FootNantais.com (Fan Club Nantais)    -     Site indépendant et non officiel    -     Collectif de Défense du Football à la Nantaise
 Actualité
  Accueil
  Tous les articles
  Flashs
  Revue de presse
 
 FORUM
      Inscription
      Connexion
      Zapping
 
 Pros saison 2007/2008
  L2 classement
  L2 calendrier
  Coupes nationales
 
Pronostics
 
 Formation 2007/2008
  CFA résultats
  CFA effectif
  CFA feuilles de match
  Coupe Gambardella
 Tout le FCNA
  Le Club
  Le Stade
  Supporters
  Historique
  Palmarès
  Classements
 Archives
  Saison 2006/2007
  Saison 2005/2006
  Saison 2004/2005
  Saison 2003/2004
  Saison 2002/2003
  Saison 2001/2002
  Saison 2000/2001
 Hors Jeu
  Abécédaire
  Bestiaire
  Stories
 
  Réagir à l'actualité
  Recrutement
  Liens
   
  Ajouter aux favoris
  Votre Page d'Accueil


Du beau spectacle sans maintien.
FC Nantes / Ol. Marseille (2 - 2) - 34ème journée (samedi 23 avril à 20h00)
Premier doublé nantais pour Olivier Quint  

Les spectateurs de la Beaujoire ont assurément assisté à la meilleure rencontre de la saison. Malheureusement, la victoire ne fut encore pas au rendez-vous. Les Canaris ont largement dominé durant une heure avec à la clé un joli doublé d'Olivier Quint, à tel point qu'on pouvait croire à une large victoire. Il s’en fallut de peu, 50 centimètres exactement, pour que Diallo marque le but du break et scelle enfin le maintien des Canaris. Mais retenir les cours de maintien s’est savoir se tenir et en l’occurrence tenir un résultat jusqu’à la fin. Manifestement les Canaris ne le savent pas. L’OM en a profité, avec à la baguette Pedretti et Luyindula, tandis qu’Emerse Faé, entré en jeu justement pour annihiler l’ex-pourvoyeur Sochalien, s’est contenté de bouder sans peser sur la fin de la rencontre. Les Canaris vont désormais bénéficier de deux semaines de repos pour méditer sur les trois points qui manquent à leur avenir parmi l’élite. (FP)


(© 2005) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch34apNantMars.php)
[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Résumé du Match

A 50 centimètres du bonheur
Ils jouaient bien, ils menaient 2-0, ils tenaient presque le maintien. Et puis, ils ont raté, par Diallo, un ballon de 3-0. Et ils ont laissé deux tirs prendre le chemin des filets de Landreau. On a même redouté le pire : qu’après avoir flirté avec le bonheur, l’avoir caressé même, ils prennent une gamelle qui aurait été synonyme de catastrophe.

Après un tel match, de très bonne qualité tout de même, le chroniqueur devant son clavier, sent le bout de ses doigts le démanger. Il hésite entre d’une part l’envie de verser dans la colère en stigmatisant les errements d’une dernière demi-heure infernale, les « absences » de Faé et de Viveros notamment, et d’autre part le plaisir qu’il a retiré d’une première heure rondement menée et plutôt bien ficelée. Il est un peu comme les joueurs le chroniqueur, frustré par un dénouement cruel mais pas forcément illogique. Un peu aussi comme l’entraîneur. « Ce soir, je suis fâché, » a dit Serge Le Dizet. Mais le chroniqueur se souvient aussi des 60 premières minutes, il se dit alors que Nantes n’a pas eu le visage d’une équipe qui va descendre, il écoute Pascal Delhommeau qui parle « d’une heure où son équipe a montré un fond de jeu extraordinaire. »

L’or au bout du pied de Diallo
Bref, nous voici donc les fesses accrochées entre deux chaises, position qui n’a rien de confortable, vous l’avouerez, mais correspondant finalement assez bien à celle du FC Nantes. Ses 39 points lui permettent de rester en équilibre, 4 points au-dessus du premier relégable, mais ne l’autorisent toujours pas au moindre écart.
Les regrets sont d’autant plus vifs qu’à la 64è minute nous avons vu un fauteuil nous tendre les bras et que nous avons cru que, cette fois, c’était fait, nous allions nous y caler et pouvoir attendre tranquillement, benoîtement, en classe confort, la fin du match pour commencer, du championnat ensuite, en n’ayant pas plus d’un ou deux points à glaner. C’était le Pérou et tout son or avec lui qui était au bout des pieds de Mamadou Diallo.

Les occasions se multiplient
Nantes menait alors 2-0. Et c’était logique. Après une entame de match un peu hésitante, laquelle avait d’ailleurs permis à Bamogo et à Marlet de procurer quelques sueurs froides à Landreau, les Canaris étaient en effet devenus les maîtres du jeu, à l’image de Da Rocha qui mettait au supplice Olembé, averti dès la 6è minute, et décelait de grosses failles sur le flanc gauche de la défense phocéenne. C’est d’ailleurs sur l’un de ses centres que Nantes s’octroya sa première véritable occasion. Yapi la manqua de quelques centimètres en reprenant le ballon du bout du pied.
On atteignait alors la 13è minute et les situations chaudes allèrent en se multipliant devant la cage du portier marseillais, auteur d’un arrêt de grand style sur un shoot de Toulalan, qu’il dévia en corner. L’action avait été superbe, le ballon ayant précédemment tourné entre Yapi, Quint et Bagayoko.

Quint se distingue
On vit ensuite un double tir de Da Rocha, contré, une reprise de la tête du même Da Rocha, au-dessus, et on en arriva au premier but de la partie, amplement mérité, et œuvre d’Olivier Quint. C’était tout aussi mérité, tant l’ex-Sedanais se montrait ardent, obstiné et collectif. Plus il approche du terme de son contrat, mieux il justifie enfin son salaire. Ce but fut consécutif à un corner rapidement joué par Yapi et il convient de préciser que Dehu donna un petit coup de pouce bien involontaire à Quint, en déviant la trajectoire du ballon, au grand dam de Barthez. Que Yapi ait participé à son élaboration ne relevait surtout pas du hasard car l’Ivoirien orchestrait souvent adroitement le jeu, en dépit de quelques glissades (et pertes de balle) intempestive.

Delhommeau à l’aise
Le milieu de terrain nantais dominait d’ailleurs son rival, Toulalan se mettant à l’unisson de Yapi et de Quint et les Marseillais se trouvaient privés de munitions, la tenaille des Canaris se refermant sur Pedretti dès qu’il héritait du ballon. Et que dire de Delhommeau, faisant preuve d’une tranquille et calme assurance et s’offrant un grand pont aux dépens de Marlet ? C’était du bon boulot, du beau jeu aussi, même si la fin de la première période s’avéra un poil plus laborieuse.

Deuxième but de Quint
Troussier essaya de modifier ses batteries durant la pause puisque ni Batlles ni Marlet ne revinrent à l’entame de la seconde période. Nasri et Luyindula les avaient remplacés. Les Marseillais n’eurent pas le temps de montrer si ces changements étaient judicieux qu’un deuxième but leur était tombé sur le râble. La partie avait recommencé depuis moins d’une minute quand Yapi fila côté droit et adressa une longue transversale effleurée du sommet du crâne par Bagayoko. Olivier Quint avait suivi et il ajusta, du gauche bien sûr, et des 16 mètres, une reprise de volée croisée qui ne laissa aucune chance à Barthez. Cette fois, il n’existait aucun doute sur la paternité du but, Quint pouvait le revendiquer à cent pour cent.

Juste à côté
Pendant un gros quart d’heure, Nantes conserva le contrôle des opérations. Il obtint même quelques ballons de contres. Diallo fut stoppé de façon-limite par Dehu. Yapi tira trop mollement dans les bras de Barthez. Bagayoko hésita à s’engager alors que l’espace semblait ouvert. Et Viveros, oui Viveros, expédia un ballon dans les tribunes en cherchant à viser la cage de Barthez.
Enfin Mamadou Diallo se procura un ballon en or, on vous en a parlé d’entrée, en contournant Barthez sorti à sa rencontre. Déporté sur la droite il décocha un shoot croisé à ras de terre qui passa à quelques centimètres du poteau opposé. Ces quelques centimètres, 50 tout au plus, étaient ceux, on ne le savait pas encore, qui allaient coûter le match aux Nantais.

Faé à la peine
Car tout de suite après les événements se précipitèrent. Quint, se plaignant de douleurs musculaires, céda sa place à Emerse Faé 67è). Ce dernier, depuis plusieurs semaines, depuis peut-être qu’il a décidé d’être sélectionnable Ivoirien, on ignore s’il existe un rapport, peine à confirmer les promesses qu’il a fait naître. Il éprouve, aussi, des difficultés à entrer dans une partie qu’il n’a pas débutée. En tout cas, lorsque Mauro Cetto ne put que repousser dans l’axe un ballon chaud on vit Pedretti se précipiter alors que Faé n’était que spectateur. Le shoot de l’ancien Sochalien ne pardonna pas. Marseille était revenu à 2-1 et il restait 21 minutes.

Trop de mauvaises relances
Nantes se recroquevilla, mais surtout il se mit à renvoyer les ballons n’importe comment, autant dire à les redonner automatiquement à l’adversaire et à se priver de toute opportunité de contre. Alors Marseille, avec à la baguette un Pedretti désormais libre de ses mouvements, s’installa dans le camp des Canaris. L’inéluctable survint à 7 minutes de la fin, du côté de Viveros, ce ne fut pas réellement une surprise. Lorsque Bamogo glissa le ballon sur la droite à Koké, le défenseur gauche nantais demeura dans ses starting-blocks et la frappe de l’attaquant espagnol surprit Mickaël Landreau qui, mal installé sur ses appuis, ne put que la détourner dans son but. C’était dur. D’autant que ni Da Rocha (87è), ni surtout Keseru qui avait remplacé Bagayoko et rata sa reprise, sur un centre en retrait de Diallo, durant les arrêts de jeu, ne parvinrent à replacer Nantes en tête.

Voilà comment on laisse échapper trois points qui semblaient déjà dans la poche. Comment on achève mal un match que l’on a pourtant longtemps emballé. Et comment le chroniqueur, partagé entre les jolis mouvements qu’il a admirés et les négligences qui l’ont irrité, se demande s’il a été assez ou trop sévère.

B.V.

(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch34apNantMars.php)
le 24 avril 2005

 

 

 
20/08 [Ouest-France]
24 heures dans la peau d'un lofteur
20/08 [Presse Océan]
Christian Bekamenga est rentré
20/08 [Ouest-France]
Khassimirou Diop encore Nantais
20/08 [Ouest-France]
Lusinga fixé sur son sort aujourd'hui
19/08 [Presse Océan]
Da Rocha : « Le football, c'est collectif »
18/08 [Ouest-France]
Guivarc'h : « Babovic doit lâcher son ballon plus rapidement »
18/08 [Le Télégramme]
Le jour et la nuit
18/08 [Presse Océan]
Vincent Laban, un Nantais en Ligue des Champions
18/08 [Presse Océan]
Keserü ne veut plus être « un intermittent »
18/08 [Presse Océan]
Le FC Nantes en mal de collectif

Recommandez ce site à un ami :

Votre Prénom :

E-mail de votre ami :


 

 

  • Envoyer cet article !      

 
 
A PROPOS DU SITE       CONTACTS       PLAN DU SITE
   

Copyright © 1999/2009 - FootNantais.com (site indépendant non officiel géré par
l'Association de défense du football à la Nantaise et hébergé par Nuxit) - Tous droits réservés.
Aucune des informations publiées sur FootNantais.com ne peut être reproduite, rediffusée ou publiée,
sous quelque forme que ce soit, sans accord écrit de notre part.