FootNantais.com (Fan Club Nantais)    -     Site indépendant et non officiel    -     Collectif de Défense du Football à la Nantaise
 Actualité
  Accueil
  Tous les articles
  Flashs
  Revue de presse
 
 FORUM
      Inscription
      Connexion
      Zapping
 
 Pros saison 2007/2008
  L2 classement
  L2 calendrier
  Coupes nationales
 
Pronostics
 
 Formation 2007/2008
  CFA résultats
  CFA effectif
  CFA feuilles de match
  Coupe Gambardella
 Tout le FCNA
  Le Club
  Le Stade
  Supporters
  Historique
  Palmarès
  Classements
 Archives
  Saison 2006/2007
  Saison 2005/2006
  Saison 2004/2005
  Saison 2003/2004
  Saison 2002/2003
  Saison 2001/2002
  Saison 2000/2001
 Hors Jeu
  Abécédaire
  Bestiaire
  Stories
 
  Réagir à l'actualité
  Recrutement
  Liens
   
  Ajouter aux favoris
  Votre Page d'Accueil


Un long dimanche de cauchemar
FC Nantes / CS Sedan (0-1) - 30ème journée (dimanche 1er avril à 14h00)
Diallo pas chanceux  

Le FC Nantes avait placé beaucoup d’espoirs sur son match face à Sedan. Trop peut-être. Car c’est un cauchemar qu’il a vécu, devant un stade plein et quelques uns de ses plus illustres anciens. Nantes n’a pas eu de chance, il été aussi desservi par l’arbitre, il a été enfin victime d’une invraisemblable bévue de celui qui avait été présenté comme un sauveur potentiel. En somme, Nantes, qui joue depuis longtemps avec des allumettes et de moins en moins souvent au football, s’est brûlé. Pourra-t-il s’en relever ? (B.V.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0607/20070401ch30apNantSeda.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Du passé au présent
Juste avant le coup d'envoi, quelques uns des plus grands anciens du FC Nantes, même M. Suaudeau était là, avaient défilé brièvement sur la pelouse avec le nouveau trophée qui sera remis chaque fin de saison au champion de France. C'est Madame Arribas, la femme de l'entraîneur de génie qui a donné une identité à ce club qui fut longtemps différent des autres par son style de jeu et sa philosophie, qui portait la coupe au moment de la photo.

Nantes a pu ainsi contempler son glorieux et beau passé.
Ensuite, sous le vent aigre qui balayait la Beaujoire et donna parfois au ballon des trajectoires imprévues, il a vu son triste et pesant présent. Cette légion de mercenaires (même si dans l'équipe de départ il y avait six joueurs formés au club) montée de bric et de broc par deux des dirigeants les plus incompétents de l'histoire du football français, lequel n'a pourtant jamais été avare en clowns, pitres et rigolos de toutes sortes. Gripond-croquemort et Roussillon le coupeur de tête d'entraîneurs ont montré le fruit de leurs cogitations et de leurs transactions commerciales à un stade pratiquement comble, plus de 35.000 spectateurs dont la présence prouvait à elle seule la cote d'amour dont le FC Nantes a la chance de bénéficier. Parmi eux, il y avait même le maire, eh oui ce politique « avisé » qui a vendu le FC Nantes à la Socpresse, 4 ans après avoir été à l'origine du départ de Guy Scherrer, qui a bradé son âme.

Et face au futur
Au coeur de l'après-midi, sur le coup de 16 heures, quand la messe a été dite, Nantes s'est retrouvé face à son futur. Il a des allures de vide. Le FCNA est au bord du précipice, il suffit de presque rien pour qu'il s'y écrase avec perte et fracas. Le problème reste le même : il faut gagner encore au minimum quatre matches, peut-être cinq, le problème est qu'il en reste seulement huit.

Alors même si Nantes méritait assurément mieux face à Sedan, même s'il a montré des choses intéressantes en première période, même s'il a été victime d'une décision arbitrale qui devrait priver Thierry Auriac de sa prime de match (20.000 francs) puisqu'il n'a pas su faire son travail en accordant à Payet un indiscutable penalty, il est clair que les événements qui se produisent ressortent d'une implacable logique. Et nous les avons trop prédits, trop annoncés, trop redoutés pour nous en étonner. Il faudra maintenant plusieurs petits miracles pour que Nantes se tire d'affaire, nous continuons à y croire, la peur qui nous habite depuis plusieurs mois ne cesse pourtant de croître. Nous voyons l'addition des errements des dirigeants s'avancer sur un plateau d'argent et nous comprenons qu'elle va être salée. Pour nous. Eux s'en tireront à bons comptes, avec des chèques conséquents ou des mutations intéressantes, le FC Nantes ils s'en foutent.

«  Je ne cherchais pas à marquer  », raconte Ducourtioux
Le jeu, les jeunes auraient peut-être sauvé Nantes. Roussillon, lui, n'a cessé de multiplier les bêtises, de piloter à vue, sans idées directrices, et sa dernière trouvaille, l'embauche de Fabien Barthez, commence à avoir un goût de rance. L'ancien champion du monde qui avait déjà commis une erreur lors du match à six points disputé au stade de l'Aube contre Troyes, a récidivé face à Sedan. Cette fois, ce fut même pire.

«  Je ne cherchais pas à marquer raconte David Ducourtioux , j'ai frappé un peu à l'aveugle, pour expédier la balle devant le but . » On en était à la 61è minute et le tir plus ou moins foireux du défenseur sedanais paraissait anodin. Comme on dit, «  un cadet l'aurait arrêté  ». Barthez le laissa passer. Ou plutôt il accompagna lui-même le ballon au fond de ses filets. Fab avait été fabuleux à Marseille, devant son ancien public, il avait permis ce soir-là de ramener un précieux point du Vélodrome mais dans la plupart des autres circonstances il a, depuis sa venue, simplement accompli le travail d'un honnête gardien, en se montrant plus sécurisant que Stojkovic, ce qui n'était guère difficile. Sans plus.

Et parfois moins comme face aux Ardennais puisque juste avant d'encaisser ce but casquette il avait déjà failli se faire surprendre par une tête de Yahia qui expédia le ballon sur un montant (54è) et qu'en première période il avait effectué une intervention assez douteuse sur Job. Barthez n'a pas toujours été à la hauteur de sa flatteuse réputation, il convient de le reconnaître, il faudrait aussi, pour le bien de tous, y compris le sien, que Roussillon arrête de le chouchouter comme s'il s'agissait de la huitième merveille du monde.

Les mauvaises affaires de Roussillon
Le président nantais avait totalement raté son marché d'été, il s'est également planté durant le mercato d'hiver, c'est maintenant une évidence. De ses trois « super » recrues, Barthez reste en effet, et tout de même, le moins décevant. Piéroni, lors de la petite demi-heure qu'il passa sur le terrain, ne put que confirmer ses évidentes lacunes, dans la technique et la perception du jeu. Il a fait inscrire sur son contrat une clause qui lui permettra de partir ailleurs en cas de descente, eh bien ne le cachons pas : il a bien fait. Le jour où il marquera autant de buts que Pujol à Sedan il pourra revenir nous voir et on se doute qu'Eric Pécout, qui s'était déplacé en tant qu'ancien, a dû se dire que Nantes était tombé offensivement bien bas en n'ayant pas mieux à présenter comme avant-centre.

Diallo rate des occasions
Mais revenons à notre match, ou plutôt à notre cauchemar de ce dimanche, en espérant que ce funeste 1 er avril n'est pas destiné à entrer dans l'histoire du club comme étant l'une des dates décisives de son existence. Celle où se seront enterrées ses ultimes illusions. On veut y croire, on vous le répète.

Nous n'en serions d'ailleurs pas à pleurer aussi tristement si Doudou Daillo, le sauveur du 28 mai 2005, avait mieux négocié la formidable occasion de but qui lui échut dès la 4è minute. Il se présenta seul face à Trévisan, il ne sut pas exploiter l'aubaine et sa frappe, sans conviction, ne surprit pas le gardien ardennais. Rien de tel qu'une pareille action pour instiller le doute dans l'esprit de ceux qui viennent de la rater et pour mettre en confiance celui qui vient de s'illustrer. Or, Stéphane Trévisan a réalisé une très bonne partie et s'est montré à son avantage en plusieurs autres occasions, notamment sur une tête à bout portant, du même Diallo, à un quart d'heure de la fin.

Vainqueur tire sur la barre
En fait, la première période des Canaris fut plutôt bonne. Certes, le jeu manquait de constance, de vitesse aussi, mais de temps en temps des éclairs, déclenchés la plupart du temps par Da Rocha, éclairaient la rencontre. William Vainqueur démontrait également ses qualités et à la 17è minute il décocha de trente cinq mètres un tir qui mystifia Trévisan, légèrement avancé. Le but aurait été qualifié de superbe. Las, le ballon s'écrasa sur la transversale !

Nantes ratait donc des occasions, il n'avait pas non plus la réussite avec lui. C'était les premiers mauvais signes du drame à venir. Diallo laissa passer une nouvelle opportunité lorsque après avoir profité d'une erreur de Sartre il alla buter sur Trévisan (28è) et Cubilier ne parvint pas à avoir raison du dernier rempart sedanais, sur un shoot à ras de terre, juste avant le repos. Lequel survint donc sur un score vierge. C'était mal payé pour les Nantais. Il importe tout de même de reconnaître que les Ardennais qui s'étaient présenté avec quatre joueurs offensifs ne restaient pas les deux pieds dans les mêmes crampons. Job avait tiré de peu à côté à la 7è minute, après avoir profité d'une mauvaise relance de Jean-Jacques Pierre. Il avait ensuite contraint Barthez à une sortie pour le moins hasardeuse (28è). _

Penalty non sifflé sur Payet
L'intervention du gardien nantais se situait à la limite de la correction, l'une de ses jambes avait heurté l'attaquant sedanais et il se plaignit d'une cuisse. Un peu plus tôt, suite à une intervention aérienne (8è), il avait recouru à des premiers soins pour une histoire de cuisse.

Etait-il diminué ? Et dans ce cas, qu'est-ce qui aurait été le plus « pro » : demander à être remplacé ou serrer les dents en espérant tenir jusqu'au bout ? On n'a pas la réponse. On constata simplement que Tony Heurtebis s'échauffa sérieusement durant la pause.

Le match s'était quelque peu crispé au fil des minutes, au fur à mesure d'ailleurs qu'il échappait au contrôle des Nantais. Il aurait pu basculer au début de la seconde période quand Dimitri Payet échappa à Ducourtioux. Ce dernier revint au galop et faucha l'attaquant nantais dans la surface. Thierry Auriac ferma les yeux. Il eut tort. Maintenant, rien ne dit non plus que le penalty aurait été transformé. Une tête de Yahia sur un poteau puis un centre de Da Rocha que Diallo ne put exploiter donnèrent quelques couleurs à une partie qui devenait décousue et dont les Nantais, répétons-le, semblaient perdre le fil.

Barthez se troue puis s'en va
Et puis, le coup de massue, l'invraisemblable bévue, arrivèrent. David Ducourtioux monta sur la flanc droit et décocha le centre hasardeux dont nous avons parlé. Barthez, mal calé sur ses appuis, s'emmêla les pinceaux et se retrouva au fond de ses filets, le ballon à côté de lui. Il grimaça longuement, touché assurément encore plus à l'amour-propre qu'au physique, conscient d'avoir mis dans la panade des coéquipiers qu'il était venu pour sauver. Du moins le croyait et l'assurait-il.

Le football venait de choisir son camp et ce n'était pas celui de Nantes. Pas celui de Barthez qu'il a pourtant fait star. Fabulous Fab ne le supporta pas : une dizaine de minutes plus tard, il déserta, presque sans crier gare, peut-être blessé à une cuisse, touché en tout cas dans son orgueil. Tony Heurtebis le suppléa mais Derzakarian et N'Doram se retrouvèrent avec une solution de rechange en moins et avec le recul on peut se dire que l'entrée en scène de Dimitrijevic, l'un des rares créateurs de l'effectif n'aurait pas fait de mal.

Une longue souffrance
Les entraîneurs nantais jouèrent leur va tout offensif en faisant entrer Pieroni à la place de Cubilier mais le ressort était comme cassé. Les grands ballons en avant se multipliaient, inexploitables. Nantes jouait n'importe comment, avec désespoir, oubliant de construire et la montée aux avant-postes de Mauro Cetto, si elle traduisait de bonnes intentions, ne rimait à rien. Sinon à demander un peu plus de ballons dans les airs. Une reprise de la tête de Diallo sur un centre de Payet aurait pu modifier l'inexorable destin mais Trévisan s'interposa. Il restait alors un quart d'heure et celui-ci fut une longue souffrance, marquée par des shoots mal cadrés de Keserü et des efforts trop personnels pour ne pas être vains.

Il reste huit matches. L'Ardennais Ouadah a dit : «  nous avons fait un bon pas mais nous ne sommes pas encore sauvés. De la même façon d'ailleurs, nous n'aurions pas été condamnés en cas de défaite . »

La déclaration mérite d'être méditée : si Sedan avait perdu, il compterait aujourd'hui deux points de moins que Nantes. Et donc, lui, il y croirait encore. Dès lors, il faut aussi souligner les paroles de Pasqualetti : «  ce qui nous a permis de revenir, lorsque tout le monde nous avait enterrés, c'est que nous avons privilégiés le jeu aux dépens de l'enjeu


B.V, le 2 avril 2007.

(© 2006) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0607/20070401ch30apNantSeda.php)


  Flashs  
 
Réagir sur le forum 
  Le Live  

  •  Le live haut débit
  •  Le live bas débit
  •  Le chat

FC Nantes / CS Sedan
Avant match
 • La saison dernière>>>
 •  Le match aller>>>
Après match
 • Résumé>>>
 • Plan de jeu>>>
 • Revue de Presse>>>
 • Joueurs>>>
La 30ème journée
Lorient2-1Marseille
Nantes0-1Sedan
Le Mans2-2Auxerre
Lille0-2Valencien
Nice1-1Monaco
Toulouse1-0St Etienne
Troyes0-1Sochaux
Lens1-2Paris SG
Lyon-Rennes
Bordeaux-Nancy

Classement
Pl.  
 Equipes
Pt.
Dif.
 
1.  Lyon6531 
2.  Lens4910 
3.  Sochaux462 
4.  Toulouse461 
5.  Bordeaux441 
6.  Lille437 
7.  Le Mans428 
8.  Saint-Etienne426 
9.  Marseille425 
10.  Auxerre42-7 
11.  Rennes401 
12.  Lorient40-3 
13.  Monaco394 
14.  Nancy36-8 
15.  Valenciennes36-9 
16.  Nice32-5 
17.  PSG31-8 
18.  Sedan30-8 
19.  Troyes30-16 
20.  Nantes29-12 

Prochaine Journée
Valencien0-0Lyon
Auxerre0-0Bordeaux
Monaco0-0Troyes
Nancy0-1Lorient
Paris SG2-1Le Mans
Rennes1-0Lens
St Etienne2-1Nantes
Sochaux1-1Nice
Sedan0-2Toulouse
Marseille4-1Lille
 

  • Envoyer cet article !      

 
 
A PROPOS DU SITE       CONTACTS       PLAN DU SITE
   

Copyright © 1999/2009 - FootNantais.com (site indépendant non officiel géré par
l'Association de défense du football à la Nantaise et hébergé par Nuxit) - Tous droits réservés.
Aucune des informations publiées sur FootNantais.com ne peut être reproduite, rediffusée ou publiée,
sous quelque forme que ce soit, sans accord écrit de notre part.