Il y a du mieux malgré la défaite.
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Stade Rennais / FC Nantes (1 - 0)
- 3ème journée (samedi 21 août à 20h00) |
Da Rocha recentré dans un milieu en triangle. |
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Fidèles à leur mauvaise habitude depuis la reprise, les Nantais ont encaissé un but, un seul : un but suffisant. Loin d’obtenir la revanche attendue, les joueurs d’un Boloni en panne de magie, ont marqué sur leur première occasion, tandis que les Nantais gardaient globalement la maîtrise du jeu. Un main-mise malheureusement stérile. Les individualités rennaises ont fait la différence. Loïc Amisse peut dès lors regretter de ne pas disposer du grand défenseur et du grand attaquant promis à l’intersaison. « Aux promesses nul n’est tenu », slogan cynique d’un Président qui se réjouira toutefois, malgré les courroux, de voir qu’en attendant, les Nantais ne sont pas si nuls. |
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[FCNantes.com] - Avant Match (Autour du match)
On ne peut pas dire que la victoire de Rennes soit heureuse. On ne peut pas
non plus certifier qu’elle soit tout à fait méritée.
Elle récompense en tout cas l’équipe la plus efficace dans
les zones décisives. Autrement dit, les deux surfaces de réparation,
là où les Nantais ne furent pas vraiment irréprochables.
Ailleurs, c’est-à-dire entre les deux, Nantes a plutôt fait
le jeu en évitant de trop « balancer » comme ce fut le cas
face à Bastia. Cette domination territoriale et dans la possession du
ballon, s’est avérée stérile, puisque le nombre d’occasions
franches reste au final nettement insuffisant.
Les Rennais, essentiellement en contre, ont été beaucoup plus
incisifs et adroits. Leurs individualités : Mornar, Monterrubio et Frei
en tête, ont fait juste ce qu’il fallait pour empocher les 3 points.
Ensuite, après leur but, contre le cours du jeu, les Rennais ont su gérer
la rencontre sans trop souffrir et en assénant quelques nouveaux contres
qui se transformaient parfois en occasions autrement plus franches que celles
difficilement obtenues par les Nantais.
Les Rouges et Noirs ont pourtant commis une entame de rencontre médiocre.
Sans doute étaient-ils anxieux et crispés à l’idée
de démontrer qu’ils étaient pour une fois capables, dans
le jeu, de rivaliser avec leur voisin et ennemi nantais. Mais ce costume là,
pourtant allègrement cousu par la presse sportive, est encore trop grand
pour eux. En fait les joueurs de Lazlo Boloni ont tout simplement d’autres
arguments à faire valoir. Des arguments très différents,
car ils dépendent en grande partie d’individualités offensives
dont ne jouit pas actuellement le FC Nantes.
Face au potage sans magie de son homologue Boloni, Loïc Amisse s’était
dit que l’appétit viendrait peut-être en changeant. Organisés
en 5-3-2, plutôt qu’en 3-5-2, puisque les jeunes joueurs de couloirs
alignés étaient avant tout des défensifs, les Nantais ont
en effet, su imposer leur jeu la majeure partie de la rencontre. Le choix de
recentrer Da Rocha et Quint (puis Yapi) pour former un triangle au milieu avec
Toulalan, a en effet permis, à la fois de mieux répartir les taches
de récupération, mais aussi d’offrir des possibilités
de passes plus courtes, dans des lignes moins étirées.
Malheureusement, les Canaris ne sont pour l’instant pas trop visités
par la chance. Bastia avait égalisé à un quart d'heure
de la fin, sur sa première frappe cadrée. Rennes en fait de même,
mais beaucoup plus tôt, tandis que Landreau n’a encore eu aucun
arrêt a effectuer. A force de manquer les centres, les passes décisives
et en gâchant des coup francs pourtant nombreux, les Jaunes ne savent
pas profiter de situations favorables qui soulageraient une attaque dépourvue
d'un réel buteur de la trempe du Suisse de Rennes ou de Moldovan parti
au Servette. Mais puisqu'ils sont en net progrès, on espère qu'un
premier déclic positif se produira samedi prochain à La Beaujoire,
face à Toulouse.
Frédéric Porcher le 22 août 2004 |
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