FootNantais.com (Fan Club Nantais)    -     Site indépendant et non officiel    -     Collectif de Défense du Football à la Nantaise
 Actualité
  Accueil
  Tous les articles
  Flashs
  Revue de presse
 
 FORUM
      Inscription
      Connexion
      Zapping
 
 Pros saison 2007/2008
  L2 classement
  L2 calendrier
  Coupes nationales
 
Pronostics
 
 Formation 2007/2008
  CFA résultats
  CFA effectif
  CFA feuilles de match
  Coupe Gambardella
 Tout le FCNA
  Le Club
  Le Stade
  Supporters
  Historique
  Palmarès
  Classements
 Archives
  Saison 2006/2007
  Saison 2005/2006
  Saison 2004/2005
  Saison 2003/2004
  Saison 2002/2003
  Saison 2001/2002
  Saison 2000/2001
 Hors Jeu
  Abécédaire
  Bestiaire
  Stories
 
  Réagir à l'actualité
  Recrutement
  Liens
   
  Ajouter aux favoris
  Votre Page d'Accueil


Un but, 3 points, la Ligue 1, « et pis c’est tout ! »
FC Nantes / Grenoble (1-0) - 27ème journée (lundi 10 mars à 20h30)
Shereni a du crâne  

Grâce à un corner tendu de Moullec suivi d’un coup de boule rageur de Shereni dès la 24ème minute, Nantes a obtenu hier les 3 points qu’il escomptait. Il en a profité pour distancer irrémédiablement Grenoble son adversaire du soir. Cette pénible victoire est suffisante pour rester bien calé entre Le Havre et Troyes en haut de la Ligue 2. Les Canaris chahutés durant le mois de janvier sont donc désormais tout près de l’objectif fixé en début de saison, à savoir le retour en Ligue 1. Ce premier bilan, en apparence satisfaisant, n’a pourtant pas suffi à réjouir les spectateurs de La Beaujoire qui ont sifflé leur équipe durant la seconde période. Preuve que l’austère « real football » de ce Nantes là commence à agacer. Reste désormais à conquérir la couronne de la Ligue 2 pour tenter d’atténuer les rancœurs. (F.P.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0708/20080310ch27apNantGren.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Paroles et parole
«  Il y a beaucoup de choses à revoir. Quand on pense à l'avenir, ça fait peur. Ce serait malhonnête de vous dire le contraire. Pourquoi peur ? Quand je vois l'engagement, le dispositif tactique, je m'interroge. (Presse Océan, 11 mars) » Voilà pour la petite tape sèche et amicale délivrée par Kita derrière la nuque de Der Zakarian à la fin de la rencontre d'hier soir. Une manière pour lui, sans doute, de donner le change aux sifflets de son « public en or  » (titre de l'édito du jour de «  Jaunes de cœur  »). Lundi matin le président du FCNA répondant aux questions des supporters sur le site officiel du club assurait pourtant, et on imaginait le trémolo dans la voix, «  Si nous montons, Michel Der Zakarian restera entraîneur. C'est une question de parole entre lui et moi.  »

Il est comme ça le président. Il peut dire un jour, quand Nantes perd, à propos de Der Zakarian et Gentile : «  être polis, travailleurs et respectueux, est-ce suffisant pour réussir ? », à la suite de sa précédente diatribe : «  Quand on n'a pas les moyens d'innover, on n'innove pas et on reste simple ! », et puis déclarer, tranquille, un mois plus tard quand Nantes retrouve le sourire, c'est-à-dire avant Libourne / Nantes (Jaunes de Cœur n°46) : «  Tous ensemble, Michel, Baptiste, Claude, Christian, Pascal nous sommes restés soudés quand le bateau tanguait  ». Non vraiment, à la lumière d'arcanes qui nous révèlent d'autres dissensions, c'est beau, c'est grand.

Opportunisme
«  J'aime les mots de Cocteau  » déclare-t-il encore, sans rire, après avoir cité sans le savoir une phrase de Pierre Reverdy (reprise il est vrai par Cocteau) toujours dans ses fabuleux éditos de Jaunes de Cœur (1). C'est pourtant du coté de Dutronc qu'on semble devoir trouver la substantifique moelle de ses paroles à volte face. Car hier soir l'opportunisme était communicatif aussi sur le terrain : une occasion franche, en forme de corner franc, transformée en but par Shereni qui rejoint avec 6 unités le total prématuré de Bagayoko.

On pourrait en rester là du résumé de ce match tant les deux formations ont offert un spectacle piteux et sans saveur. Ne dit-on pas qu'il faut deux bonnes équipes pour faire un bon match ? Hier soir c'était zéro pointé. On doit pourtant reconnaître certaines qualités aux Canaris, contrairement à ce qu'ils avaient montré durant 80 minutes 10 jours plus tôt face à Libourne. Le pressing est presque constant, les espaces sont rares, les schémas de départ sont respectés et il est bien difficile pour l'adversaire de rentrer dans la surface et trouver la profondeur. Pour l'utilisation du ballon, c'est évidemment une autre histoire. Sans Da Rocha et sans De Freitas, les rares dépositaires d'un jeu timide, on ne peut pas non plus demander la lune.

Moullec au milieu et Goussé à droite
En l'absence de ces deux joueurs et contrairement aux bons conseils de son président, Michel Der Zakarian avait du encore innover face au cinquième du championnat. Si le retour de Thomas n'était pas censé bouleverser un ordonnancement éprouvé au niveau des lignes arrières, la nouveauté vint surtout du positionnement dans le couloir droit de Goussé, tandis que Moullec jouait finalement davantage au milieu, plus haut que Shereni, lui-même plus offensif que Faty. A gauche Babovic devait alimenter son compatriote Djordjevic souvent esseulé à la pointe de l'attaque. On notait enfin le retour de Heurtebis dans la cage en remplacement de N'Dy Assembe. Sur le banc Vainqueur attendait sa première entrée en jeu de la saison à coté de Guillon, Briant et Capoue, tandis que Dossevi mourait lui aussi d'envie de retrouver la pelouse de La Beaujoire après plus deux mois de disette.

Avec une telle organisation, qu'on suppose calquée sur les dangers représentés par l'adversaire, il n'était pas vraiment question de jouer à la « baballe » au milieu. Ça s'employait davantage à presser haut pour récupérer le cuir rapidement et progresser soit sur les cotés, surtout le gauche, soit dans la profondeur. Ça privilégiait les centres et c'était censé obtenir des coups de pieds arrêtés, point faible analysé des Grenoblois. Le plan a donc bien fonctionné. On n'a évidemment pas parlé de jeu, car la victoire était la plus importante et un match nul pas déshonorant mathématiquement. Le jeu est devenu une cerise sur le gâteau et Nantes s'y risquera peut-être, comme s'il pouvait l'improviser, quand les 3 parts ne seront plus disputables par des adversaires qui doivent déjà songer à un dessert moins savoureux au soir de cette fin de 27ème journée.

Le jeu pourrait pourtant sauver Der Zakarian
Ce jeu, avec le titre de champion en prime, tel devra être le plus tôt possible le challenge de Der Zakarian s'il ne veut pas voir son président rompre sa parole, la larme à l'œil, au prétexte qu'un « public en or » ça mérite d'être récompensé autrement que par un ersatz.

En mode mineur, Grenoble développa hier soir davantage de mouvements que les Jaunes. On y retrouva d'ailleurs avec plaisir Milos Dimitrijevic dans un rôle incongru de milieu droit. Les Isérois ne purent pourtant que frapper de loin. Par deux fois Dja Djedjé puis Feghouli ajustèrent leur tir (8ème et 34ème). Le second missile se rapprocha de la cible au point qu'il tutoya le haut de la transversale de Tony Heurtebis. Plus tard, au second poteau et dans un angle fermé, Akrour obligea Heurtebis à dispenser sa seule parade de la soirée. Ce fut tout pour ce premier acte ponctué tout de même, on le rappelle, par le but de Shereni (24ème).

Des changements, pas de changement.
Après le repos, ce fut pire encore. Capoue avait remplacé un Djordjevic pas vraiment à la fête. Il s'était positionné exceptionnellement à droite avant de retrouver son couloir gauche lorsque Babovic, encore bien brouillon, rejoignit le vestiaire pour laisser sa place à Vainqueur (77'), tandis que Goussé avait déjà cédé la sienne à Dossevi (69'). Malgré ces changements d'organisation Nantes se montrait de plus en plus attentiste et il ne fut pas loin d'être puni. En effet, en toute fin de rencontre, Paillot bien servi en retrait par Dja Djédjé crut offrir l'égalisation à ses couleurs. Mais une fois encore le ballon passa au-dessus de la transversale.

Le public siffle, gronde puis s'en va.
Monsieur Thual choisit alors de libérer les acteurs autant que les spectateurs. Ceux-ci avaient sifflé la pâle prestation des Jaunes. Ils avaient aussi méchamment pris en grippe l'infortuné Capoue. Au coup de sifflet final ils applaudirent tout de même. Nantes se rapprochait de la Ligue 1 et la piteuse prestation du moment rejoignait rapidement les innombrables précédentes dans l'oubli d'une soirée venteuse et pluvieuse. Sur le chemin de retour du supporter, Aragon répondait aux « preuves d'amour » de Reverdy-Cocteau par « il n'y a pas d'amour heureux ». De là à dire qu'il y a du divorce dans l'air c'est une autre histoire…


F.P., le 11 mars 2008

(1) Dans le Jaune de Cœur n°46 distribué avant Nantes / Grenoble, Kita déclare lyrique : «  Il n'y a pas d'amour heureux, il n'y a que des preuves d‘amour… J'aime les mots de Jean Cocteau comme j'apprécie la constance des engagements.  »

(© 2007) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0708/20080310ch27apNantGren.php)


  Flashs  
 

Warning: require(../0708/titles.php) [function.require]: failed to open stream: No such file or directory in /srv/web/www.footnantais.com/include/chDroite0708.php on line 22

Fatal error: require() [function.require]: Failed opening required '../0708/titles.php' (include_path='.:/usr/share/php:/usr/share/pear') in /srv/web/www.footnantais.com/include/chDroite0708.php on line 22