Nantes - Guingamp (0-0) - Notes des joueurs |
36ème journée - mercredi 12 mai à 20h30 |
[FCNantes.com] Nantes/Guingamp (0-0) - Notes Presse et Web
[FCNantes.com] Nantes/Guingamp (0-0) - Notes sur les joueurs
Landreau (7) : Tout comme son vis-à-vis, il a grandement participé
à ce match sans but, en sauvant son camp brillamment en 3 occasions.
Il a été aussi particulièrement efficace dans son jeu aux
pieds, tout en faisant les bons choix entre jeu long et jeu court. A aucun moment
depuis son tir au but malheureux face à Sochaux, on a senti Mickaël
faiblir. Il faut pourtant être particulièrement costaud pour résister
dans un tel contexte.
Delhommeau (5.5) : Il est l'auteur d'un match très sobre, avec
de bonnes interventions défensives, dont certaines furent décisives,
notamment en seconde période. Il a eu un minimum de déchet dans
ses passes, malgré des solutions peu nombreuses. Il a par contre été
moins présent que son pendant à gauche, dans les initiatives offensives.
Guillon (5.5) : Titularisé à la place de Yepes, il a alterné
le bon et le moins bon. A son débit, il a perdu deux duels qui auraient
pu aboutir à des occasions franches. On pense notamment à ce duel
perdu face à André, en seconde période. Heureusement Berson
est venu intercepter la passe à destination de Leroy. Comme ça
lui arrive parfois, il précipite des dégagements et dévisse
un peu, alors qu'il n'y a pas de danger particulier. Il ne s'est pas toujours
bien aligné non plus. Ce sont des détails dans un match globalement
bien appréhendé malgré tout.
Gillet (6) : Dans la continuité de son bon match à Toulouse,
il a été parfait défensivement et a tenté de sonner
la charge en milieu de première période et tout le long de la
seconde, pour sortir ses coéquipiers de la torpeur. Il a manqué
très peu de passes et montre, qu'à ce niveau de performance, ce
serait une erreur de s'en séparer.
Berson (5.5) : Il a débuté très difficilement cette
rencontre et s'est vite impatienté du manque de mouvement et de solutions
de ses partenaires. Il a eu énormément de ratés dans son
jeu de passes, ce qui a handicapé, le peu de rythme de son équipe.
Il a été par contre extrêmement précieux au milieu,
à la récupération, évitant à son équipe
de connaître d'autres situations chaudes en contre.
Fae (5) : Il revenait de blessure depuis la demi-finale contre Paris
SG. Il a semblé manqué de rythme notamment en début de
rencontre et il est certain que son association à un Berson souffrant
d'une pubalgie, n'a pas contribué à la fluidité du jeu.
Il s'est un peu repris progressivement, en tentant de perforer le milieu costarmoricain,
mais a manqué parfois de lucidité dans le dernier geste.
Da Rocha (5) : Quasiment sans soutien en première période,
il fut peu influent sur le jeu. Les combinaisons habituelles entre lui et Ziani
sur le coté droit furent rares. Il osa plus en seconde période,
à l'image d'Armand à gauche. Mais il devait alors passer 2 adversaires.
On l'a vu plus à l'uvre dans la dernière demi-heure, quand
enfin, le jeu nantais créait des décalages à partir de
situations à l'opposée. Il fut alors un des nantais les plus en
vue, mais Le Crom sauva son équipe sur ses quelques tentatives de tirs
au but. En fin de rencontre, oublié par Pujol, qui préféra
tirer au but, il fit part à son coéquipier de son mécontentement.
Armand (6.5) : Il fut un peu spectateur de l'inanité de son équipe
en début de rencontre. Il n'avait absolument aucune solution de passe
dans son couloir et compris qu'il fallait qu'il privilégie l'action individuelle.
Ce qu'il réussit le plus souvent. Armand est avec Landreau, Da Rocha
et Gillet, le meilleur nantais de cette fin de saison. On peut lui être
reconnaissant de vouloir quitter les bords de l'Erdre sur une bonne note. D'autres
qui s'interrogent encore sur leur avenir en jaune, jouent l'esprit nettement
moins libéré.
Ziani (4) : Il n'a pas su peser sur le jeu comme il l'aurait souhaité.
Il réussit très rarement à créer des décalages
et eut du mal à trouver sa vraie place. Il tenta parfois de venir chercher
les ballons plus bas, sans que cet apport se montre décisif. A force
de balbutier son football, il a fini par perturber le comportement d'ensemble
de l'équipe. Il n'a pas toujours fait bon usage du ballon, se déplaçant
trop souvent vers le joueur auquel il passait le ballon. Il est sorti sous des
sifflets toujours aussi imbéciles.
Vahirua (4) : Un match un peu énervant de la part de Marama,
il faut bien l'avouer. Ses déclarations rancunières post-OM paraissent
bien loin. Le Tahitien est-il capable de changer son jeu pour répondre
au défi physique de ses adversaires directs ? Le contrôle en parfait
contre-pied, trop rare hier, ne suffit plus. Quand la position n'est pas favorable,
il faut au moins disputer le ballon, le protéger, jouer un peu de son
physique, ou d'une roublardise pas trop outrancière. Tout cela Vahirua
ne l'a pas réussi, mais l'a-t-il seulement envisagé. Il n'a pas
non plus été heureux dans les prises de balles, dans les appels
qui font parfois sa force. Au final, il ne s'est créé aucune action
dangereuse et a endigué seul les quelques velléités de
ses partenaires. Sorti sur blessure, il ne pourra sans doute pas participer
au dernier match contre Sochaux. Le public n'a pas hésité à
siffler sa sortie, alors qu'il était allongé sur une civière.
Ca laisse songeur
Pujol (5) : Est-ce osé de dire qu'il n'a pas été
aidé par son partenaire, hier soir ? On a tout de même eu l'impression
qu'il était bien seul devant. Mais, comme Vahirua, il n'a pas assez varié
ses appels, en restant souvent trop cantonné dans l'axe, sans créer
de confusion dans l'arrière garde adverse. Jamais, ou presque, nos deux
attaquants ne sont venus apporter des solutions sur les cotés pour Da
Rocha ou Armand. Joué comme ça, le 3-5-2 a évidemment d'énormes
limites. Après l'entrée de Ahamada, on a vu Pujol revivre un peu.
Malheureusement, il n'a pas fait toujours les bons choix. Il ne tire pas dans
la surface et frappe aux 20 mètres alors que Da Rocha est démarqué
à droite.
Ahamada : Il n'était plus apparu dans l'effectif depuis le mois
de décembre. Il a fait une très bonne rentrée puisqu'il
a contribué à dynamiser l'attaque nantaise. Il est l'auteur d'une
très bonne tête sur un centre de Da Rocha. Malheureusement Le Crom
était encore à le parade.
Quint : Comme Ahamada, son entrée est à l'origine d'un
jeu plus direct et plus souvent dans la surface adverse. Après avoir
vu les prestations de Yapi contre Toulouse et Ziani, il doit se demander ce
qu'il fait sur le banc. Il sera sans doute titulaire à Auxerre, puisque
Loïc Amisse sera tenté d'évoluer avec une défense
à 4.
Hadjadj : Entré à 5 minutes de la fin, il a tenté
d'apporter sa contribution à la domination tardive des Nantais.
Loïc Amisse : Comment gérer un groupe qui est apparemment
au bout du rouleau. Ses choix de départ sont difficilement critiquables
puisqu'en dehors des blessés et des suspensions, il a écarté
2 joueurs particulièrement décevants à Toulouse (Yapi et
N'Zigou). 7 joueurs présents au départ mercredi soir, n'étaient
pas titulaires à Toulouse. On pourrait avancer que cela fait beaucoup,
mais les 2 prestations sont tellement semblables dans la médiocrité,
qu'il est difficile d'en tirer un quelconque enseignement. L'entrée anticipée
d'Ahamada fut la bienvenue, la sortie de Ziani logique. On peut s'interroger
par contre sur l'entêtement des Nantais à vouloir perforer dans
l'axe durant plus d'une heure, alors que la solution vient souvent des cotés.
Or les couloirs ont été trop souvent désertés par
les joueurs de soutien. Etait-ce une erreur tactique, ou une incapacité
des jaunes à jouer autrement, on ne le sait pas.
Les Guingampais : Heureusement pour le FC Nantes, cette équipe
manque d'un réel talent devant et c'est souvent l'excellent Jérôme
Leroy qui, non content d'être à l'origine des actions, se trouvait
le plus dangereux à la finition. En dehors de l'Ex parisien, on mettra
en évidence la performance de Le Crom. L'axe central a aussi tenu parfaitement
le choc, grâce notamment à Kouassi, malgré son quasi-attentat
sur Vahirua et une certaine propension à ne pas maîtriser ses nerfs.
Au milieu Coco Michel a été précieux. C'est donc une équipe
en quête de rachat qui a obtenu un bon nul tout à fait mérité.
L'arbitrage de M. Fraise : Il nous avait tellement fait mal à
Nancy, alors que Nantes jouait sa survie en D1, qu'on attendait un peu une énorme
bévue de sa part. Elle n'est pas venue. Son arbitrage, sans être
excellent, n'a pas modifié le cours de la partie, même si une exclusion
de Kouassi n'aurait pas été scandaleuse, loin s'en faut.
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