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Pas de quoi pavoiser.
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SC Bastia / Nantes (0 - 0)
- 20ème journée (mercredi 12 janvier à 20h30) |
Frédéric Da Rocha auteur d'un but refusé pourtant valable. |
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Dans une rencontre qui a vite tourné au match de la peur et qui par le niveau et l’ambiance fleurait « bon » la L2, Bastiais et Nantais n’ont pu se départager. En début de seconde mi-temps M. Ruffray a refusé un but à Frédéric Da Rocha pour une faute préalable peu évidente de Claudiu Keserü, entré à la pause à la place d’Emerse Faé blessé. Au coup de sifflet final Serge Le Dizet s’est montré satisfait de ce point pris à l’extérieur qui permet au FC Nantes de prendre la 16ème place à Strasbourg. Bien que les résultats de la journée soient en leur faveur, les Nantais comptent désormais 6 points de retard sur les Lensois 14ème. Si ce match nul à l'extérieur est bon pour le moral, la manière n’a pas vraiment rassuré avant le derby tant attendu contre le Stade Rennais, samedi prochain. (F.P.) |
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[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Nul et logique.
Si Nantes n’était pas encore convalescent et s’il ne flirtait
pas d’aussi près avec le premier relégable qu’il
sent ses crampons lui caresser les fesses, on serait tenté d’écrire
qu’il a laissé passer à Bastia, le premier relégable
en question, une victoire largement à sa portée.
Une victoire qui aurait pu d’ailleurs basculer dans son camp grâce
à une superbe reprise de volée de Da Rocha, sur un centre de
Toulalan au début du second acte. Le ballon alla se ficher dans les
filets. L’ennui est que l’arbitre avait discerné, à
trois mètres de là, un accrochage entre Keseru et un défenseur
bastiais et qu’il estima que le Roumain avait commis une faute en s’appuyant
sur son opposant. C’est peut-être vrai, ce ne fut toutefois pas
des plus évidents, car les torts parurent à peu près
partagés, et ni l’un ni l’autre en tout cas n’étaient
en mesure de reprendre un ballon qui passa largement au-dessus d’eux.
Mais il est vrai aussi qu’en fin de rencontre plusieurs incendies menacèrent
de se déclarer dans l’arrière garde nantaise, notamment
sur un tir de Sidibé sur lequel Quint, fatigué, avait trop tardé
à intervenir, puis sur un ballon aérien qui échappa à
la vigilance de Landreau. Il n’y eut aucun dommage : le ballon frôla
la barre sur la première action, il fut récupéré
et renvoyé par Savinaud sur la seconde, à chaque fois pourtant
des frissons glacés parcoururent les dos nantais.
Du coup, et si on veut bien considérer que Landreau a connu de plus
chaudes alertes que Penneteau, le match nul peut être considéré
comme assez logique. Il est toutefois une évidence qu’on ne saurait
passer sous silence : ce résultat équitable est survenu au terme
d’une partie de très faible niveau et tant Nantes que Bastia
devront s’améliorer s’ils veulent remonter la pente.
Entre deux équipes paralysées par la peur, crispées par
l’enjeu, il fallut, c’est significatif, attendre vingt longues
minutes avant d’assister à la première action notable.
Et ce fut, là encore c’est édifiant, une tête ratée
par Mauro Cetto sur un coup franc de Savinaud, légèrement dévié
par un crâne corse. Et ce n’est qu’à la 27è
minute que Da Rocha obtint le premier corner d’une rencontre dénuée
de tout lyrisme et dont l’essentiel se tramait en milieu de terrain.
Certes une action Yapi – Bagayoko – Yapi avait permis au dernier
nommé de se retrouver en position favorable mais son shoot, trop mou,
avait été intercepté. Bagayoko, mis sur orbite par Guillon,
se présenta ensuite, à la 29è minute, dans de bonnes
conditions face à Penneteau. Il s’emmêla les pieds et Yahia
put écarter le danger.
Nantes, à cet instant, semblait en mesure de prendre le contrôle
des opérations. Mais Nantes demeure fragile. Quelques accélérations
bastiaises, plus virulentes que talentueuses, suffirent à le renvoyer
à ses craintes et Landreau dut alors se montrer vigilant. Il repoussa
ainsi un tir de Hadji qui avait échappé à Viveros. Ouf
! Quelques secondes plus tard, le même Hadji remit de la tête
et en retrait sur Rocchi dont la reprise alla percuter de plein fouet la poitrine
de Cetto. Deuxième ouf ! Enfin, juste avant le repos, Landreau dut
encore se coucher pour détourner en corner un tir à ras de terre
de Chimbonda.
Au début de la deuxième période, Nantes se reprit, Da
Rocha marqua le but refusé dont on a parlé tout à l’heure,
il expédia aussi, du gauche, un ballon dans les nuages. Les Canaris
se montraient plus techniques que leurs opposants, ce n’était
guère difficile, et ils parvenaient enfin à aligner des séries
de passes. De là à mettre hors de position la défense
corse, il existait une marge, elle ne fut plus franchie, même si Bagayoko
appréciait visiblement la rentrée d’un deuxième
attaquant, Keseru ayant assuré à la reprise le relais de Faé,
en délicatesse avec ses muscles. Certes Savinaud, à la 75è
minute, mit Penneteau à contribution mais c’était sur
un shoot de 20 mètres, au terme d’une action personnelle, et
non sur une offensive construite. Le gardien corse se détendit joliment,
il relâcha la balle, Bagayoko ne fut pas assez prompt pour l’empêcher
de s’en ressaisir. Ce fut la dernière action véritablement
notable des Nantais. Les Bastiais n’étaient pas plus saignants
malgré les efforts désordonnés de Pierre-Yves André
dont toute la Bretagne connaît l’imprécision chronique.
Ce sont pourtant eux qui faillirent empocher le jackpot durant les dernières
secondes.
(B.V.)
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch20apBastNant.php)
B.V. & F.P. le 13 janvier 2005 |
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