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Les Canaris peuvent remercier Vahirua...
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Nice / Nantes (0 - 0)
- 35ème journée (samedi 7 mai à 20h00) |
Marama Vahirua encore un peu à Nantes... |
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Les Nantais savaient qu’ils avaient la possibilité de se sauver à Nice. Ils ont une nouvelle fois repoussé l’échéance en glanant toutefois un point important, dans l’enceinte surchauffée du Stade du Ray. Après avoir parfaitement entamé la partie, ils ont peu à peu sombré avant de trouver quelques opportunités mal négociées en seconde période. C’est pourtant l’ex-Canari Marama Vahirua qui manqua l’occasion de donner la victoire à ses nouvelles couleurs sur un penalty très généreusement accordé par M. Auriac. Les Canaris sont désormais à une victoire du maintien, mais ne comptent plus que deux points sur le premier reléguable. (FP & B.V.) |
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[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Merci la barre
La barre transversale du but niçois en tremble peut-être encore.
Et sans doute certains dos nantais frémissent-ils eux aussi, de frayeur
rétrospective, car à une poignée de centimètres
près, la situation du FC Nantes, qui demeure préoccupante, serait
à la limite du S.O.S.
C’était la 60è minute. Viveros-catastrophe venait de se
faire mystifier par Cobos. Alors que le Niçois s’était
engagé dans les 16 mètres canaris, le défenseur colombien
n’avait rien trouvé de plus malin que de le bousculer. La faute
n’était pas forcément flagrante, elle était en
tout cas stupide, tant il était clair que le défenseur azuréen
ne guettait que cette opportunité pour plonger. Il
s’affala donc le nez sur le gazon et l’arbitre désigna
le point de pénalty.
Poker menteur
Marama Vahirua qui, il y a cinq ans au Havre, avait joué les sauveurs
nantais tenait cette fois le sort des Niçois au bout de son pied. Car
le Tahitien ne se dégonfla pas. Tireur attitré des penaltys
de l’OGC Nice, il tint à ne pas déroger à sa mission
et il se plaça devant le point fatidique, face à Mickaël
Landreau, le gardien de Ligue 1 qui le connaît vraisemblablement le
mieux. Mais l’inverse est également vrai et les deux hommes entamèrent
à 15 mètres de distance une fameuse partie de poker menteur.
« Je n’ai pas eu peur, certifie Marama, j’ai tiré
comme d’habitude. »
Il serait trop cruel de prétendre que Vahirua a raté son shoot.
A 20 centimètres près le coup aurait même été
parfait. Mais ces centimètres-là sont ceux du bonheur nantais
puisque le ballon s’écrasa sur la barre…
Hermétique comme une boîte de conserve
On peut se poser la question : le FCNA aurait-il trouvé les ressources
pour revenir si le Tahitien avait fait mouche ? Franchement, on préfère
ne pas chercher à y répondre et la laisser en suspens…
Il faut dire que les occasions de but furent aussi rares qu’une oasis
dans le désert au cours de ce match hermétique comme une boîte
de conserve que nul ne semblait véritablement en mesure d’ouvrir.
L’ambiance était chaude dans les tribunes, la peur rôdait
sur la pelouse et si elle ne paralysait pas les jambes elle n’éclairait
pas vraiment les idées. A chaque fois que Nantes essaya de jouer au
ballon, il sembla en mesure de maîtriser les débats, durant les
20 premières minutes par exemple. Mais de là à s’ouvrir
le chemin du but, il existait un fossé et si afficher sa bonne circulation
de balle constituait une force, il était également impératif
de résister au combat physique dans lequel les Niçois s’évertuaient
à entraîner les Canaris. Il ne fallait pas y aller, surtout pas,
mais il convenait aussi de se faire respecter pour éviter d’être
croqué. La marge était ténue et à chaque fois
que les Canaris tombaient dans le football de leurs adversaires, c'est-à-dire
dans les dégagements à l’emporte pièces, les relances
imprécises, l’acceptation plus ou moins consentie d’une
étouffante pression ils se retrouvaient en danger.
Viveros à la peine
Nantes commença à peiner après le premier quart d’heure
et le carton jaune reçu par Viveros pour une faute sur Vahirua. Le
Colombien se trouvait à la peine, comme prévu et, comme également
prévu, les Niçois attaquaient le plus souvent de son côté.
Heureusement que le vif et rapide Roudet est gaucher et qu’il évoluait
dans la zone de Savinaud ! Serge Le Dizet avait reconduit la même formation
que face à Marseille, exception faite évidemment de Toulalan,
remplacé poste pour poste par Emerse Faé. Le néo-Ivoirien,
davantage dans son registre, en profita pour accomplir une bonne performance
d’ensemble qui fit oublier ses coupables hésitations d’il
y a quinze jours. C’est donc du flanc droit de l’équipe
azuréenne que venait le péril et c’est à partir
d’un centre de Balmont que Vahirua décocha le premier tir azuréen,
lequel était aussi le premier de la partie. On en était à
la 25è minute et s’il avait fallu patienter aussi longtemps c’est
bien sûr parce que l’essentiel du scénario se tramait en
milieu de terrain. Deux minutes plus tard, Yapi, à son tour, testa
sa frappe. De 35 mètres et à côté.
La tête de Bagayoko
Ce fut à peu près tout ce qu’on put noter de tangible
avant la pause. On avait compris qu’on était en route pour un
match de plus en plus crispant. Vahirua, qui s’était fait sécher
méchamment par Cetto dès la reprise, eut une occasion en or
de le débrider. On sait qu’il échoua, heureusement pour
Nantes. Mais lorsque le tableau d’affichage du stade du Ray indiqua
que Bastia avait ouvert la marque contre Istres, la crainte de perdre ne fit
que s’accentuer et les boulons du match se verrouillèrent encore
plus. Les Nantais faillirent pourtant les faire sauter. D’abord par
Bagayoko dont la tête plongeante surprit la défense niçoise,
exception faite de Grégorini qui se détendit et dévia
en corner (73è). Et puis par Dimitrijevic, entré en jeu à
la place de Quint qui donnait de visibles signes d’essoufflement depuis
la pause. Milos offrit coup sur coup deux ballons de but à Da Rocha.
Mais les deux tirs de ce dernier furent contrés. Dommage.
Peu et beaucoup à la fois
Il restait 13 minutes et on vous prie de croire que les dernières furent
terriblement longues pour Nantes. Non pas qu’il y eut réellement
le feu mais les réminiscences des récentes fins de match calamiteuses
hantaient tous les esprits. Et sur chaque coup franc, chaque corner, on redoutait
le pire d’autant que sur l’un d’eux Landreau avait déjà
été amené à un sauvetage sur sa ligne (56è).
Sammy Traoré montait régulièrement pour tenter de placer
un coup de tête, Le Dizet avait bétonné un peu plus ses
arrières en remplaçant Diallo par Guillon (88è). Dans
ces conditions, le coup de sifflet final résonna dans les cœurs
nantais quasiment comme un soulagement. Un point, ce n’est pas le Pérou,
mais c’est Nice qui reste derrière et c’est tout de même,
on veut le croire, un pas de plus vers le maintien. Ouf !
B.V.
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