Il étaient sept Nantais à avoir joué en pro. C’est imposant pour un adversaire comme Poitiers qui se débat dans des difficultés financières insolubles qui le conduiront à la rétrogradation en fin de saison. C’est imposant mais ça n’est pas une garantie de cohésion et de supériorité insurmontable. Le FC Nantes l’a pourtant emporté, grâce notamment à Claudiu Keserü, sous les yeux de Serge Le Dizet, mais il fut longtemps à la merci d’une égalisation poitevine. Laquelle serait intervenue à la dernière minute si l’attaquant roumain n’avait pas aggravé le score, en position de hors jeu, quelques minutes plus tôt. (F.P.)