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Nantes perd avec ses moyens.
Toulouse / FC Nantes (1-0) - 25ème journée (samedi 4 février)
Arribagé seul à marquer, Rossi seul à cadrer  

« Nantes va mieux », « Nantes est en progrès » : ah bon ? On fait les comptes et c’est triste en point, c’est triste en jeu. Le premier bilan sera tiré avant Gerland. Mais, déjà, cette défaite à Toulouse montre un FC Nantes toujours aussi mal en point, aussi mal en jeu. Trop mal pour espérer une place dans les 10 premiers. Nantes a perdu logiquement, face à une équipe prévisible et au jeu encore plus pauvre que celui des Canaris. Nantes a voulu réagir après le but d’Arribagé, car il ne s’était pas préparé à agir. Il va falloir battre Sochaux et Troyes. Ce programme était connu d’avance… Au bout du compte, quoiqu’il arrive, il manquera des points. (F.P.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0506/ch25apToulNant.php)
[FCNantais.com] - Résumé
Résumé du Match


Un sentiment de grande frustration

Après un tel match, une telle défaite, il est difficile de ne pas ajouter une énorme frustration aux premiers sentiments de tristesse inévitablement procurés par un revers, surtout lorsqu'il paraît évitable. Car c'est un match à sa portée que Nantes a perdu à Toulouse, sur un coup archi connu, résultant d'une action discutable, et face à un adversaire qui lui est assurément inférieur sur le plan du jeu. Les longs ballons à destination de Moreira, joints à une défense tous azimuts, et plutôt truqueuse, constituent en effet une tactique des plus primaires. On se demande d'ailleurs quelle serait la réaction des spectateurs de la Beaujoire si un jour, on espère qu'il n'arrivera jamais, leur équipe se mettait à pratiquer de la sorte. Ce qui ne nous empêche pas, au contraire, de souligner que Moreira possède vraiment beaucoup de talents, dommage qu'il y ait ajouté en fin de match des tacles aussi bêtes que méchants et dangereux.


Qui pour marquer Arribagé ?

Nantes, c'est ce qu'on a envie de souligner en premier, a laissé échapper la rencontre sur un but vraiment cauchemardesque dans la mesure où lorsqu'on affronte Toulouse on commence par mettre l'accent sur le danger que représente la tête d'Arribagé sur les coups de pied arrêtés. Mercredi dernier, à Saint-Etienne, il avait marqué de la sorte en reprenant un coup franc de Taider. Tête croisée et ballon hors de portée de Janot. Ce n'est pas autrement qu'il a arraché la victoire des siens face aux Canaris, à croire que ces derniers ne possèdent pas la télé et n'avaient pas regardé le scénario qui s'était écrit à Geoffroy-Guichard trois jours plus tôt. On nous dira que connaître un problème ne fournit pas pour autant sa solution, sinon Arribagé marquerait moins souvent. Il reste que le marquage du défenseur toulousain, embusqué derrière Diallo, a paru plutôt élastique. Etait-ce bien au Malien de l'assurer ? (*). On se demande si, sur ce coup là, il ne relevait pas plutôt du ressort de Mauro Cetto, ce qui expliquerait d'ailleurs que l'Argentin se soit ensuite multiplié, y compris aux avant-postes, pour tenter de réparer les dégâts. On ajoutera que la faute de Signorino, qui amena ce funeste coup franc, était loin d'être évidente. Mais c'est une constatation qui, évidemment, ne fait qu'ajouter à notre frustration.

Trop de mauvais choix et d'imprécisions techniques

Oui, Toulouse était prenable, d'autant qu'il en était à son troisième match en huit jours, dont deux à l'extérieur, qu'il est adepte, on l'a dit, d'un football de seconde série, et qu'enfin les malheurs ne l'ont pas épargné, puisqu'il a perdu deux joueurs, Taider et Revault, sur blessures, en première période. Tous les feux étaient donc au vert pour Nantes. Pour les franchir à temps, il aurait sans doute fallu oser davantage et surtout s'appliquer aux approches de la zone de vérité toulousaine. Une fois encore, les Canaris se révélèrent intéressants dans l'ébauche de leurs actions mais dès qu'ils parvinrent à une trentaine de buts de la cage de Revault ils tombèrent dans les imprécisions et les mauvais choix. Et quand, à partir de la 20è minute, le pressing toulousain se fit plus mordant et isola Toulalan, en panne d'appuis, ils se trouvèrent réduits à renvoyer à l'aveuglette. Il est vrai aussi que l'état du terrain, qui fut fatal à Revault (il se tordit un genou en dégageant), ne facilitait pas le jeu technique et construit. Plusieurs fois le technicien Dimitrijevic perdit inopportunément l'équilibre en voulant négocier des ballons apparemment faciles.

Un assez bon démarrage

Les Nantais étaient pourtant partis sur d'assez bonnes bases, dans une configuration en 4-1-3-2 qui ne laissait pas entrevoir une prudence exagérée. Toulalan s'activait à la récupération mais Dimitrijevic, à la construction, manquait de précision et de promptitude et sur les côtés Da Rocha et Capoue ne percutaient pas, même si le second obtenait des coups francs. C'était d'ailleurs davantage en voulant garder le ballon qu'en cherchant à aller de l'avant. Cette relative bonne période nantaise fut illustrée par une action Rossi-Dimitrijevic-Da Rocha sur laquelle Milos, servi en retrait par L'Italo-argentin, tenta un habile lob à destination de Fredéric. C'était subtil, mais trop long. Juste après Diallo gaspilla une balle de contre, provoquant, du coup, un autre contre toulousain que Toulalan enraya en commettant une faute sur Cardy.

Deux sauvetages de Landreau

On était parvenu à la 21è minute et Nantes commença à souffrir, ses intentions de produire du jeu étant étouffées par le pressing des Toulousains. Ces derniers faisaient preuve de plus de détermination, d'envie peut-être, et ils brisaient dans l'œuf les velléités offensives des Canaris qui, pour se donner de l'air, se trouvaient réduits à sauter le milieu de terrain. L'équipe nantaise s'étirait également beaucoup trop, permettant aux Toulousains de trouver des espaces. Par deux fois, le Téfécé faillit ouvrir le score. D'abord sur un coup franc de près de 30 mètres botté par Mathieu. Mickaël Landreau détourna sur son poteau gauche. La ballon revint en jeu, Cetto s'en empara avant Arribagé (22è). Deux minutes plus tard, Cetto à la lutte avec Battles dévia le shoot du Toulousain et Landreau dut encore effectuer un arrêt à la desperados, juste avant que le ballon ne franchisse entièrement la ligne (mais comme il était à mi-hauteur, il était impossible, même avec des milliers de ralentis de prendre position).

Une entame de seconde période trop timide

Nantes avait donc chaud, il subissait beaucoup trop et il se trouvait réduit à miser sur d'hypothétiques contres. Sur l'un d'eux, amorcé par Dimitrijevic et poursuivi par Rossi, Capoue se faufila le long de la ligne de but toulousaine. Il oublia de lever les yeux et son centre s'égara (33è). Sur un autre, Diallo, lancé par Rossi, contraignit Revault à une sortie de la tête en dehors de sa surface (37è). Il n'avait manqué à Mamadou que quelques centimètres, à moins que ce ne soit une pincée de gnac. Toujours est-il qu'on en arriva à la pause sur un score vierge. Les Nantais n'avaient pas à s'en plaindre, si on se rappelait les deux interventions décisives de Landreau, Pourtant les rares occasions toulousaines ne relevaient pas de véritables actions de jeu et l'espoir demeurait. D'autant qu'on pouvait penser que les locaux laissaient de la gomme en s'appliquant à faire parler leur puissance athlétique. Pour tirer profit des circonstances, il eut cependant fallu débuter la seconde période de meilleure façon. Les Canaris repartirent de manière trop timorée, comme si le nul leur suffisait et Toulouse en profita pour devenir un peu plus présent devant la cage de Landreau. Notamment par Moreira. Signorino concéda un corner (52è). Puis un coup franc, pas évident on l'a déjà précisé. Mais Bruno Ruffray le sanctionna et, petite cause grands effets, Battles déposa le ballon sur la tête d'Arribagé pour le seul but de la soirée.

Ils auraient mérité d'égaliser

On atteignait la 57è minute. A partir de cet instant, le chrono disparut d'ailleurs curieusement du tableau d'affichage du Stadium, c'est sans doute le fair- play à la toulousaine. Le Téfécé, lui, était parvenu à ses fins : il détenait l'avantage et il pouvait évoluer selon les principes préférés de Mombaerts. Tout le monde derrière pour expédier des obus à destination de Moreira. Lequel, le bougre, parvient, malgré son isolement, à en exploiter quelques uns. Ce qui le conduisit à rater de peu le deuxième but à quatre minutes de la fin. Les Nantais alors dominaient. Ils ne parvenaient pas pour autant à se montrer réellement dangereux. Servi par Guillon, Bamogo, qui avait remplacé Capoue, effectuait ainsi un mauvais choix en passant à Rossi en position de hors-jeu (78è). Da Rocha expédiait au-dessus un service de Rossi (79è). Rossi était victime d'une faute dans la surface sur laquelle l'arbitre fermait les yeux. Bamogo se couchait dans la surface et récoltait un carton jaune pour simulation (80è). Signorino appuyait insuffisamment sa reprise sur un ballon perdu par Douchez (82è). On avait l'impression que les Canaris se montraient collectifs quand il fallait tenter et s'enferraient dans le jeu personnel (Bamogo) lorsqu'il convenait de passer le ballon. Ils auraient pourtant mérité au moins d'égaliser, ce qui aurait sans doute changé le sens des commentaires, sans que le contenu du match ait été vraiment différent.

Dernière occasion pour Rossi

Julio Rossi hérita encore d'une belle occasion, ce fut la dernière, durant les arrêts de jeu en décochant une frappe que Douchez repoussa. Toulouse était aux abois mais il ne rompait pas, quitte à user d'artifices et à commettre des fautes que le faible Bruno Ruffray ne sanctionnait pas. En voilà un qui aura mérité davantage son bouquet de violettes que ses 2.300 euros d'indemnités puisqu'il a préféré faire des cadeaux aux Toulousains que le travail d'arbitre pour lequel il est grassement payé. Toulalan, le plus talentueux, était « comme par hasard » le plus visé, y compris par Moreira. Si bien, ou plutôt si mal, que la partie s'acheva dans la confusion et les protestations.


B.V. le 12 février 2006.

(*) Serge Le Dizet précisera qu'il lui avait effectivement assigné cette tâche (cf. réactions d'après-match)


(© 2006) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0506/ch25apToulNant.php)

 

 

 
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