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Le FC Nantes touche le fond.
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FC Nantes / OGC Nice (0 - 1)
- 17ème journée (samedi 4 décembre à 20h00) |
Amisse en crise de confiance |
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Si l’équipe avait su jusqu’au mois d’octobre faire front et rester sourde à l’atmosphère délétère de La Jonelière, si elle avait même su un temps faire oublier une intersaison lamentable, la lassitude l’a peu à peu gagnée avec comme corollaire des prestations en deçà de son niveau supposé, pour des résultats exécrables. Loïc Amisse a beau dire qu’il restera tant qu’il estimera que son discours passe, nous avons vu ce soir le contraire de ce qu’il attendait. Il n’est certes pas le seul coupable. Pourtant, s’il aime ce club, il faut qu’il donne sa démission le plus tôt possible. C’est-à-dire dès demain. Plus haut, l’impunité de Jean-Luc Gripond n’a d'égal que le silence et le désintérêt de la Socpresse. Pour se débarrasser de ceux-là, ce sera plus délicat et plus long. Une chose est certaine, ces gens là ne valent pas le club qui nous fait vibrer depuis des décennies. |
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch17apNantNice.php)
[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Il y a eu le discours de Loïc Amisse avant match. Il disait à
qui voulait l’entendre et avait encore envie de le croire, que les joueurs
allaient mouiller le maillot, qu’en conséquence il ne fallait
pas siffler mais au contraire soutenir les joueurs qui feraient tout pour
se sortir de ce mauvais pas.
Alors, on était en droit d’attendre un départ tonitruant,
une équipe prête à jouer haut pour étouffer son
adversaire et tenter de trouver la faille. Mais non, il n’y eut rien
de tout cela face à des Aiglons pourtant bien pâles en comparaison
de Lyon, Bordeaux et Marseille, les trois derniers vainqueurs des Canaris.
Alors le public n’a effectivement pas sifflé. Il fut même
bien silencieux à l’appel de la Brigade Loire qui avait déjà
décidé de faire l’impasse sur un Flag Day prévu
de longue date.
Le public s’est tenu tranquille, jusqu’à ce but symbole
des errances jaunes. Landreau à coté du ballon autant que son
club à coté de la plaque. Un ballon utilisé entre autre
lors de la séance de tennis ballon hebdomadaire, comme si rien ne devait
changer malgré la tempête. Ce n’est pas le vent qui a trompé
Landreau, c’est un ballon nantais qui flottait, comme une atmosphère
lourde feinte d’être prise à la légère. A
la mi-temps ce fut le retour des sifflets, puis en clôture d’une
seconde période éparpillée ce furent les « Olés
» qui ponctuèrent les passes des Aiglons. Non les Nantais ne
se sont pas tous battus ensemble comme le souhaitait leur entraîneur.
Loïc Amisse ajoute pourtant après-coup : « Tant que je sentirais
que j’ai le soutien de mes joueurs, je ne démissionnerai pas…
». Faudra-t-il attendre deux nouvelles déculottées face
à Lille et Sochaux pour que le coach comprenne que son discours ne
passe plus et qu’il faut vite trouver autre chose. Car plus encore que
face à Bordeaux, on avait rarement vu une formation nantaise si peu
jouer en équipe, sauf à se remémorer, les sombres années
Blazevic.
A défaut de trouver une solution qui passe par un rapide changement
d’entraîneur et d’entraînements, les Nantais pourraient
bien pointer à la 19ème place à la trêve. Quand
on joue le maintien, chaque point compte et il y en a encore 6 à espérer.
Dans le marasme actuel, on pourrait s’en contenter d’un ou deux.
On pourra alors se pencher sur cette première moitié de saison
et constater que plus encore que ces quatre défaites consécutives,
le FC Nantes n’a gagné que quatre fois dont deux (Istres, Paris
SG) sans le mériter vraiment… La triste réalité
de ce Nantes là est dans ce bilan calamiteux, bien loin d’un
discours présidentiel ahurissant qui voudrait que seul Lyon ait impressionné
ces Nantais là.
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch17apNantNice.php)
Frédéric Porcher le 5 décembre 2004 |
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