Par Litteulced, le 29 décembre 2005.
« Qui ne saute pas n'est pas lyonnais » qu'ils disent du côté de Gerland. Tant pis pour eux, ils auraient dû savoir que notre mascotte nantaise n'est pas du genre à faire le guignol et à sauter n'importe où avec n'importe qui. Du coup canari il resta et son fumeux contrat le père Aulas remballa.
Hoy les Potos !
Moi c'est Jeremy, Toulalan de mon état. Je suis né à Nantes le 10 Septembre 1983. Naître à Nantes c'était plutôt bien joué à l'époque, on avait une équipe de folie avec la terreur bosniaque et notre « Brésilien » qui dribblait les lignes à défaut de les sniffer. L'entraîneur c'était un petit tout sec et tout grincheux, paraît que ça filait droit à ce moment-là. En 1983, les matchs se jouaient encore chez un gars qui s'appelait Marcel, même que les supporters ils disent que ça sent le Sapin pour lui, qu'on va bientôt le raser ou quoi, que c'est une page qui se tourne, tout ça. Comme moi je le connaissais pas bien le Marcel, je suis allé voir Robert, notre Budzinsky qu'on avait jusqu'à y'a pas longtemps. Robert, les anciens ils disent que c'est la mémoire du club. Quand je suis arrivé à la cafétéria de la Jonelière où il traîne souvent, il a eu l'air tout surpris. Il était en train de tagger sur le bar « Gripond m'a tuer » et faut dire ce qui est, ça avait une sacrée gueule. Bref il est devenu tout rouge, un peu comme quand Cetto il s'énerve et qu'on voit bien qu'il va pas tarder à crier sur l'arbitre. Je l'ai laissé ranger ses affaires en vitesse, même qu'on voyait bien qu'il lui en restait plein des pots de peinture dans son sac, et puis, une fois qu'il est redevenu tout blanc, je lui ai demandé de me raconter l'histoire du gars Marcel qu'on voulait raser.
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Jérémy et Francky : deux exemples à suivre... |
« Tu vois mon petit Jeremy, imagine un peu que ton grand-père s'appelle Marcel. Il y a bien longtemps il n'était pas tout ridé et alors tout le monde allait le voir le dimanche. C'était la gloire, un symbole de jeunesse triomphante qui n'avait peur de personne. Et puis, un jour, on a décidé qu'il se faisait vieux le grand-père, et c'est vrai qu'il commençait à avoir du mal à accueillir tout le monde. Du coup, on l'a mis de côté et on lui a préféré un jeune homme tout joli et surtout plus grand. Jusque là c'est plutôt normal. C'est après que ça s'est gâté. Comme le papy il commençait à se déglinguer de tous les côtés on a décidé de lui couper ses jambes et un bras aussi. Bon, tu penses bien que le papy il fait la gueule maintenant. » Moi ça m'a fait tout drôle le coup des bras coupés, je me suis mis à pleurer mais Robert m'a consolé en me disant que c'était juste une Métaphore. C'est quand il est parti que je me suis rendu compte que je ne lui avais pas demandé où je devais la mettre.
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Le premier qui me dit que mon coiffeur avait picolé avant de me faire la mèche je lui met un taquet. Bon, à part ça moi je la trouve pas mal cette photo, surtout quand tu sais qu'en face y'avait Da Roch' qui racontait des blagues de Toto à Quint. Quint il se bidonnait tellement qu'il en a oublié de terminer ses chipsters, du coup c'est Viveros qui lui a liquidé en douce, ça l'a pas fait marrer le sedanais… Ça a été tout un cirque cette photo, comme quoi fallait être souriant mais pas trop pour faire peur à l'adversaire. Au début ils ont dit à Cetto de montrer l'exemple mais il pouvait pas parce qu'il était en train de protester auprès du photographe, rapport que sa tenue était mal repassée. Du coup le photographe lui a dit d'aller faire un tour aux vestiaires pour voir s'il y était. |
Bon, sinon moi je la trouve pas mal la Beaujoire. L'autre jour on a mis le feu contre Strasbourg, mais il paraît que c'est pas du jeu, que c'est comme contre Rennes tout le monde y a droit. D'ailleurs Da Roch' m'a dit qu'il avait même vu Capoue réussir des centres, c'est pour te dire.
A part ça, ça va bien merci, sauf qu'il y a l'autre enragé lyonnais qui fait rien qu'à m'énerver du fait qu'il m'appelle tous les quatre matins pour que je signe dans son espèce de club tout pourri. Je lui ai pourtant dis au Lasse : ”Je viendrais chez vous quand vous aurez acheté des supporters et quand il n'y aura plus le truc tout mou qui entraîne votre équipe”. Lui il m'a dit que c'était pas possible pour le moment vu qu'il venait juste d'investir tout plein d'argent dans le tout mou. Moi je lui ai dis mais quand même il doit bien y avoir une garantie sur ce truc ? Il m'a répondu que non, il avait un peu économisé sur la garantie pour pouvoir acheter une Renault Fuego à Pedretti. Je lui ai dis que tant pis, puisque c'est comme ça il est pas prêt de voir la couleur de mes crampons dans son gros stade tout vieux. Il m'a dit qu'il s'en fichait pas mal parce qu'il allait en construire un encore plus gros et que j'aurais l'air bien malin quand il gagnera la Champion's league. Alors là ça me ferait bien marrer, que je lui ai répondu, pour ça il faudrait déjà dépasser les ¼ de finale et je crois pas que ce soit au programme de ton club. Après ça je l'ai entendu siffler au téléphone, un peu comme il a fait notre Dizet l'autre jour quand Quint il a vomi sur ses pompes toutes neuves, rapport qu'il avait pas digéré ses 3 pizzas du midi, et il a raccroché. Bref, je crois bien que je me suis un peu grillé avec les quenelles, tant pis je serai champion avec les Petits Lu.
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