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La preuve par Troyes
FC Nantes / Troyes (2-0) - 12ème journée (vendredi 19 octobre à 20h30)
Goussé heureux  

Face à Troyes, un adversaire direct, considéré comme l’une des équipes les plus coriaces du championnat, Nantes a prouvé une nouvelle fois son imperméabilité défensive. Tony Heurtebis a conservé sa cage inviolée pour le quatrième match d’affilée et Michel Der Zakarian a tenu à le souligner. Troyes, quatrième, est désormais à 7 points. Ce succès est amplement mérité, il a été acquis en jouant toute la seconde période à dix et donc en se serrant les coudes. Bagayoko a été fort, Da Rocha précieux et Goussé a marqué son 5è but. Même Heinz s’est montré. (B.V.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0708/20071019ch12apNantTroy.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Coups de pied arrêtés décisifs
Victoire 2-0 contre un adversaire direct, en jouant toute la seconde période à dix, le quatrième qui se retrouve à sept longueurs, six au pire si Montpellier gagne son match en retard, la soirée a été bonne. Même si Shereni, cartonné en rouge, ne jouera pas à Niort et si Da Rocha a écopé d'un troisième jaune en 10 matches qui lui vaudra une suspension.

Le FC Nantes est toujours aussi efficace, il n'encaisse pas de buts malgré une défense qui paradoxalement rassure peu, notamment dans ses relances, et il profite des coups de pied arrêtés pour faire la différence. C'est encore à la suite de deux d'entre eux, un corner et un coup franc, qu'il a expédié le gardien aubois Merville cueillir les pâquerettes que le gardien lituanien avait oublié l'avant-veille sur la pelouse de la Beaujoire. La méthode n'est sans doute pas très spectaculaire mais rien n'interdit de l'appliquer, au contraire. En outre, le corner qui amena le but de Goussé, le premier de la soirée, fut consécutif à une action de jeu qui avait été bien ficelée et que Da Rocha avait failli conclure de la plus belle des manières.

Nantes s'est d'ailleurs crée pas mal d'occasions, à tel point qu'on peut considérer que la facture n'a pas été salée pour les Troyens, même si c'est essentiellement sur des contres que les Canaris se montrèrent dangereux après la pause.

Un véritable esprit de corps
En fait le match pourrait être divisée en trois parties assez distinctes. La première plutôt convaincante dura une vingtaine de minutes, le temps d'ouvrir le score. La deuxième fut celle des interrogations, les Aubois réagissaient, les Canaris piétinaient et ils parvinrent ainsi, cahin-caha, jusqu'à la pause. Ensuite, à dix, ce fut l'opération résistance, laquelle à défaut d'être brillante, ce n'est pas la loi du genre, permit de constater une fois encore qu'il existe un véritable esprit de corps et de solidarité dans cette équipe. Les mercenaires de N'Doram et Gravelaine, beaucoup, et de Kita, un peu, ne sont pas des monstres de technique ou d'imagination, mais ils savent faire front ensemble, se serrer les coudes, boucher les espaces, se battre. La sueur peut compenser le talent. On ne saurait considérer qu'il s'agit d'une recette d'avenir, surtout si on pense Ligue 1. Mais nous n'en sommes pas encore là, cette équipe n'a pas d'autre objectif en tête que la remontée et, sur ce plan, plus les journées passent plus elle prouve qu'elle possède du répondant.

Heinz en nets progrès
A propos de talent, Marek Heinz a démontré, par quelques gestes techniques étincelants, on pense à un renversement de jeu génial sur Da Rocha en seconde période, qu'il en possède beaucoup. On n'en avait jamais douté et s'il nous est arrivé, à juste titre, de le critiquer c'est essentiellement en raison de l'excessive différence qui sépare son efficacité réelle de son potentiel. C'est son implication dans le collectif, sa combativité, son sens du jeu que nous avons mis en cause. Les réactions de Der Zakarian au cours de certains matches ont été claires : lui non plus, n'était pas satisfait des prestations du Tchèque. Quelques prises de bec entre Bagayoko et Heinz se sont produites face à Troyes, preuve que tout n'est pas encore au point. Heinz est capable de coups d'éclat, il lui arrive aussi, trop souvent, de sombrer dans une désinvolture agaçante pour ses partenaires et le public et préjudiciable aux intérêts de l'équipe. Il y a cependant amélioration : après tout à force d'entendre ses oreilles siffler, il s'est peut-être convaincu qu'il devait se bouger un peu les fesses.

Le cinquième but de Goussé
Il lui reste également à trouver sa véritable place. Peut-être est-ce celle qu'il a occupé franchement cette fois, derrière deux attaquants, Bagayoko et Goussé ? Capoue occupait le flanc gauche alors que sur la droite, Da Rocha avalait les kilomètres, s'efforçant de construire et d'aller de l'avant sans faire l'impasse sur d éventuelles contraintes défensives. On avait ainsi une organisation proche d'un losange, la pointe latérale Da Rocha étant un peu plus basse que Capoue et on découvrit un Nantes assez séduisant, bien en jambes de surcroît, durant les vingt premières minutes. Merville eut d'ailleurs du boulot, par exemple sur une reprise de la tête de Goussé (centre de Capoue, 8è minute), il vit aussi avec plaisir une action Bagayoko-Heinz-Bagayoko s'achever par un tir raté du Malien (17è). Et puis, à la 20è minute, prit corps une action collective, Da Rocha l'amorça, Capoue y fut impliqué, Bagayoko recentra le ballon de la tête, Goussé, au centre, s'avéra un poil trop court pour reprendre et Da Rocha survint pour placer un « crâne » plongeant qu'un Troyen détourna en corner. Heinz alla botter ce dernier et Goussé, au premier poteau, décocha une tête gagnante. Nantes menait 1-0, c'était mérité.

Sur la transversale de Heurtebis
Or, bizarrement, cette réussite éteignit progressivement la flamme de l'élan canari. On apprécia encore un beau geste technique de Heinz au profit de Da Rocha, on goûta moins un coup franc du même Heinz que Merville capta sans problème (26è) et on n'eut plus droit qu'à se serrer la ceinture. Disette sur toute la ligne. Plus de construction. Non seulement le match s'équilibra mais ce sont les Troyens qui mirent le plus souvent le nez au créneau. Les défenseurs nantais multipliaient les mauvaises relances. Sur un coup franc, Noro expédia un obus sur la transversale. Tony Heurtebis n'avait pas bougé (26è).

Thomas ne se montrait pas très à l'aise et c'est à la suite d'une de ses erreurs que Noro se retrouva en tête à tête avec le gardien local. Sa tentative passa au ras du poteau. Cela faisait deux occasions concédées, il y en eut une troisième lorsque sur un long dégagement aérien Poulard et son manque de promptitude laissèrent le champ libre à Bettiol. Heureusement, Heurtebis veillait au grain.

Shereni expulsé
On approchait de la pause et c'est alors que la situation des Canaris sembla se compliquer un peu plus. Shereni se fit expulser (45è). En l'occurrence, et même si le milieu de terrain nantais n'était pas totalement clair, l'arbitre s'était laissé abuser par la tricherie manifeste du défenseur troyen Gaël Sanz, qui en avait rajouté. L'arbitre ou plutôt son assistant puisque Lionel Jaffredo n'avait rien vu et qu'il se fia à l'interprétation de son juge de touche. Une fois encore, et pas seulement sur ce coup là, l'arbitrage a été de faible niveau, Jaffredo n'a pas su lutter contre l'anti-jeu et Sanz, qui finit par être expulsé en fin de partie, pour un deuxième avertissement, aurait dû être sanctionné bien avant. Les tirages du maillot de Bagayoko n'ont ainsi jamais retenu l'attention de Jaffredo, peut-être ne sait-il pas que, même en Ligue 2, c'est interdit par le règlement ? Il devrait le relire un peu plus souvent.

But de Jean-Jacques Pierre
Evidemment, c'est un autre match qui, à 10 contre 11, commença pour les Nantais au moment de revenir sur le gazon. Goussé était demeuré au vestiaire, avec Shereni, et Moullec avait effectué son apparition. Désormais, il n'y avait plus que Bagayoko aux avant-postes, Heinz, Moullec, Da Rocha et Capoue, formant de droite à gauche une première ligne défensive devant Thomas, Pierre, Poulard et Maréval, ce dernier auteur d'une « grosse » seconde période. Il fallait tenir. Tout en essayant de contrer par Bagayoko, lequel à lui tout seul parvint à poser de gros problèmes aux défenseurs troyens. Ainsi, à la 50è minute, profitant d'une glissade du tricheur Sanz, il s'en alla décocher, du gauche, un shoot que Merville dévia en corner. Troyes dominait, mais de façon aveugle et Troch, l'ancien clone d'Artur Jorge, qui n'a pas inventé le football offensif, attendit la 65è minute pour faire entrer un attaquant supplémentaire, Lafourcade, à la place d'Amzine. Poulard se distingua ensuite en effectuant un superbe geste défensif au détriment de Bettiol puis Jaffredo sanctionna une intervention sur Capoue à 25 mètres de la cage de Merville. La faute n'était pas évidente mais c'était bien la première fois de la soirée que l'arbitre prenait une décision arrangeant les intérêts de Nantes. Moullec tira le coup franc et, à la surprise générale, Pierre qui avait flairé l'aubaine, se retrouva seul face à Merville. Il le prit à contre pied d'une reprise acrobatique du droit (69è)

Dossevi sur la barre
En doublant ainsi la mise, les Canaris s'étaient singulièrement simplifié la tâche. Pour tout dire, les Aubois ne parurent jamais capables de refaire surface et, sur des contres rondement menés, Nantes se montra beaucoup plus dangereux. Bagayoko expédia un coup franc sur le mur (75è). Maréval du droit d'abord, du gauche ensuite faillit tromper Merville (79è). Bagayoko ne bénéficia pas d'un penalty manifeste pour une intervention illicite d'Enza Yamissi (84è).

Cela faisait beaucoup et le 2-0 n'était vraiment pas lourd. L'entrée en jeu de Dossevi à la place de Capoue (75è) avait amené le passage de Heinz sur le flanc gauche, sans modifier, ni le 4-4-1 nantais (Dossevi évoluant sur la droite) ni le cours du scénario. Si bien que durant les arrêts de jeu, et alors que Sanz avait enfin débarrassé la pelouse, c'est encore Nantes qui tricota la plus belle action grâce à Bagayoko (shoot repoussé par Merville), Dossevi et Da Rocha. Elle eut été plus belle encore si Dossevi avait servi ce dernier, démarqué sur sa droite, au lieu de tirer lui-même. Il expédia un bolide sur la barre. Da Rocha reprit mais à côté.


B.V., le 21 octobre 2007.

(© 2007) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0708/20071019ch12apNantTroy.php)


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