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Toujours la même histoire...
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Toulouse / Nantes (2 - 1)
- 22ème journée (samedi 22 janvier à 20h00) |
Mamadou Diallo a ouvert la marque. |
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Le FC Nantes était invaincu sans prendre de but depuis 3 rencontres. Cette petite série encourageante a pris fin samedi soir à Toulouse, sans que les Nantais, en réel progrès, n’aient vraiment démérité. Il faudra pourtant chercher à comprendre pourquoi le FC Nantes est la seule formation pour laquelle ouvrir la marque à l’extérieur se révèle être un handicap…
Un refrain connu : les Jaunes avaient pris l’avantage à l’issue d’un mouvement d’école, pour la première réalisation en jaune de Mamadou Diallo, puis c’est à gauche qu'ils ont ouvert la voie de la victoire aux Toulousains. Une réalisation heureuse sur un coup franc d’Emana, la sortie prématurée de Frédéric Da Rocha, un balle de match manquée par Diallo : tels sont les détails de cette heureuse victoire des joueurs de Montbaerts. (F.P.) |
(© 2005) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch22apToulNant.php)
[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Nantes perd sur deux coups malheureux
On approchait de l’entame du dernier quart d’heure. Le match était
équilibré et si Mickaël Landreau venait de connaître
deux ou trois chaudes alertes, Nantes ne demeurait pas inactif, au contraire.
Mamadou Diallo avait même hérité d’une balle de
but sur un service de Quint, il l’avait mal négociée et
un défenseur toulousain la lui avait chipée. « Je me demande
si ce ne fut pas le tournant de la rencontre » regrettera plus tard
Serge Le Dizet. « J’ai loupé mon contrôle et je me
suis un peu emmêlé les pieds, » confie Diallo.
Le score était de 1-1 et les Canaris restaient donc en posture de réaliser
un bon coup. Le nul, c’était déjà bien, ils continuaient
à espérer mieux. D’ailleurs, deux minutes après
son raté, Diallo se montra de nouveau menaçant et il alla porter
le danger devant Revault.
C’est alors que la contre-attaque toulousaine se développa. Un
vrai coup de poignard. Revault expédia le ballon sur Taider qui mit
promptement sur orbite le jeune Benjamin Psaume, 20 ans depuis le 12 janvier.
L’attaquant du Téfécé donna le coup de rein qui
avait manqué précédemment à Diallo, il distança
Pascal Delhommeau et se présenta seul devant Landreau, sorti pour tenter
d’éteindre le feu. Psaume jeta un bref regard pour juger de la
position du gardien nantais et, d’une habile pichenette, il expédia
le ballon dans les filets.
Toulouse menait 2-1 et les Canaris, en dépit d’un final méritoire,
bien qu’un peu aveugle, ne parvinrent pas à rétablir l’équilibre.
La première défaite du FCNA cette année, c’est
à dire depuis la prise en mains de Serge Le Dizet était consommée.
Joli but de Diallo
Il faudra attendre pour savoir si ce revers a entamé le capital confiance
que le nouveau coach nantais s’applique à emmagasiner. On peut
espérer qu’il n’en sera rien car si sur le plan comptable
les Canaris ont fait chou blanc, il n’en va de même sur celui
du jeu. Leur match a eu de la tenue, même si les occasions de but furent
rares, mais cette remarque vaut aussi pour Toulouse, et ils surent construire
quelques actions bien ficelées. En fait, ils ont réalisé
deux très bonnes périodes de 20 minutes, les premières
de chaque période.
L’une se concrétisa par un but, plutôt joli d’ailleurs.
La partie était alors entamée depuis tout juste un quart d’heure.
Un échange Savinaud – Da Rocha au centre du terrain se termina
par une ouverture du second sur l’aile gauche à destination de
Quint. L’ancien Sedanais effectua un centre rasant qui prit à
revers les défenseurs toulousains et fut exploité, d’un
tir puissant, par Mamadou Diallo qui surgissait derrière eux. Richert
ne put que constater la casse.
C’était bien joué. Bien construit. Nantes à ce
moment là contrôlait les opérations. Le Dizet avait placé
Diallo et Da Rocha en attaque, Yapi étant invité à leur
fournir des munitions. Tous trois se démenaient et se multipliaient
et ils procuraient de sérieux soucis à l’arrière
garde locale qui ne savait trop comment les prendre. Savinaud et Quint opéraient
sur les côtés, prêts à se recentrer dès qu’il
y avait danger et à seconder Toulalan, lequel s’activait avec
bonheur à la récupération. Viveros, lui, regardait tout
cela d’un œil distrait, Stinat lui avait été préféré
et il ne figurait même pas sur la feuille de match.
Un coup franc malheureux
Nantes avait donc parfaitement réussi son entame de match. Peu à
peu cependant, les Toulousains organisèrent leur réaction et
ce fut à leur tour de diriger les manoeuvres dans l’entre jeu.
Quint commit alors plusieurs fautes défensives assez stupides car inutiles.
La première, sur Emana, permit à Giresse de placer un coup franc
que Landreau stoppa sans problèmes (19è). La seconde, à
la 31è minute, eut des conséquences catastrophiques. C’est
encore sur Emana que l’ancien Sedanais intervint de façon irrégulière.
L’action se situait à 25 mètres de la cage de Landreau
et le danger ne semblait pas évident. Pourtant, sur le coup franc,
au terme d’une combinaison Dieuze-Taider, Emana décocha un boulet
fatal. Da Rocha dévia légèrement le ballon. Le projectile
passa entre les jambes de Mauro Cetto, surpris, et il alla se ficher dans
le but, sur la gauche du gardien nantais.
Tout était donc à refaire. Les Jaunes auraient pu y parvenir
si Da Rocha avait mieux négocié un ballon de contre (Savinaud
était démarqué sur sa gauche) à la 36è
minute. Quelques instants plus tard, touché à une côte,
le combatif Frédéric quitta le terrain et laissa sa place à
Keseru (42è)
Le physique toulousain
Le jeune Roumain n’eut pas l’occasion de se mettre vraiment en
évidence durant la seconde période. Monbaerts, le coach toulousain,
avait immédiatement fait entrer Clément pour le serrer de près
et il bénéficia d’une liberté de manœuvre
réduite. Nantes, tout en essayant de maîtriser les événements,
ne se créa pas de réelles situations dangereuses, excepté
celles qui échurent à Diallo. On sait comment s’acheva
la seconde. De la pire des façons, avec ce terrible contre en forme
de punition amorcé par Revault.
Ni le remplacement de Diallo par Bratu, alias l’homme invisible (il
aurait pu éviter de démarrer hors-jeu alors qu’il avait
la possibilité d’aller au but), ni celui de Quint par Dimitrijevic
(à seulement 4 minutes de la fin, 7 avec les arrêts de jeu),
ni la pression finale des Nantais ne purent modifier le scénario. Nantes
avait à la limite encore la tête, il se peut aussi qu’il
ait manqué de jambes face à une formation au physique impressionnant.
B.V.
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch22apToulNant.php)
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