Montpellier - Nantes, réaction |
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Quel avenir ? |
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Par Frédéric
le 01/05/2002
Au lendemain de la cuisante défaite des jaunes
et verts à Montpellier (3 - 0 en terminant la rencontre
à 10 contre 11), Frédéric, sur notre
mailing-list, nous dressait un état des lieux pertinents
après un commentaire détaillé de la rencontre.
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La préparation
C'est la première fois que je voyais un match de Nantes
dans un troquet nantais, en réponse à l'invite de
L le mal nommé ;)
Direction le Saint James. Attablé avec Attila et Lydie de
Nantes sans le savoir (des membres de notre mailing-list).
35 premières minutes peu emballantes, la liaison Canal Sat
saute, le multiplex arrive, et il faudra changé de rade à
la mi-temps, le multiplex ayant recueilli la majorité des
suffrages au dépend d'une retransmission retrouvée
sans le son, du match des jaunes.
Nous nous repliâmes à l'Autre Bar, pour une retransmission
muette avec bande son dansante.
Pas idéal tout ça pour faire un résumé
d'un match à oublier.
Un match à oublier
Marcos, qui parle sans doute trop, ou qui se justifie trop ...
contrairement à la communication regrettée de Denoueix,
nous disait essayer cette défense à 5 en vue de la
saison prochaine. Donc, Grondin remplaçait Landreau pour
un match de la dernière chance alors qu'il négocie
sa saison prochaine en haut lieu. Par contre, que penser de la présence
sur le banc de Yepes alors que Laspalles doit quitter le club ?
Alors, Cetto jouait à son vrai poste au centre, mais peut-être
pas dans une configuration qui lui sied.
Marcos pris sans doute l'option Cetto (ou Laspalles) au détriment
de Yepes plutôt que d'aligner 3 centraux gauchers dans une
configuration en 5-4-1 ou 3-6-1.
Sans parler de ceux qui étaient déjà en vacances
(au grand dam de Grondin et Gillet), on a pu voir que Mezy mis seulement
15 minutes à prendre la mesure de ce système et qu'ensuite,
nous pûmes rarement évoluer à 3 derrière,
et quand nous tentèrent enfin d'inverser la tendance, sans
sursaut tactique d'un Marcos amorphe, nous jouions à 10 et
nous étions menés, ce qui expliqua un second but indigne
et un troisième but résigné.
Adieux Intertoto et grève de nouvelles échéances
européennes. On se satisfera du contrat rempli : le sauvetage,
sans oublier le gouffre où l'on se trouvait, lorsque sur
le terrain on ne se trouvait pas et que Denoueix creusait toujours
le même sillon dans des combinaisons changeantes.
Denoueix était encore là à l'aller, lorsque
nous perdîmes malgré le coeur et une domination rarement
atteinte, avec un très bon André et un Quint plus
que malheureux, sans parler de ce fameux but abracadantesquement
refusé à Berson (je persiste).
Une tactique contestée
Après ce dernier match de la saison à l'extérieur,
pour une de nos plus cuisante défaite, Marcos avoue que son
système ne sera pas prôné l'année prochaine,
mais qu'il attendait un peu mieux de ses joueurs. On est rassuré
pour derrière ... même si ce système peut ponctuellement
et selon l'adversaire, être intéressant ... à
condition de savoir réagir aux changements tactiques de l'adversaire.
En effet, après 10 premières minutes difficiles, les
montpelliérains ont joué très haut en coupant
totalement les possibilités de relances de nos trois défenseurs
centraux et excentrés lors des relances. Le manque de conviction
de certains (Laspalles, Savinaud) et les errements des autres (Djemba,
Ziani) auront fait le reste, car question engagement Montpellier
a aussi gagné sans trop forcer.
La question de la défense à 3 ou 5 est donc réglée
... mais le problème principal, ça reste quand même
cet attaquant esseulé et livré à lui-même,
de surcroît quand un de nos cotés (le droit) est complètement
amorphe. Alors André a beau se démener, et assurer
ses contrôles et déviations, il ne peut rien faire.
Seul Quint a pu apporter une vraie solution, aider en cela par Armand.
Mais cela n'a pas abouti, alors qu'après un quart d'heure
nous aurions pu marquer ... la volonté était là
... ensuite, Montpellier nous a empêché de développer
notre jeu.
Certes Moldovan et Vahirua étaient blessés, mais si
on suit les dernières déclarations de Marcos qui dit
que même avec un seul attaquant on peut être présent
devant, il oublie de se rappeler que ça marche d'autant mieux
qu'il a un milieu offensif axial derrière (en 4-5-1), ce
qui ne fut pas le cas samedi.
Préparer la saison prochaine
Deux bons attaquants, on les a pourtant vus. Moldovan et Vahirua
étaient la bonne solution cette année, ils étaient
blessés, certes ... mais on apprend maintenant que Moldovan
ne sera pas gardé ... et Fabbri connaîtra son sort
la semaine prochaine si les dirigeants accèdent à
sa demande d'être fixé ...
Si on ajoute la perte de Landreau et de Berson ou Armand, sans
oublier la croix sur Olembe ... il y a de quoi crier au scandale
!!!! ... contre Bordeaux ...
Pour le jeu, il est clair que le fait du match est quand même
l'expulsion de Djemba plus pour des fautes répétées
que pour de vraies exactions. Pourtant son expulsion me parait très
dure pour ne pas dire généreuse.
Derrière Grondin a longtemps retardé l'échéance,
malgré quelques placements assez flous et une concentration
dilettante, Laspalles a été affreux, Cetto n'a pas
valu mieux, Fabbri a fait une superbe première mi-temps avant
de disparaître (mais j'ai pas bien vu la seconde mi-temps,
non plus), Gillet a réussi à être à la
fois généreux et absent. Armand, lui, a fait son match.
Au milieu, Djemba a été très précieux
... mais comment dire ... parfois je me demande si ce n'est pas
la présence de Savinaud et son apparente (et sans doute trompeuse)
léthargie défensive qui oblige les demis (Berson,
Djemba), à commettre autant de fautes. Il n'en reste pas
moins que Savinaud était bien loin de celui qu'on avait vu
ne perdre aucun ballon face à Lyon. Ziani a été
fidèle à la majeure partie de ses matchs cette saison
: loin du rayonnement attendu et sans influence sur le jeu. Quint
a été le meilleur nantais. André a fait une
bonne première mi-temps sans pouvoir être efficace.
Ahamada ne m'a pas paru très à l'aise mais les circonstances
du match n'ont pas vraiment jouées pour lui.
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