Nantes, et après ? |
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Par Vincent Perrocheau
le 20/03/2001
Profitant d'une période creuse en matière
de matchs officiels coté Nantais, Actus-fcnantes se
penche sur la réputation plutôt surprenante dont
la Jonellière est victime au sujet des joueurs transférés.
L'occasion pour nous de nous replonger dans la vie d'anciens
Nantais ayant plus ou moins réussis.
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Malgré les changements permanents au sein du groupe, Nantes
reste une équipe avec de multiples constantes aux yeux des
journalistes: Nantes, c'est la formation. Nantes, c'est le jeu de
passes en mouvement. On retrouve dans les journaux spécialisés,
une autre constante, moins glorieuse, mais toujours rabâchée:
L'intégration des jeunes canaris est bien difficile, sortie
du nid douillet de la Jonellière.
On nous ressasse continuellement les mauvais pas de Loko, et ses
coups de boule parisien, de Pedros, de N'doram
On nous reparle
même des fois du pathétique mais très talentueux
Jose Touré.
Pourtant, il serait facile pour un nantais de contrer ces attaques.
Il suffirait de Parler d'un certain Deschamps, ou d'un certain Dessailly,
voir même de Karembeu. A ce que je sache, ils ont bien négocié
leur carrière par la suite.
Mais je trouve la contre attaque un peu trop facile. Puis surtout,
on ne résout pas le problème: La sortie de Nantes
se fait-elle facilement?
Pour tenter d'y répondre, nous pouvons prendre trois exemples.
Pas les exemples spéciaux cités ci-dessus, mais des
exemples plus véritables, qui ce rapproche plus près
de la réalité. Aussi, J'ai choisi les joueurs suivants:
Laurent Guyot, Jean Marc Chanelet, et Benoit Cauet.
Tous trois ont au moins passer quatre ans en Loire Atlantique, deux
d'entre eux ont connu la victoire en championnat de France, l'autre
(Chanelet) a connu la victoire en coupe de France. Commençons
par Laurent Guyot. Pur nantais, il a signé son premier contrat
avec Nantes en poussin en 1978
C'est un arrière très
constant, et très équilibré. Il a choisi le
défi breton de Lorient l'année dernière, et
voit en ce moment son choix récompensé, puisque Lorient
est en mesure de rejoindre l'élite la saison prochaine après
l'excellent match des joueurs de Christian Gourcuf sur le terrain
du leader sochalien (0-1).
Le second exemple, c'est l'arrière latérale droit
Jean Marc Chanelet. Il n'a pas été formé au
club, mais arrivé en 1996 pour jouer la Champion's league,
il s'est complètement intégré à la vie
et au style de jeu produit par les canaris. Depuis le début
de la saison, il évolue dans la capitale des gaules, encore
dans le cadre d'une champion's league. Avec Deflandres, Chanelet
anime le coté droit de la défense avec beaucoup de
réussite.
Le troisième joueur dont je voudrais parler, et toujours
dans le cadre de prouver qu'il y a une vie après Nantes,
c'est Benoit Cauet. L'excellent récupérateur à
la frappe lourde joue tous les dimanche depuis 5 ans à l'Inter
de Milan
Voilà trois exemples de joueurs, qui ont plutôt bien
digéré l'expérience nantaise. Et puis des comme
ça, il y en a une traînée: On pense à
la colonie montpelliéraine (Ouédec, Decroix) , toulousaine
(Carotti, Pedros), on pense aussi au grand retour de monsieur Loko
à Lyon, Gourvennec à Rennes,
Ça fait
du monde mine de rien.
Maintenant, on peut répondre au tabou qui embête toujours
les nantais: Non, ce n'est pas plus dur de sortir de Nantes, plutôt
que d'un autre club. Comme n'importe où ailleurs, on peut
faire une bonne carrière par la suite. Il n'y a pas de mauvais
sorts sur les joueurs lors de leur signature d'un nouveau contrat.
Tout de même, si je peux donner un avis aux Berson, Carrière,
Vahirua, même au petit nouveau Paillière que l'on a
vu pour la première fois à Carcassonne, et à
tous les autres: Si vous avez peur de partir de Nantes, Regarder
l'exemple de Le Dizet qui est toujours là, même après
la fin de sa carrière sportive !!
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