Avant match, sur la pelouse deux groupes d’entraînements côté nantais : les titulaires pour la première période et les réservistes pour la seconde. Une différence de plus avec l’adversaire du soir qui a lui choisi de mélanger titulaires, jeunes et recrues sur les deux mi-temps.
Der Zak is back !
Dans ce groupe canari qu’on peut croire ou espérer avant-coureur de la saison, deux nouvelles têtes : le gardien Remy Riou et le défenseur Gabriel Cichero. Pour l’instant, avant les récurrents soubresauts d’intersaison, comme autant de sautes d’humeur de son président, le club nantais est dans une certaine continuité. Une différence de taille tout de même : Chauvin est parti, Der Zakarian est de retour. On ne résiste pas à l’idée d’ironiser que ce dernier pourra en profiter pour se rabibocher avec un autre ex sur le retour : Baptiste Gentili. Au jeu des bancs musicaux, pour les notes de cohésion et la portée des acquis, il vaut toutefois mieux orchestrer après l’impétueux ex-formateur du Stade Rennais qu’après le Corse servile.
Pas sous Prozac cette première période
Quittons le banc pour le terrain. Là où la curiosité nous entraîne, où l’émotion subsiste comme ce fut parfois le cas la saison dernière sous la conduite de Landry Chauvin. Vivian parti, c’est Veigneau qui hérite du brassard de capitaine et Djilobodji qui se déplace à gauche de l’axe, en attendant l’arrivée de Ahmed Madouni. Cichero est à droite. Au milieu Keita est associé à Trebel en soutien de 4 joueurs à vocation offensives, à commencer par la doublette la plus chère de la Ligue 2 : Bangoura, Djordjevic (pas loin de 150 000 € mensuel à eux deux !). Der Zakarian a beau avoir déjà insisté sur une nécessaire rigueur défensive, il a sous la main des joueurs d’expériences portés sur l’attaque et il compte bien profiter de ce potentiel.
3 buts en une demi-heure
45 minutes, 3 buts marqués puis un encaissé. Une belle efficacité et une fausse note. Un premier but, œuvre de Djordjevic (15’) sur un service en retrait de Pancrate. Une réalisation habile qui profite des hésitations adverses du gardien Pichot et de l’arrière gauche Camara. On retrouve Pancrate tout feu tout flemme pour la seconde réalisation nantaise. Il est servi dans la surface par Bessat. Dans un premier temps il semble devoir gâcher cette opportunité, mais il se rattrape calmement et sa frappe trompe Pichot (23’). Enfin à la suite d’un corner de Bessat, Cichero dévie la trajectoire au premier poteau pour le plus grand bonheur de Pancrate qui catapulte le ballon dans les filets vendéens (31’). Le Poiré n’abdique pourtant pas. 4 minutes plus tard, Damien Fachan, jeune recrue en provenance de Tarbes, place une frappe de 30 mètres sur la transversale de Riou (34’). La réduction du score n'intervient toutefois qu'une minute avant la mi-temps. Sur coup-franc, le solide défenseur Ernest Seka profite à la fois des largesses au marquage de Bangoura et Djilobodji et de l’attentisme de Riou pour placer une tête imparable. Les supporters nantais ont eu beau allitérer sur une banderole « De Zak le Prozac de Kita » les spectateurs ne se sont pas ennuyés lors de ces 45 premières minutes.
21 changements à la pause
Au retour des vestiaires, le défenseur central et buteur Seka est le seul rescapé des deux formations, tandis que le FC Nantes prend des allures de réserve professionnelle avec une équipe totalement remaniée. Les deux joueurs à l’essai ont 45 minutes pour se montrer. Romain Padovani est positionné en latéral droit, tandis que Jonathan Assous a la charge d’animer l’entrejeu des canaris. Deux autres nouvelles têtes aussi mais avec un contrat en poche : Birama Touré au milieu et Damien Mayenga en attaque à côté de Le Tallec. L’occasion aussi pour les nombreux spectateurs de découvrir Trabelsi (milieu gauche) et Djidji (défenseur central) issus du groupe dirigé par Loïc Amisse la saison dernière. Enfin Zelazny, Alhadhur, Sasso et Lee tentent de saisir cette occasion pour séduire leur nouveau coach et déjouer une hiérarchie déjà établie.
Padovani et Mayenga aggravent le score
Naturellement c’est une toute autre rencontre qui débute. Le contraste est même saisissant. Au bon ordonnancement de la première mi-temps fait place un jeu brouillon et chaotique. Les Nantais ajoutent pourtant deux nouveaux buts. Padovani profite d’une sortie hasardeuse du petit frère de Steve Mandanda : Riff, gardien lui aussi. Le Nantais d’un soir marque dans le but vide (48’). Puis Mayenga clos le score d’un lob judicieux de 30 mètres (71’).
F.P., le 6 jullet 2012
Feuille de match :
Nantes / Saint-Etienne : 1-0 (1-0)
Arbitre : M. Lannoy
Spectateurs : 31 407
< strong But : Bekamenga (28’)
Avertissements :
Faty (31'), Perrin (39'), Linganzi (73'), Mirallas (77'), Monsoreau (78'), Djordjevic (84'), Moullec (90+1)
Nantes :
Alonzo – Moullec, Gravgaard, Pierre, Mareval - N’Daw, Faty, Da Rocha (cap) (De Freitas, 83’)– Bekamenga, Klasnic (Djordjevic, 73’), Bagayoko.
Entr. : E. Baup.
Sur le banc :
Heurtebis (g), Poulard, Douglao, Vainqueur, Keserü.
Nantes :
Viviani - Varrault, Tavlaridis, Monsoreau, Sauget - Perrin, Landrin (Linganzi, 27') - Payet, Dernis (Matsui, 74'), Machado (Mirallas, 52') - Gomis.
Entr. : E. Baup.
Sur le banc :
Janot (g), Benalouane, Hautcoeur, Gigliotti.
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