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25 avril 2008, retour d'enfer
FC Nantes / Montpellier (1-1) - 35ème journée (vendredi 25 avril à 20h30)
Hommage de De Freitas à Da Rocha  

C'est fait : le FC Nantes va retrouver l'élite. La Beaujoire a célébré ce retour, même si elle n'était pas pleine (26.572 spectateurs, 10.000 de moins que pour Carquefou - Paris). La fête n'a certes pas été aussi grandiose qu'en 1963, mais rien, entre les deux événements, n'est vraiment comparable. Il y a 45 ans, grâce à José Arribas, qui privilégiait « l'être » plutôt que « le paraître », Nantes était un club extraordinaire. Aujourd'hui, il est devenu banal. Mais au moins est-il en Ligue 1. C'est déjà ça. Bravo donc à De Freitas et ses copains. (B.V.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0708/20080425ch35apNantMont.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Un tir lumineux de De Freitas
Le tir lumineux et décisif de David De Freitas à l'entame de la seconde période. Son tee-shirt estampillé Da Rocha qu'il exhibe en retroussant son maillot. Les yeux du vieux soldat qui se mouillent lorsqu'il découvre l'inscription. La bouteille de champagne dont le mesuré Tony Heurtebis fait sauter le bouchon pour arroser De Freitas puis asperger les spectateurs. L'ambiance joyeuse du kop. Le tour d'honneur des joueurs avec Bagayoko en caleçon vert. La complicité guindée de Michel Der Zakarian et de Baptiste Gentili, se serrant l'un contre l'autre à l'heure du triomphe, comme ils l'ont sans doute souvent fait tout au long de la saison, sous le feu des critiques et des menaces à peine voilées de Kita.

Telles seront les images qui nous resteront de la remontée du FC Nantes en Ligue 1, quelques jours après son 65è anniversaire, 45 ans après sa première accession et, surtout, un an après sa descente en enfer.

Rien à voir avec 1963
Les historiens nous disent volontiers que la soirée de ce vendredi 25 avril n'a pas eu grand chose à voir avec celle de 1963 qui avait vu le FCN se propulser pour la première fois parmi l'élite. A l'époque, un chroniqueur, Robert Vergne, avait comparé Nantes à Rio de Janeiro. On en était loin cette fois. D'ailleurs, la Beaujoire n'avait même pas fait le plein, un étage complet était demeuré fermé, les Canaris attirant donc moins de monde pour un soir de rédemption que Carquefou pour un hypothétique exploit en Coupe de France.

L'élan qui porte aujourd'hui le FC Nantes n'est donc aucunement comparable avec celui d'il y a près d'un demi-siècle. L'histoire n'est plus la même et on ne perçoit pas aujourd'hui au sein du club un homme qui soit porteur de valeurs anti-conformistes comme le fut José Arribas.

La remontée d'un club devenu ordinaire
Le technicien d'origine espagnole avait des idées, du génie même, son aura éclipsait déjà celle de ses dirigeants, il était porteur d'une philosophie de jeu, il peaufinait un football qui allait devenir une école, il n'avait pas que les mots argent, rentabilité, transfert à la bouche. Il aurait loué un site qui aurait vanté les qualités du football à la nantaise, il ne l'aurait pas attaqué en justice. Ses idées étaient nobles et son temps précieux.

Il est clair qu'il n'existe pas un guide de cette envergure actuellement à Nantes et que cette remontée est celle d'un club devenu simplement ordinaire, davantage affairé à copier ce qui se fait ailleurs et à promouvoir des projets commerciaux qu'une politique footballistique basée sur l'intelligence, la technique, l'imagination, l'altruisme.

Un groupe solidaire, y compris avec son entraîneur
On aura l'occasion de reparler de tout ça. Pour l'heure on va donc savourer notre plaisir et féliciter un groupe de joueurs qui a atteint son objectif. On sait comment il s'y est pris : en se montrant uni, solidaire et sourd aux rumeurs. Il n'y a pas toujours eu le talent, il y a eu en revanche constamment la volonté, l'esprit de groupe, la camaraderie et même la complicité quand il s'est agi par deux fois de défendre les techniciens en place. En écrasant Reims d'entrée, les Canaris ont contraint Waldemar Kita à renoncer à son projet consistant à engager Jean-Pierre Papin (quelle réussite à Lens !). En s'imposant à Brest, après deux défaites dont l'une contre Le Havre, ils ont encore écarté la menace qui pesait sur le duo de coach. « Tonnerre de Brest, Der Zakarian reste en place », avions-nous titré au lendemain de ce match.

On notera d'ailleurs que Kita a de nouveau confirmé le maintien de Der Zakarian vendredi soir. Il y a 45 ans, Clerfeuille n'avait pas besoin de proférer semblable précision, d'ailleurs nul ne lui posait de question de cet ordre : Arribas restait en place, cela coulait de source.

Capoue
Mais voici qu'il est temps de parler du match proprement dit, même si exceptées les scènes que nous avons décrites d'entrée, il ne laissera pas, par son contenu, d'impérissables souvenirs.

Les Nantais eurent le bon goût d'entamer la partie par le bon bout et d'actionner plusieurs mouvements prometteurs durant le premier quart d'heure. Der Zakarian avait aligné à la fois Capoue et Babovic. Le second ayant hérité du couloir gauche, l'ancien Romorantinais s'était vu confier un rôle, on ne dira pas de numéro 10, mais d'électron libre, qui faisait s'apparenter le schéma nantais à un 4-2-3-1. Capoue bénéficiait ainsi d'une liberté de mouvements qui lui permit de rendre une copie nettement plus propre qu'à l'ordinaire. Ses courses eurent le mérite de semer le trouble parmi les défenseurs héraultais et de les amener à faire plusieurs fautes. Ils en commirent aussi beaucoup sur Babovic dont les dribbles peuvent être ravageurs, ce qui n'est pas le cas de son goût pour le jeu collectif.

Ricardo Faty avait effectué comme prévu son retour dans l'entre jeu où en compagnie de De Freitas ils s'appliquaient à coordonner les actions nantaises. Celles-ci eurent donc plutôt de l'allure en début de rencontre. Montpellier se contentait de subir, ce qui ne l'empêcha pas de se créer une occasion à la 13è minute. Tony Heurtebis repoussa un shoot de Camara mais sans bloquer le ballon et ce dernier fut repris par Grégory Lacombe. Sans broncher, le gardien canari enraya cette seconde tentative.

« J'ai pensé à Savinaud » dit Da Rocha
A cet instant, Nantes commençait à ralentir sa cadence, son football devenait sensiblement moins fluide, son bloc-équipe évoluait plus bas et à part un but de Bagayoko, joli mais refusé légitimement pour hors-jeu, on relevait de moins en moins de choses notables. Montpellier n'accomplissait en outre aucun effort pour pimenter le spectacle, se contentant d'étoffer son rideau défensif.

Le match bascula donc au tout début de la seconde période, grâce à David De Freitas, qui a assurément été l'un des tous meilleurs Nantais de la saison. Si bien que son but sembla empreint non seulement de talent mais aussi de logique. Sa dédicace à Fred Da Rocha signifia aussi quelle a été l'importance de ce dernier dans le groupe. Elle constitue à posteriori un camouflet supplémentaire pour l'attelage Roussillon-Gripond et un bon point, mais oui, pour Xavier Gravelaine qui avait décidé de lui proposer un nouveau contrat. Symboliquement, Fred, qui n'oublia pas de remercier Gravelaine, confia qu'au coup de sifflet final sa première pensée fut pour Nicolas Savinaud...

Ne soyons pas aveugles mais savourons le moment
Nantes menait 1-0. Et comme Boulogne avait égalisé à Troyes, des ondes de joie commencèrent à faire frémir les tribunes. Nantes était bel et bien en Ligue 1, le kop le scanda bientôt, puisqu'au stade de l'Aube le match était terminé.

Dès lors, les autres événements étaient devenus secondaires. Les Canaris relâchèrent leur application, Djordjevic remplaça Bagayoko qui arbora malgré tout un large sourire quand ses coéquipiers vinrent le congratuler (64è) puis Shereni et Guillon prirent le relais de Moullec (70è) et de Maréval (77è). Babovic et Djordjevic étaient aux avant-postes, Capoue était repassé sur la gauche, sans y évoluer vraiment et les Nantais se laissaient légèrement aller. Pour une fois ! Poulard faillit certes signer un deuxième but en expédiant sur le poteau droit un ballon que lui avait rabattu Pierre (suite à un corner) mais c'est Montpellier qui trouva le moyen d'égaliser sur un tir de Lacombe (84è).

Sur le coup, une chape de plomb s'abattit sur la Beaujoire. Et puis, chacun comprit que c'était sans importance. Alors les vagues de joie firent de nouveau onduler les rangées de spectateurs.

2008 n'est pas 1963, Nantes n'a pas retrouvé son âme, le voici tout de même de retour en Ligue 1. Ne soyons pas aveugles mais savourons le moment et notre plaisir.

B.V., le 27 avril 2008

FC Nantes - Montpellier: 1-1 (0-0)
Arbitre : M. Chapron. 26 572 spectateurs.

Buts : Nantes : De Freitas (46'). Montpellier : Lacombe (84').
Avertissements : Nantes : Shereni (85'). Montpellier : Ngambi (71'), Yangambiwa (79').

FC Nantes : Heurtebis - Thomas, Pierre, Poulard, Mareval (puis Guillon, 77') - Faty, De Freitas - Moullec (puis Shereni, 70'), Capoue, Babovic - Bagayoko (puis Djordjevic, 64'). Entr. : M. Der Zakarian. Non entrés en jeu : N'Dy Assembé (g.), Heinz.
Montpellier : Jourdren - Lippini, Ngambi, Dzodic, Yangambiwa - Saihi, Aït Alia, Neumann, Clément - Camara, Lacombe. Entr. : P. Baills. Non entrés en jeu : Scribe (g.), Colombo, Aït Fana, Armand.



(© 2007) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0708/20080425ch35apNantMont.php)


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