1ère mi-temps fade et équilibrée
Au cours d'une première mi-temps bien fade, les Nantais furent tout de même légèrement dominateurs durant la première demi-heure. Ainsi, un face à face manqué d'Ibrahim devant Oliveira (15'), un tir à coté de Glombard (23') ou la bonne frappe de Tavares superbement détournée au-dessus de sa tranversale par le gardien vendéen (29'), font un peu illusion. Les Bleus parfaitement en place et pratiquant un pressing tout terrain, font jeu égal dans le dernier quart d'heure et ouvrent la marque avec un peu de réussite (frappe détournée par le dos de Ba qui prend Radic à contrepied) par Terrien (35'), avant d'inquiéter les Jaunes sur deux sorties mal assurées du portier nantais. Une dernière tentative d'Ibrahim (45') laisse pourtant à penser que les Nantais réagiront après la pause.

Festival de maladresses jaunes après la pause.
Il n'en fut rien, absolument rien. On a déjà vu les "réservistes" à coté de leurs pompes à Marcel Saupin, mais cette deuxième mi-temps constitue un summum. Hormis une frappe contrée de Ba, bien servi par Caceres, puis une autre de Laban, ce fut un festival de non jeu avec son lot d'erreurs techniques, de passes à l'adversaire et de duels perdus. Dès lors, les joueurs de Damien Lecomte en profitent pour accentuer leur avance sur un penalty vraisemblablement injustifié pour une faute de Radic sur Seychelles. Ils auraient même pu ajouter d'autres réalisations avec un peu plus de lucidité dans le dernier geste ou si la transversale en avait décidé autrement (67').

Seuls Vincent Laban et Julio Cesar Caceres.
Difficile de trouver des satisfactions dans la performance des Nantais... Perica Radic ne peut pas grand chose sur le premier but et il est victime d'une injustice sur l'action du penalty. Il manque malgré tout de poids et de présence dans sa surface, comme l'illustrent deux actions en première période, où il fut notamment secondé par Denis Stinat. David Leray a tenu son rang, notamment dans les duels. Il a par contre toujours un temps de retard pour se montrer explicitement disponible dans son couloir sur les phases de progression offensive. Denis Stinat a lui aussi rendu une copie honorable défensivement. Il sauve notamment deux actions dangereuses. On l'a par contre connu beaucoup plus serein et rayonnant. Comme la plupart de ses partenaires, il a multiplié les mauvaises passes. Pas autant que Mouhamadou Ba, champion toute catégorie de la mauvaise relance samedi soir. Il a réalisé une pitoyable prestation dont on le pensait incapable. Julio Cesar Caceres a été intraitable dans les airs et toujours bien placé. il est aussi l'auteur de quelques bonnes remontées de ballons. Il a joué en vrai professionel, même si ses relances ont parfois laissé à désirer. On aime Mickaël Tavares, mais il a surtout montré les défauts qu'on lui connait. A savoir, une disponibilité déficiente ou peu efficace et un jeu encore timoré trop souvent vers l'arrière. Son aisance technique habituelle était visiblement restée au vestiaire. Fodil Hadjadj a livré une copie pitoyable, en se montrant incapable de peser sur le jeu tout en voulant endosser le rôle du meneur de jeu : que de mauvaises passes ! Goran Rubil a montré de bonnes choses même s'il ne fut pas toujours heureux dans ses initiatives. Vincent Laban a paru assez effacé en première période avant de se reprendre quand son équipe jouait à l'envers. Baptiste Ibrahim a manqué à peu près tout ce qu'il a entrepris notamment un face-à-face avec le gardien adverse qui aurait pu modifier le cours de la partie. Luigi Glombard a mis beaucoup de bonne volonté dans ses entreprises, mais il termine toujours aussi mal ce qu'il met en chantier. A noter la rentrée intéressante de Francisco Donzelot, tandis que Frédéric Sammaritano s'est démené en pure perte.