assez répété, ne doit pourtant rien à Kita qui surfe actuellement sur la vague du succès. Tout guilleret, papy (c’est le nom dont il est affublé au club) Robin vient de prendre le fauteuil de Florès. Ah bon ? Les fumeux pourparlers entre Kita et Florès ont donc entériné le départ de l’ex-DG ? Mascarade encore. Les hommes de Lausanne sont désormais pleinement en place. Une nouveauté : Praud viendra bientôt officiellement compléter cette fine équipe. « Jusque là tout va bien », Florès ne se l’est pas dit longtemps. Rembobinons le fil de sa désillusion. (F.P.)

(© 2007) (http://www.fcnantais.com/articles/071121JusqueLaToutVaBien.php)


Praud y arrive enfin !
Nous sommes le 5 juin 2007. FCNantais.com révèle que Kita vient de se mettre dans la course pour le rachat du FC Nantes (lire l'article >>>). Nous n'en savons pas plus, si ce n'est que Pascal Praud en profite pour se mettre déjà dans le coup. Les deux hommes se côtoient régulièrement et se connaissent depuis que Kita s'est fait renvoyé à ses études économiques par la mairie de Nantes en 98. Il faut dire que faire intervenir un ex-opposant de Ayrault pour plaider son dossier de rachat n'est pas très intelligent… Praud, lui, rêve de jouer un rôle au FC Nantes alors que peu à peu il disparaît du paysage médiatique de TF1. Sa reconversion ce sera à Nantes. Alors il faut entretenir les contacts. Il essaiera avec Gripond, mais connaîtra davantage de succès, dans l'ombre, auprès de Roussillon. Tout en restant proche de Kita. On ne sait jamais… (Document Cornéal/Praud)

Florès avait cru saisir la bonne opportunité
Mais Praud ne joue aucun rôle majeur dans la reprise du FC Nantes. Celui qui va permettre à Kita d'enlever le morceau, se nomme Alain Florès. Evidemment Florès n'a pas d'argent et lui qui attendait patiemment son tour, sans nouvelles de Roussillon, trouve en Kita un inespéré partenaire financier.

« Comment avez-vous appris pour Kita ? »
Le soir de la parution de notre exclusivité du 5 juin, Alain Florès nous appelle ! « Comment avez-vous appris pour Kita ? ». Evidemment nous ne disons rien. Lui par contre nous fait une révélation d'importance : « Ecoutez, nous ne sommes que 5 personnes dans la confidence, vous êtes la sixième : Kita est mon partenaire financier sur le dossier de reprise ! Je compte sur votre discrétion ».

« Kita est mon partenaire. Je compte sur votre discrétion »
Pourquoi Florès nous fait cette révélation forcément embarrassante pour nous dès lors qu'il faut la tenir secrète ? Sans doute, surpris que nous ayons été mis sur la piste Kita par un contact introduit chez Dassault et Socpresse, il en déduit que nous remonterons jusqu'à lui et que nous publierons cette seconde trouvaille. Lorsque nous l'avions interviewé auparavant pour FCNantais.com et qu'il n'avait jamais souhaité révéler ses partenaires de 2005, il avait toujours insisté sur la nécessaire discrétion qui doit entourer ce genre de dossier.

« Attention où vous mettez les pieds. Il faudra qu'il s'explique sur Lausanne ! »
La révélation de Florès donne forcément du poids au dossier de reprise de Kita, qui n'était jusqu'alors qu'une rumeur pour nous. Le secret Kita sera d'ailleurs bien gardé puisqu'il faudra attendre un mois et demi pour que notre scoop prenne corps auprès de la presse. Dans la préparation de notre article de présentation nous pesons le pour et le contre. Nous sommes toutefois perplexes. Nous profiterons du coup de fil de Florès pour lui glisser : « Attention où vous mettez les pieds. Il faudra qu'il s'explique sur Lausanne ! ». Nous ne connaissions pas alors certaines casseroles de Cornéal.

Florès a bien bossé
Cela fait plus de deux ans que Florès bosse son projet de reprise. C'est un travail de fourmi, on n'y arrive pas sans la mise en place de réseaux dont les composantes sont à la fois politiques, économiques, médiatiques et sportives. Tout est prêt ou presque lorsque le dossier de candidature arrive chez Natixis, la banque d'affaires de la Socpresse. Les financiers peuvent dès lors travailler. Les avocats de Kita aussi. Certains de ces avocats loueront d'ailleurs le travail effectué par Florès . Grâce à lui les choses vont s'accélérer et la perspective d'enlever le morceau avant le début de la saison de Ligue 2 est vite acquise. D'autant que pour la partie nantaise du dossier, ses relations ne sont pas négligeables. Tandis que Kita arrive de nulle part, enfin de Lausanne quand même… un club mis en faillite, Florès fait valoir ses appuis aussi bien auprès de personnalités économiques locales, que des Ex-Canaris de Jean-René Toumelin. On n'oublie pas qu'il a déjeuné avec Suaudeau et Scherrer. Auprès de l'opinion qui digère mal la descente en Ligue 2, Florès sera donc sensé être à la fois la caution morale locale et le gestionnaire reconnu qui ne fera pas n'importe quoi. On entend et on lit : « Si Florès est avec Kita, c'est que Kita ne peut pas être mauvais ».

Dans un contexte de changement
Dans le même temps, dans notre volonté de voir se terminer enfin les années Socpresse, nous participions à l'organisation de la manifestation de l'AG de Dassault Systèmes et à la coordination d'une autre action qui se révèlera être la manifestation de la mairie de Corbeil. Ces deux évènements décisifs sont à mettre au crédit des supporters indépendants, pour certains des ex de la Brigade Loire, et de quelques membres parisiens de cette même Brigade Loire. Puis Dayan arrive avec Gravelaine. Autant de péripéties qui nous font nous éloigner de nos recherches sur le passé de Kita, alors que nous avions en main tout ce qu'il fallait pour creuser davantage. Alors aussi que nous apprenions que la Banque Natixis qui allait choisir plus tard l'heureux élu, entre Michel Moulin et Waldemar Kita, était à l'affût de tout ce que nous pouvions publier.

Florès y croyait. Kita n'y croyait pas
Si bien que nous n'en savions pas plus lorsque Florès nous appela pour nous dire que : «  Ça y est, c'était fait, Kita et lui avaient gagné ! ». Une primeur qu'il jugea peut-être bon de nous accorder en raison du secret que nous avions gardé. Nous l'avions entre temps appelé pour prendre des nouvelles de l'avancée du dossier. Florès nous avait alors fait part de son optimisme, même s'il craignait malgré tout, un peu et sur le tard, un retour de Dayan et Moulin. Il nous avait dit aussi que Kita, souvent en voyage et échaudé par son précédent échec, lui ne croyait pas parvenir à être choisi par Natixis. Nous lui avions réitéré nos craintes quant à l'échec de Lausanne. Mais Florès avait rencontré Kita et il s'était voulu rassurant. L'homme Kita était charmant. Il aurait du dire « charmeur… »

« Le retour du jeu chatoyant » signé FCNantais (*)
Quelques jours auparavant, la presse qui avait gardé le secret elle aussi, mais quelques jours seulement, annonça la surprenante nouvelle de l'association entre Kita et Florès. Kita n'était pas en France, Florès devait réagir aux révélations de la presse et confirmer officiellement l'existence de leur partenariat. Il prit donc l'initiative d'ébaucher la première déclaration officielle de Kita. Pourquoi nous appela-t-il dès lors pour l'aider dans cette entreprise ? On ne sait pas. On se prêta au jeu et FCNantais.com rédigera finalement entièrement cette dépêche. On écrira entre autre que Kita souhaite « le retour du jeu chatoyant et efficace ». Puis on lira le lendemain dans les journaux notre communiqué de presse… signé Kita bien entendu. On savait, mais ça faisait drôle et ça laissait un arrière goût bizarre. Le sentiment qu'on voulait croire à ce qui était écrit, mais les mots se heurtaient déjà à ceux de Yves Martin, président d'une association de supporters du Lausanne Sports et homme d'action intelligent.

« Le Florès là, il va pas faire long feu vous verrez »
Kita et Florès étaient désormais dans la place. De notre coté, le téléphone ne sonnait plus. Juste un message de Florès sur le répondeur quelques semaines plus tard. Il voulait nous rassurer à propos de la fin de notre article du 7 août, puisque nous écrivions : « les premières impressions ne sont pas positives » (Lire l'article >>>). Nous ne donnerons pas suite à son message. Que pouvait-il nous déclarer désormais si ce n'est une logorrhée officielle… Dans le même temps, certains en Suisse lisaient FCNantais.com. Les premiers contacts étaient pris, les premières pistes creusées. Nous commencions à cerner la personnalité du nouveau président. Nos craintes initiales étaient on ne peut plus fondées. Nous eûmes à nouveau Florès au téléphone après la parution de l'article « Kita c'est aussi ça » (Lire l'article >>>). Florès tombait des nues. Il ne savait pas, mais se gardait de tout commentaire. En Suisse, on nous avait déjà prévenu : « Le Florès là, il va pas faire long feu vous verrez ». Dans le mille Emile !

« Je ne sais pas comment le dire à mon entourage »
Lorsque tout le long de son parcours, on agit avec si peu de classe et avec autant de légèreté, telle la manière employée par Kita pour virer Florès, on laisse derrière soi des casseroles, des gens qui n'ont pas oublié Lausanne et Cornéal. Ces gens là parlent volontiers. Sans compter les journalistes suisses qui nous dressèrent le profil psychologique de Kita. Ce profil qui, soumis à Florès après la parution de l'interview de Kita par Jean-Yves Queignec dans Presse Océan, lui fera dire « j'ai lu des choses là-dessus effectivement ». Se sachant en procédure de licenciement, il se gardera de tout autre commentaire : « je suis officiellement en déplacement ». Il accuse le coup, l'annonce est difficile pour son entourage, plus de deux années de travail et un projet professionnel qui s'écroulent. Il ne veut pas commenter ce qui s'est passé. Pas abattu, plutôt fataliste. Il s'est trompé mais en aurait-il été autrement s'il avait su avant ? Non sans doute car on croit toujours pouvoir agir, composer, modifier les comportements. Il accepte juste de se confier un peu à titre personnel : sa fille en a pleuré, il ne sait pas comment l'annoncer à son père autre mordu du FC Nantes. On comprend qu'il a frôlé son rêve et qu'il retombe homme brisé mais toujours digne. Qu'on est loin des calculs et entourloupes de Gripond. Qu'on est loin de Kita et Praud.

Qu'a-t-il fait pour mérité ça ?
Qu'a-t-il donc été reproché à Florès ? Nous le sentons trop bien. Il ne fait pas parti du clan lausannois. Il n'est pas non plus un ancien de Cornéal. Il pouvait en outre faire obstacle à l'ambition de certains arrivistes pour lesquels argent, pouvoir et exposition médiatique fait office de Sainte Trinité. Pourtant certains, notamment au centre de formation, ont su apprécié son travail. Bien loin du bruit sciemment et savamment répandu que Florès ne faisait pas l'unanimité auprès du « petit personnel ». Plus haut, on lui reprochera de s'être justement occupé d'avoir organisé la relance du centre de formation quand le controversé Larièpe n'était pourtant pas encore là. Les partenaires du club le remercièrent aussi de s'occuper enfin d'eux. Encore une fois, on lui fit comprendre en interne que ça n'était pas ses ognons. Il fit en sorte que certaines dépenses énormes ne voient pas le jour, quand d'autres doivent comprimer leur budget. Là encore, il se trompait. Pour durer, il fallait dire oui à tout. Il prit le bureau de Gravelaine et de Gripond avant lui, laissant naturellement celui de Dayan, et Roussillon avant lui, à Kita. Mais le PDG le lui reprocha, pour finalement se faire aménager entièrement et à grands frais un nouveau bureau boisé plus vaste encore, tandis que Robin logeait déjà chez Dayan et Roussillon. Florès avait dès lors compris que l'issue ne pouvait être que la séparation. On le lui confirma. Il demanda un peu de temps pour l'annoncer progressivement à ses proches qui avaient enduré son obstination à croire qu'il pourrait revenir au FC Nantes. Il n'obtint aucun délai et les mauvaises langues disent même qu'il aurait reçu sa lettre de licenciement le jour de son anniversaire...

Florès devenu simple employé à l'égal des « lingères »
L'interview de Kita dans les colonnes de Presse Océan est édifiante (Lire l'interview >>>). Sa manière de traiter un homme sans lequel il ne serait pas arrivé au FC Nantes, car dans la durée il se trouvait susceptible d'être doublé par Dayan et Moulin, est indigne. Depuis son dénigrement des lingères, du centre de formation puis, plus récemment, son « il n'y a rien en 18 ans », on comprend qu'il se sent à ce point intouchable qu'il peut dire tout et n'importe quoi. Il est a des années lumières de ce qu'on attend d'un président de club, bien loin par exemple d'un Guy Scherrer, à qui Florès voue une admiration sans borne. Au passage les 18 ans d'aujourd'hui, sont les champions de France des 16 ans d'hier. Ils sont talentueux et jouent davantage au football que l'équipe de Der Zakarian. Mais vous ne verrez pas de Kita, de Praud ou de Larièpe sur le bord de la touche des jeunes équipes canaris… Ils parlent, ils font des plans, mais ils n'ont pas regardé et le mot « commerce » a été prononcé… Il est moins étonnant de les voir se rapprocher d'un Augereau. Florès et Augereau ne s'apprécient guère. Florès parti, Augereau serait prêt à revoir à la hausse un partenariat qu'il avait divisé par deux, Ligue 2 oblige. Mais si Kita croit qu'en se montrant si proche d'Augereau il pourra obtenir de la mairie quelques aménagements de La Beaujoire, on peut avancer qu'il se trompe grandement…

Claude Robin prend la place
Après cette interview, Pascal Praud crut opportun de rectifier le tir par un communiqué paru sur le site officiel du club et signé Kita. Il était écrit que rien n'était encore fait, que les deux hommes étaient en pourparlers. Oui les deux hommes devaient effectivement parler de la meilleure manière de se séparer. Mais l'issue était bien celle décrite par Kita dans son interview. Et sans que le supporter non averti sache ce qu'il advenait de l'avenir de Florès au sein du FC Nantes, la nouvelle est tombée lundi : « Claude Robin est nommé Directeur Général ». Le titre n'a que peu d'importance, il n'empêche que Robin retrouve le poste qu'il occupait à Lausanne auprès de Kita et prend bel et bien la place que Florès ne tint que quelques semaines. Robin, beaucoup moins incriminé que Kita dans la quasi disparition du Lausanne Sports, fut aussi en échec en Suisse. Mais que pouvait-il vraiment faire pour empêcher l'inéluctable ? Avoir une réelle influence auprès de Kita ? Oui sans doute. Mais voilà, il semble qu'il n'en ait aucune… (Lire l'article de l'Illustré dans lequel Robin exprime ses regrêts sur certaines décisions de Kita >>>)

Le mystérieux Robin
Il faut l'avouer, pour nous, Claude Robin est une énigme. Cet ancien canari coéquipier de Budzynski a joué un rôle certain pour que le dossier de reprise de Florès rencontre l'argent de Kita. En privé il a indiqué qu'il était opposé à l'arrivée de Larièpe avec qui il a travaillé au Lausanne Sports et que, comme un des avocats de Kita, il ne voyait pas non plus d'un très bon œil la place d'administrateur occupée par Praud. Claude Robin alors qu'il devait gérer les affaires courantes de la saison 2001-2002 à Lausanne, avait aussi clairement indiqué que certaines opportunités de relance, alors que Kita avait déjà quitté le club vaudois, avaient échoué par le fait de Kita. Alors qui est Robin ? un homme qui peut dire noir d'un coté et blanc de l'autre ? Un conseiller écouté ou juste un faire valoir qui signe les documents lors des nombreuses et longues absences de Kita ? Un homme qui fait l'autruche quand ça ne sent pas bon alentour ? Nous n'en savons rien. Une chose est certaine, il est désormais le numéro deux du club et il ne nous semble pas porter en lui le caractère d'un décisionnaire.

Après Florès quel sera le prochain sur la liste ?
Et puisque, tout comme Robin, Praud va passer d'administrateur non salarié (mais avec de belles notes de frais payées par le club), à un poste de directeur salarié, qui sera le prochain sur la liste des départs ? Sylvie Poulmarch l'actuelle directrice de la communication interne et externe qui doit déjà composer avec les initiatives de Praud ? Luc Delatour, le directeur commercial chargé de l'organisation des évènements et des relations avec les supporters, qui a vu ses prérogatives largement diminuées ces derniers mois alors qu'il est très apprécié des associations de supporters et que sans lui jamais Nantes n'aurait pu disputer son premier match face à Reims à La Beaujoire ? L'actuelle directrice administrative et financière, tandis que Michel Chéron, le directeur des années Cornéal qui doit tout à Kita attend son tour au sein de l'association FCN ? Est-ce que les Guyot et Bracigliano vont accepter longtemps ce qu'on leur impose ? Vont-il savoir surtout ne jamais dire non ? Il paraît que c'est pour gagner 10 ans que Kita travaille avec ses « amis ». Mais oui mais oui…

F.P., le 22 novembre 2007



(*) Le premier communiqué de presse de Kita :

« Je n'ai pas souhaité évoquer jusqu'à alors mon intérêt pour le FC Nantes Atlantique. Il est vrai, comme l'indique la presse aujourd'hui, que je suis candidat à la reprise du FCNA.

J'ai 53 ans, je suis marié et père de deux enfants. Le football me passionne et lorsque j'ai souhaité me rapprocher d'un club professionnel en 1998, j'avais déjà pensé à Nantes car j'ai toujours été un amoureux des canaris et du jeu prôné par ses éducateurs. Malheureusement, et je l'ai regretté, cela n'a pas pu se concrétiser à l'époque.

Parallèlement à ma carrière d'homme d'affaire français dans le secteur de l'industrie de l'optique et de l'esthétique, je suis toujours resté attaché à ce club 8 fois champion de France. C'est pourquoi je travaille depuis plusieurs semaines à un dossier de reprise avec Alain Florès qui a été le directeur général du club à une période particulièrement faste, champion de France en 1995 et demi-finaliste de la Ligue des Champions la saison suivante. Ensemble, nous souhaitons le renouveau du FC Nantes Atlantique. A cet effet nous élaborons un projet qui prendra pleinement en compte la tradition du club, à savoir le développement d'un jeu chatoyant et efficace.

Je tiens aussi à préciser que les discussions se poursuivent, rien n'est encore décidé. Et si je suis un acquéreur potentiel, c'est évidemment le vendeur qui a toujours le dernier mot. Quelque soit la décision finale, je resterais un amoureux de la maison jaune. J'espère, comme tout supporter, revoir le FCNA en Ligue 1 à l'issue de la saison qui démarre le lundi 30 avec la réception de Reims à La Beaujoire. »

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