FootNantais.com (Fan Club Nantais)    -     Site indépendant et non officiel    -     Collectif de Défense du Football à la Nantaise
 Actualité
  Accueil
  Tous les articles
  Flashs
  Revue de presse
 
 FORUM
      Inscription
      Connexion
      Zapping
 
 Pros saison 2007/2008
  L2 classement
  L2 calendrier
  Coupes nationales
 
Pronostics
 
 Formation 2007/2008
  CFA résultats
  CFA effectif
  CFA feuilles de match
  Coupe Gambardella
 Tout le FCNA
  Le Club
  Le Stade
  Supporters
  Historique
  Palmarès
  Classements
 Archives
  Saison 2006/2007
  Saison 2005/2006
  Saison 2004/2005
  Saison 2003/2004
  Saison 2002/2003
  Saison 2001/2002
  Saison 2000/2001
 Hors Jeu
  Abécédaire
  Bestiaire
  Stories
 
  Réagir à l'actualité
  Recrutement
  Liens
   
  Ajouter aux favoris
  Votre Page d'Accueil


Nantes assure les 8èmes.
Bois Guillaume / Nantes (0 - 2) - 16ème de finale (mardi 31 janvier à 20h00)
 

Le FC Nantes n’est pas tombé dans le piège de ces 1/16èmes de finale, comme ce fut le cas la saison dernière face une autre formation de CFA, Boulogne. Face à Bois Guillaume, les Jaunes n’ont jamais été mis véritablement en difficulté, comme si leurs adversaires ne savaient jouer que le contre, même lorsqu’ils sont menés au score. Et ce fut le cas assez rapidement, par l’intermédiaire de Julio Hernan Rossi, bien servi dans la profondeur par Frédéric Da Rocha. Les Canaris n’ont ensuite pas vraiment régalé le nombreux public de Robert Diochon, là où ils n’avaient plus marqué depuis la saison 67-68. Mais ça n’était plus à eux de faire le jeu. Ils se sont libérés en toute fin de rencontre grâce à une superbe réalisation de Mamadou Diallo. (F.P.)


(© 2005) FCNantes.com ()
[FCNantais.com] - Avant Match (Résumé)
Résumé du Match

L'arbitre venait d'indiquer qu'il y aurait trois minutes d'arrêts de jeu et Nantes n'était encore certain de rien. D'accord, il maîtrisait le ballon et exerçait une domination territoriale écrasante mais il n'avait pas encore assuré sa qualification et il demeurait à la merci d'un mauvais coup. Une passe imprécise et on en comptait beaucoup. Un faux rebond et ils étaient nombreux sur le terrain bosselé et durci par le gel. Un contre de Bois Guillaume et plus le temps passait, davantage ils étaient empreints de l'énergie d'un ultime espoir. La 90è minute était là, on retenait encore son souffle et toutes les craintes n'étaient pas éteintes, elles étaient même attisées par les deux nettes occasions galvaudées en seconde période. Ces ratés sont rarement bons signes dans ce genre d'histoire et les images de Boulogne, où voilà un an tout s'était écroulé en fin de rencontre, restaient présentes dans les mémoires. C'est alors que Mamadou Diallo, habilement servi par Keserü, plaça de 20 mètres un obus qui alla se ficher sous la transversale, au grand dam de Rhoufir, le gardien local.

C'était vraiment un piège.

Ouf ! On sut que ce match ne marquerait pas l'Histoire, sinon celle du valeureux US Bois Guillaume-Foot et on se sentit franchement soulagé. Car s'il est exact qu'on ne gardera pas une trace indélébile du spectacle que nous avons vu à Robert-Diochon, nous n'en sommes pas pour autant chagrinés. Mickaël Landreau souligna à l'heure des commentaires que ce rendez-vous normand s'assimilait à un traquenard et qu'il se réjouissait de ne pas y être tombé. Autant l'avouer : c'est un sentiment que nous sommes très enclins à partager. Oui, ce match face à des amateurs résolus et calculateurs, portés par l'enthousiasme de leur public, les 12.000 places mises en vente s'étaient arrachées en une journée, et l'attrait médiatique qu'ils avaient soudainement suscité, trois pages dans « Paris – Normandie », le quotidien local, flairait méchamment le piège. Surtout si on y ajoute une pelouse où il était difficile de faire circuler le ballon, « et on ne peut pas dire que le jeu aérien constitue notre point fort » remarqua Serge Le Dizet. Alors, on ne peut que féliciter les Canaris de ne pas y avoir laissé des plumes, même si la manière a été des plus laborieuses et s'il a fallu attendre le bout du match pour enfin respirer.

 

 

 

Histoire (1965) : l'arbitre s'enfuit à la mi-temps !

Nantes a gagné à Rouen le 10 janvier 1965 : 3-1. Premier but de Blanchet à la 2è minute. Le match ensuite est houleux. Blanchet est victime d'une agression. A la pause, toujours 1-0. Dans le couloir des vestiaires, les Rouennais bousculent l'arbitre, Tricot. "Tu vas nous donner un pénalty, oui ou non ?", "Je te préviens, si on ne gagne pas, tu ne repartiras pas vivant". Tricot pend peur : il se rhabille et quitte le stade pendant la mi-temps. A la reprise, confusion. Les Normands sont un peu inquiets : ne risquent-ils pas une sanction ? Les Nantais veulent continuer. Le juge de touche le plus âgé, Coisne, prend le relais. Le match recommence et Coisne donne un pénalty à Rouen. Gori égalise. Mais en fin de rencontre, Simon et Blanchet (qui ne joue pourtant plus que sur une jambe, il n'y a pas encore de remplacements en cours de match) marquent.

 

Premier but de Rossi

Au début de la rencontre, on crut pourtant que l'affaire serait plus facile à emballer. Les Nantais eurent en effet le bonheur et la bonne idée d'ouvrir le score dès la 14è minute. Fred Da Rocha récupéra un ballon perdu par Berta et il effectua une longue ouverture en profondeur à destination de Julio Hernan Rossi qui avait démarré à la limite du hors-jeu. L'ancien attaquant du FC Bâle ne manqua pas l'occasion de montrer son savoir-faire. Il esquiva le gardien sorti à sa rencontre, se faufila sur sa droite et décocha un petit shoot croisé, synonyme de son premier but en Jaune. C'était du travail de pro et pendant quelques secondes les tribunes devinrent muettes, figées de froid, de stupeur et surtout de déception.

1er but de Rossi   Diallo sous la barre

 

Il était donc permis de supposer que la voie d'un large succès venait de s'ouvrir. Ce ne fut pas le cas. Les Canaris en effet ne surent pas enfoncer le clou. Ils n'en eurent d'ailleurs pas tellement l'occasion car si leur domination était nette, elle ne débouchait pas vraiment sur du concret.

Une pelouse à faux-rebonds

Il faut préciser que les Normands, bien que menés au score, restaient obstinément prudents et se montraient plus décidés à guetter la faute adverse qu'à essayer de construire des actions susceptibles de les amener à portée de Landreau. Il faut ajouter que les erreurs nantaises étaient justement foison, même l'impeccable Jérémy Toulalan se fit ainsi prendre plus souvent qu'à son tour en délit de mauvaise passe. Diallo et Rossi occupaient la pointe de l'attaque, l'Italo-argentin évoluant légèrement plus en retrait et multipliant les changements de position. Mais ils héritaient d'un nombre extrêmement réduit de munitions exploitables. Da Rocha, à droite, et Payet, à gauche, se chargeaient des couloirs, ils ne parvenait toutefois que rarement à déborder. Le jeune Réunionnais qui restait sur le but qu'il avait marqué à Metz réalisa une entame de match prometteuse et ses actions étaient souvent bien amorcées. Leur conclusion laissait davantage à désirer. A l'image des corners que les Canaris se procuraient. Rossi les tirait mais il fallut attendre le cinquième pour que Mauro Cetto parvienne à en reprendre un. Rhoufir bloqua son shoot sans broncher (27è). Nantes manquait donc de maîtrise et de précision, il ne parvenait pas à asseoir son football, il était dérouté par les faux-rebonds du ballon et Bois Guillaume, à l'image de son public, renfloua progressivement son moral.

Seconde période lancinante

De là à propager véritablement le feu dans l'arrière garde nantaise, il existait heureusement une marge, on vit pourtant Delhommeau commettre des coups francs, Diallo replié renvoyer un corner, Landreau capter deux ballons chauds et Mauro Cetto intervenir avec autant de décision que d'à propos. Le scénario était celui d'un match bloqué où chacun hésitait à se livrer, les Normands par manque de moyens et d'ambition, les Canaris par prudence.

Serge Le Dizet ne leur avait rien interdit, à la pause il prit cependant soin de leur marteler l'une des règles de base de la Coupe de France : « Surtout, n'encaissez pas de but en contre. » Il pressentait que si pareil avatar se produisait, le match risquerait de changer d'âme et que son équipe basculerait dans le doute et les incertitudes. La seconde période traîna donc en longueur et en langueurs monotones. Nantes s'appliquait tant bien que mal à ne pas perdre le ballon, sans parvenir pour autant à faire sortir les Normands de leur tanière.

Deux ratés nantais

Les occasions de but étaient rares. Landreau avait toutefois besoin de s'y reprendre à deux fois pour arrêter un shoot de Joris Colinet (55è) et, plus ennuyeux, les Canaris gâchaient les opportunités qu'ils se créaient. Deux d'entre elles furent particulièrement nettes. Sur la première, Signorino, judicieusement lancé par Da Rocha, se faufila sur la gauche, se rabattit le long de la ligne de but et adressa un superbe centre en retrait pour Dimitri Payet. C'était joliment joué. Mais la reprise du Réunionnais passa au-dessus de la cible (61è). La seconde occasion fut ratée par Julio Rossi qui avait été bien servi par Diallo mais shoota à côté.

Il restait alors 13 minutes, Nantes tenait toujours le bon bout. Quint (c'est lui qui avait alerté Diallo sur l'occasion de Rossi) avait succédé à Ca, Keserü avait relayé Payet, le match n'était pas plié pour autant.

Diallo enfin

Le compte à rebours des derniers instants fut très long, d'autant que Patrick Lhermite, n'accomplissait pas réellement son travail. Lorsque Colinet essaya de marquer de la main, l'arbitre se contenta de le sanctionner d'un coup franc, alors que le règlement, à ce qu'on sache, prévoit un carton jaune. Et quand Diallo qui s'enfuyait vers le but fut dégommé par Sangnier, il ne donna encore qu'un simple coup de sifflet (82è). On le sentait en revanche prêt à faire preuve de beaucoup moins de mansuétude pour une éventuelle bévue des Nantais dans leur surface de réparation.

En somme, les Nantais restaient dans leurs petits crampons et la demi volée payante de Mamadou Diallo fut, on l'a écrit d'entrée, accueillie avec un vif plaisir. Cette fois, le contrat était remplie et Nantes était bien en 8è de finale. Pour l'anecdote, on notera juste qu'à la dernière seconde, Keserü lança adroitement Rossi vers le but. L'Italo-argentin avait déjà les pieds dans la surface quand Patrick Lhermite stoppa sa course d'un coup de sifflet. « Match terminé !» indiqua-t-il. On se demande s'il avait bien raison, surtout que durant les arrêts de jeu Le Dizet avait remplacé Da Rocha par Pierre, changement qui normalement vaut 30 secondes de plus. Allons, ne chipotons pas, l'essentiel a été obtenu.

 

B.V., le 1er février 2006

(© 2006) FCNantais.com ()

Recherche sur le site :
Astuce
  Flash  
 
Réagir sur le forum 
 

Bois Guillaume / Nantes
Avant match
Après match
 • Résumé>>>
 • Feuille de match>>>
 • Réactions>>>
 • Interview>>>
Réagir sur le forum 
Classement
Pl.  
 Equipes
Pt.
Dif.
 
1.  Lyon5624 
2.  Bordeaux4912 
3.  Auxerre437 
4.  Lille4115 
5.  PSG406 
6.  Marseille40-1 
7.  Le Mans397 
8.  Lens3811 
9.  Monaco376 
10.  Nice36-1 
11.  Nancy357 
12.  Nantes342 
13.  Saint-Etienne34-2 
14.  Toulouse34-3 
15.  Rennes32-15 
16.  Troyes27-9 
17.  Sochaux27-9 
18.  Ajaccio21-15 
19.  Strasbourg17-17 
20.  Metz15-25 

Prochaine Journée
Paris SG2 - 2St Etienne
Ajaccio1 - 0Auxerre
Lens2 - 1Strasbourg
Nice2 - 0Lille
Rennes1 - 3Monaco
Sochaux0 - 0Le Mans
Toulouse1 - 0Nantes
Troyes0 - 1Marseille
Lyon0 - 0Bordeaux
Metz0 - 0Nancy
 

  • Envoyer cet article !      

 
 
A PROPOS DU SITE       CONTACTS       PLAN DU SITE
   

Copyright © 1999/2009 - FootNantais.com (site indépendant non officiel géré par
l'Association de défense du football à la Nantaise et hébergé par Nuxit) - Tous droits réservés.
Aucune des informations publiées sur FootNantais.com ne peut être reproduite, rediffusée ou publiée,
sous quelque forme que ce soit, sans accord écrit de notre part.